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Kazakhgate

Le Kazakhgate fait rĂ©fĂ©rence Ă  plusieurs affaires politiques financiĂšres internationales impliquant l'entourage politique et familial du prĂ©sident kazakh Noursoultan NazarbaĂŻev. Si le volet belge est refermĂ©, le dossier est toujours Ă  l’instruction Ă  Paris chez la juge Buresi. Les ramifications de ce rĂ©seau d'influence remontent jusqu’à l'entourage de Nicolas Sarkozy et Didier Reynders.

France

Mouvements suspects

En 2011, des mouvements financiers suspects sont détectés en France autour d'une avocate du barreau de Nice, Catherine Degoul, avocat du trio d'hommes d'affaires kazakh, poursuivis en Belgique[1].

Franceinfo rĂ©vĂšle que l’établissement bancaire Delubac, situĂ© en ArdĂšche, est citĂ© dans des affaires judiciaires impliquant des acteurs-clĂ© de la prĂ©sidence Sarkozy[2].

Aymeri de Montesquiou

Le , le chĂąteau de Marsan, domicile du sĂ©nateur UDI Aymeri de Montesquiou, ainsi que la Mairie de Marsan sont perquisitionnĂ©s, dans le cadre de l’information judiciaire pour « corruption d’agents publics Ă©trangers » et « blanchiment en bande organisĂ©e » menĂ©e par les juges d’instruction Roger Le Loire et RenĂ© Grouman pour les pots-de-vin prĂ©sumĂ©s versĂ©s par un oligarque belgo-kazakh, Patokh Chodiev, proche du prĂ©sident Noursoultan NazarbaĂŻev[3].

Son immunité parlementaire de sénateur est levée le pour des faits présumés de blanchiment en bande organisée et corruption active d'agents publics étrangers[4]. Le , Aymeri de Montesquiou est mis en examen pour corruption passive et blanchiment en bande organisée[5].

Le , Le Point révÚle que le nom d'Aymeri de Montesquiou apparaßt sur une liste de personnalités françaises impliquées dans l'affaire HSBC Suisse, dite "SwissLeaks"[6].

Belgique

« Trio kazakh »

En 1991 est constituée en Belgique la société Seabeco Belgium qui est, selon le quotidien Le Soir, une société écran dédiée aux opérations financiÚres de l'ex-KGB. Elle cessera ses activités en . Cette constitution de sociétés amÚne en Belgique trois hommes d'affaires: Patokh Chodiev, Alexandre Machkevitch et Alijan Ibragimov (en)[1].

Patokh Chodiev, originaire d'OuzbĂ©kistan, a acquis la nationalitĂ© belge le , lors de son sĂ©jour Ă  Waterloo. Il est accusĂ© d'avoir reçu l'aide de Serge Kubla, bourgmestre de Waterloo (MR) et son voisin, dans cette affaire. Un procĂšs-verbal dressĂ© le par la police communale assurait que Patokh Chodiev parlait parfaitement le français, alors qu'il ne s'exprime qu'en anglais[7]. Sa naturalisation belge a finalement fait l'objet d'une enquĂȘte officielle en [8]. Le , Serge Kubla assure "sous serment" ne pas ĂȘtre intervenu au nom de Chodiev[9]. L'enquĂȘteur en chef de l'affaire, Jean-François Kayser, a Ă©galement dĂ©clarĂ© que «il n'y a pas de preuve au dossier de l'intervention physique de M. Kubla avec M. Vandewalle» (le commissaire en chef de la police de Waterloo)[10].

Avant la naturalisation, le Service de sĂ©curitĂ© de l'État belge a d'abord exprimĂ© des inquiĂ©tudes au sujet de la participation de Chodiev Ă  d'autres entreprises en Belgique, mais n’a finalement trouvĂ© "rien Ă  signaler"[11].

