Kienheim
Kienheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Kienheim | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Kochersberg |
Maire Mandat |
Luc Ginsz 2020-2026 |
Code postal | 67270 |
Code commune | 67236 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Kienheimois, Kienheimoises [1] |
Population municipale |
545 hab. (2020 ) |
Densité | 171 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 41′ 22″ nord, 7° 34′ 47″ est |
Altitude | Min. 184 m Max. 275 m |
Superficie | 3,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Bouxwiller |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
GĂ©ographie
Urbanisme
Typologie
Kienheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,5 %), cultures permanentes (16 %), zones urbanisées (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Préhistoire
Sur le ban de Kienheim, un habitat de l'âge du fer a été mis au jour. En 1953, une cavité circulaire, interprétée comme un fond de cabane, y a été découverte lors du creusement d'un silo. Le site présentait deux couches distinctes. La couche supérieure a livré de la céramique du début du second âge du fer (env. 400 av. J.-C.). De la couche inférieure ont été dégagés, outre de la céramique, une épingle en bronze, un bracelet, une boucle d'oreille et quatre perles en jais. Ce mobilier a été attribué à la fin du premier âge du fer (env. 500-400 av. J.-C.) (DERVILLE (H.), Fond de cabane hallstattien de Kienheim, in : Cahier Alsacien d'Histoire et d'Archéologie, 1953, p. 67-72).
Histoire
Kienheim est citée pour la première en 1182, dans une charte de Saint-Marc de Strasbourg. D'après les formes les plus anciennes de son nom, Cuonheim (1182), Kuonheim (1224), Kuenheim (1263), celui-ci vient probablement du patronyme Cu(o)no, un diminutif de Konrad. Le village semble avoir été un bien commun entre l'Empire et l'évêché de Strasbourg mais ce dernier apparait déjà comme seul propriétaire en 1224. En 1324, le village et sa cour collongère sont engagés aux nobles de Fleckenstein (CLAUS, Wörterbuch des Elsass, 1895, p. 549-550).
La paroisse catholique, placée sous le vocable de saint Nicolas, était une filiale de celle de Gougenheim jusqu'en 1802. En 1808, elle est filiale de Durningen et autonome depuis 1863. La dîme du vin et 1/3 de la celle des céréales étaient dues à l'évêque de Strasbourg. Les 2/3 restants revenaient à la fondation Saint-Thomas, aux Zorn de Bulach et aux Berstett (Ortsbeschreibung Reichsland Elsass-Lothringen, p. 513).
HĂ©raldique
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Les armes de Kienheim se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2020, la commune comptait 545 habitants[Note 3], en diminution de 7,47 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Mairie de Kienheim. Église Saint-Nicolas. Église Saint-Nicolas.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 10 avril 2014 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Kochersberg
- Kunheim, commune du canton d'Andolsheim (Haut-Rhin)
- Kientzheim, commune du canton de Kaysersberg (Haut-Rhin)
- Kleinatzenheim village disparu