Kerbach
Kerbach [kÉÊbak] est une commune française de l'agglomĂ©ration de Forbach, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en rĂ©gion Grand Est.
Kerbach | |
Ăglise Saint-Remi | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France |
Maire Mandat |
Daniel Fritz 2020-2026 |
Code postal | 57460 |
Code commune | 57360 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Kerbachois |
Population municipale |
1 207 hab. (2020 ) |
Densité | 271 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 10âČ 02âł nord, 6° 57âČ 57âł est |
Altitude | Min. 231 m Max. 360 m |
Superficie | 4,45 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Sarrebruck (partie française) (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Stiring-Wendel |
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | kerbach.fr/ |
GĂ©ographie
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Lixing et le ruisseau le Waeschbach[Carte 1].
Le ruisseau de Lixing, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Folkling et se jette dans la Sarre à Grosbliederstroff, aprÚs avoir traversé six communes[1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement dĂ©limitĂ© par un triangle formĂ© par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est la rĂ©gion Grand Est[2]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
La qualitĂ© des eaux des principaux cours dâeau de la commune, notamment du ruisseau de Lixing, peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Kerbach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 15 communes[7] et 82 547 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (83 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (33,7 %), prairies (17,5 %), zones urbanisĂ©es (14,5 %), cultures permanentes (13,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,9 %), forĂȘts (8,3 %)[12].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[13].
Toponymie
- Kerpach (1257), Gyrperes (1262), Kirperch (1277), Kerbanck (1577), Kirbach (1594), Kerpachen (1668)[14], Herbach (1801).
- Kerboch en francique lorrain.
Ătymologie
La seconde partie -bach provient du vieux haut allemand bak, bah (apparentĂ© Ă beach en anglais), " court d'eau, ruisseau", devenu Bach en allemand standard. En effet, deux courts d'eau passent par Kerbach : la Bousbach et la Waeschbach, affluents du ruisseau de Lixing, lui-mĂȘme affluent de la Sarre. Cet aspect se retrouve d'ailleurs sur le blason de Kerbach, oĂč un court d'eau est reprĂ©sentĂ©.
La premiĂšre partie Ker- est plus sujet Ă dĂ©bat. Selon Joseph Allmang, ce suffixe pourrait dĂ©river du moyen haut allemand kĂŒrn, " le moulin ". En effet, la commune comptait plusieurs moulins : la LosermĂŒhle, situĂ©e sur le ban d'Etzling, la OligmĂŒhle citĂ©e en 1747, la NeumĂŒhle Ă©voquĂ©e en 1752 et la AltmĂŒhle, citĂ©e en 1727[15].
Histoire
- Dépendait du comté de Forbach.
- L'ancien village de Bieslingen (BĂŒslingen en 1594) se situait sur la commune de Kerbach, il a Ă©tĂ© dĂ©truit Ă la fin du XVIe siĂšcle[16]. L'ancien village de Bettingen citĂ© au XIIIe siĂšcle et en 1594, a eu son ban partagĂ© en 1720 entre les villages de Kerbach et Behren.
- Le village fut presque entiÚrement détruit durant la Guerre de Trente Ans.
- Le 1er septembre 1939, les habitants de Kerbach sont évacués à Saint-Laurent de Cognac, en Charente, aprÚs l'annonce de la Seconde Guerre Mondiale. En hommage, deux rues de Kerbach ont été rebaptisées : la rue du 1er septembre et la rue de Saint-Laurent de Cognac.
Politique et administration
Jumelage
Saint-Laurent de Cognac : depuis 2001[17]. C'est dans ce village charentais que les kerbachois furent évacués le 1er septembre 1939.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[19].
En 2020, la commune comptait 1 207 habitants[Note 3], en augmentation de 0,84 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Ădifice religieux
- Ăglise Saint-Remi 1735.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Kerbach » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « QualitĂ© des eaux de riviĂšre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consultĂ© le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenĂȘtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « le ruisseau de Lixing »
- « SAGE Bassin Houiller », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- « Notre histoire », sur www.kerbach.fr (consulté le )
- Mémoires de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle (1859)
- « Saint-Laurent-de-Cognac: signature de la charte au bout du voyage », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.