Le trio est accusĂ© d'avoir agi comme agents occultes et d'avoir reçu 50 millions d'euros de rĂ©trocommissions dans le cadre de l'achat par Tractabel de quatre centrales Ă©lectriques au Kazakhstan et d'une concession pour 20 ans, du transport et du stockage du gaz dans le pays. En mars 2007, la justice belge inculpe le trio et quatre autres personnes (l'Ă©pouse du Premier ministre kazakh, la femme et les deux filles de Machkevitch) pour faux, blanchiment et association de malfaiteurs. AprĂšs quatre ans de batailles judiciaires, Chodiev et ses co-inculpĂ©s font appel d'une renvoi en tribunal correctionnel et le Parquet gĂ©nĂ©ral est saisi. 15 jours plus tard, un projet de loi Ă©tendant la facultĂ© de transiger aux affaires pĂ©nales est prĂ©sentĂ©. Quelques jours aprĂšs la promulgation de la loi, 17 juin 2011, Chodiev et ses co-inculpĂ©s concluent avec le parquet une transaction qui met fin aux poursuites[12]. Le montant annoncĂ© est de 23 millions d'euros. Toutefois, selon Le Vif le montant effectivement transigĂ© n'est que de 3,5 millions d'euros, dont 522 500 euros pour Chodiev, les 23 millions annoncĂ©s Ă©tant ceux d'une transaction passĂ©e antĂ©rieurement avec le fisc[13] - [14]. L'ancien prĂ©sident du SĂ©nat et ministre d'Etat Armand De Decker est soupçonnĂ© d'avoir participĂ© Ă  un rĂ©seau d'influence visant Ă  accĂ©lĂ©rer les travaux parlementaires pour l'adoption de cette loi sur les transactions pĂ©nales[15].

En , un expert de la commission d’enquĂȘte et pĂ©naliste, Patrick Waeterinckx, a rĂ©digĂ© un rapport concluant que la transaction pĂ©nale en Belgique est juridiquement robuste[16].

En , la commission d'enquĂȘte parlementaire a prĂ©sentĂ© son rapport final sur le passage de la crĂ©ation de la loi sur la transaction pĂ©nale. Le rapport, selon de Staandard, a conclu que «le travail lĂ©gislatif pour crĂ©er la loi n'a pas souffert du lobbying et des tentatives de manipulation. »[17] De plus, aucune preuve n'a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e qu’il y a eu une influence sur l'adoption de la loi. Selon Le Vif/Express, « La commission d'enquĂȘte a constatĂ© Ă  cet Ă©gard, les liens unissant Ă  Anvers magistrats du Parquet, partis politiques, cabinet de la Justice et reprĂ©sentants du secteur diamantaire, en vue de faire Ă©merger une solution lĂ©gislative pour sauver des entreprises aux abois, sur le plan judiciaire et Ă©conomique. »[18]

Le mois précédent, le , la Chambre des représentants belge avait déjà approuvé les conclusions de la commission Kazakhgate[19] - [20]. La commission a également acquitté Chodiev de toute implication dans l'adoption de la loi sur les transactions pénales[21].

Alijan Ibragimov acquérait la nationalité belge en par déclaration de nationalité aprÚs un rejet d'une demande de naturalisation par la Chambre des représentants de Belgique en 1998[22]. Malgré beaucoup de tentatives, le Kazakh Alexandre Machkevitch n'a jamais obtenu la nationalité belge, mais néanmoins la nationalité israélienne.

Entourage du président français

Dans ce volet, l'entourage du prĂ©sident français Nicolas Sarkozy est suspectĂ© d'avoir influencĂ© le processus lĂ©gislatif belge afin de permettre au trio kazakh de bĂ©nĂ©ficier d'une transaction pĂ©nale. Cette loi de transaction pĂ©nale entre en vigueur le . Un marchĂ© de plusieurs centaines de millions d’euros, portant sur l’achat de 45 hĂ©licoptĂšres du groupe Eurocopter, Ă©tait alors en voie de conclusion finale par le Kazakhstan. Le contrat franco-kazakh a Ă©tĂ© officiellement signĂ© le , soit dix jours aprĂšs la transaction pĂ©nale[23].

Un mail a Ă©tĂ© envoyĂ© le par Jean-François Etienne des Rosaies, conseiller du prĂ©sident français Nicolas Sarkozy, Ă  l’assistante personnelle du ministre français de l’IntĂ©rieur, Claude GuĂ©ant, pour information au « PR », acronyme du PrĂ©sident de la RĂ©publique française. Il tend Ă  confirmer l’implication de l'ancien prĂ©sident du SĂ©nat belge, Armand De Decker, dans l’adoption d’une disposition lĂ©gislative favorisant, via une transaction pĂ©nale, l’homme d’affaires belgo-kazakh Patokh Chodiev et deux de ses associĂ©s. Il informe Claude GuĂ©ant que les chefs d’inculpation ont Ă©tĂ© annulĂ©s Ă  l’encontre de Patokh Chodiev et de ses associĂ©s deux jours auparavant par Stefaan De Clerck. Il rappelle que le prĂ©sident kazakh NazarbaĂŻev avait sollicitĂ© le « PR », deux ans auparavant, « pour trouver un soutien politique en Belgique en faveur de son ami » Patokh Chodiev. Étienne des Rosaies prĂ©cise que « pour rĂ©soudre cette affaire, un texte de loi a Ă©tĂ© votĂ©, il y a un mois, organisĂ© et suscitĂ© par Armand De Decker qui a sensibilisĂ© trois ministres : Justice, Finances et Affaires Ă©trangĂšres ». Les ministres en question sont Stefaan De Clerck (CD&V), Didier Reynders (MR) et, Steven Vanackere (CD&V)[23].

Dans une note « trĂšs confidentielle » du , divulguĂ©e en 2012, M. Étienne des Rosaies revient auprĂšs de Claude GuĂ©ant : « Il me semble important que vous puissiez nous recevoir mardi ou mercredi avec le ministre d’État Armand De Decker, que l’État français oubliera de remercier, et Catherine Degoul. »[24]

Au cours de son audition devant la commission d'enquĂȘte crĂ©Ă© pour investiguer sur la genĂšse de la loi, l'ami d'enfance d'Etienne des Rosaies et grand chancelier de l'ordre de Malte, Jean-Pierre Mazery, a soutenu que les lettres de des Rosaies ne devraient pas ĂȘtre prises trop au sĂ©rieux, car des Rosaies est un homme avec un grand besoin de reconnaissance qui l'amenait parfois Ă  prĂ©senter les faits de façon inexacte[25]. Il a ajoutĂ© que « Jean-François Étienne des Rosaies est un homme qui a le souci d’ĂȘtre au centre des grandes affaires, de tirer les ficelles »[26].

Cependant, aprÚs six mois d'audiences, la commission n'a pu identifier un lien entre le rÎle de la France et la rédaction de la loi en Belgique[27]. Au lieu de cela, la commission déterminait que la loi était adoptée en raison d'un compromis politique entre le PS et le parti libéral à l'époque, le PS cherchant à repousser le secret bancaire alors que les libéraux cherchaient un nouvel arrangement du rÚglement pénal[28] - [29]. Un accord politique a été conclu le grùce à la médiation du cabinet Yves Leterme (CD & V)[28].

Le , le chef de la commission d'enquĂȘte, Dirk van der Maelen (SP.A), a dĂ©clarĂ© sa conviction d'une interview avec le journal belge Knack que le secteur du diamant et le CollĂšge des procureurs gĂ©nĂ©raux sont les «pĂšres» du loi, sous la responsabilitĂ© politique du CD & V[30]. Il a justifiĂ© ce point de vue en faisant valoir que la loi a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par deux avocats au nom du Antwerp World Diamond Center en 2007[30].

Armand De Decker

Selon Le Soir, l'avocat et ancien prĂ©sident du SĂ©nat Armand de Decker aurait agi pour obtenir une loi sur la transaction pĂ©nale dont a bĂ©nĂ©ficiĂ© le trio kazakh. Il serait intervenu auprĂšs du Ministre belge de la justice pour tenter d'influer sur le sort judiciaire de son client kazakh. Armand de Decker aurait perçu 741,846 euros d'honoraires pour son action auprĂšs du trio kazakh. Une enquĂȘte de l’OCRC et du fisc belge serait ouverte car cette somme n’aurait pas Ă©tĂ© correctement dĂ©clarĂ©e[24].

En 2014, les juridictions belges ont ouvert une information judiciaire.

Devant la commission d'enquĂȘte, De Decker a dĂ©clarĂ© Ă  nouveau le qu’il « conteste vigoureusement les faits qui me sont imputes » et que « je ne suis intervenu qu'en ma seule qualitĂ© d'avocat et que je n'ai subi aucune influence de quelque nature que ce soit »[31].

Les conclusions finales de l'enquĂȘte, approuvĂ©es par une majoritĂ© Ă  la Chambre des reprĂ©sentants le , indiquaient que, malgrĂ© son lobbying avĂ©rĂ©, 'il n'y avait aucune preuve que De Decker avait eu une influence sur la vitesse de l'adoption de la loi[17]. Le parquet de Mons prĂ©cisait que dans sa propre enquĂȘte, De Decker n'Ă©tait pas mis en cause pour une possible intervention « durant le processus d'Ă©laboration de la loi » [32].

Famille royale

DĂ©but , le quotidien Le Soir Ă©voque une transaction entre l’avocate de Patokh Chodiev, Catherine Degoul, vers le "Fonds d’Entraide Prince et Princesse Alexandre de Belgique" que gĂšre la princesse LĂ©a, belle-sƓur d’Albert II. La princesse LĂ©a sera entendue par la justice belge en 2017. Elle a confirmĂ© le versement de , mais dit n’avoir jamais entendu parler de Catherine Degoul[33].

États-Unis

Les procureurs de l'État de New York accusent l'homme d'affaires James Giffen d'avoir payĂ© des pots-de-vin dans l'entourage du prĂ©sident NazarbaĂŻev et Ă  l'ancien premier ministre du Kazakhstan Nurlan Balgimbayev, pour obtenir des contrats d'exploitation dans les champs pĂ©trolifĂšres kazakhs dans les annĂ©es 1990.

James Giffen a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en 2003 Ă  l'aĂ©roport Kennedy de New York alors qu'il tentait de prendre un avion pour Paris[34]. Il a Ă©tĂ© poursuivi par le Procureur de New York pour violation de la loi anti-corruption de 1977. Il Ă©tait porteur d'un passeport diplomatique kazakh, bien que la double citoyennetĂ© ne soit pas autorisĂ©e par les lois du Kazakhstan. Le Procureur de New York a Ă©galement mis en examen John Brian Williams, ancien cadre de la Mobil Oil Company, pour Ă©vasion fiscale.

Selon l'enquĂȘte, James Giffen est accusĂ© d'avoir crĂ©Ă© des comptes bancaires illĂ©gaux en Suisse et d'y avoir transfĂ©rĂ© 20 millions de dollars. il est Ă©galement accusĂ© d'avoir payĂ© des frais de scolaritĂ© de membres de la famille d'officiels kazakhs et d'avoir achetĂ© pour 2 millions de dollars de bijoux.

Notes et références

  1. « Le Kazakhgate pour les nuls », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  2. « Comment une petite banque ardĂ©choise se retrouve citĂ©e dans des enquĂȘtes impliquant des acteurs clĂ©s de la prĂ©sidence Sarkozy », sur Franceinfo, (consultĂ© le )
  3. Libération, 16 octobre 2014.
  4. Le Sénat lÚve l'immunité parlementaire d'Aymeri de Montesquiou.
  5. « «Kazakhgate»: Le sénateur UDI Aymeri de Montesquiou mis en examen » (consulté le ).
  6. Édition du site internet Lepoint.fr du 9 fĂ©vrier 2015« HSBC : le bottin trĂšs mondain des Français de "SwissLeaks" », .
  7. Loore, Frédéric, Kazakhgate, Quand la mafia russe faisait son marché en Belgique, Paris Match, 9 février 2017
  8. « Kazakhgate: «Qui pouvait savoir en 1997?» », Le Soir Plus,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  9. « Kazakhgate: Kubla assure «sous serment» ne pas avoir agi dans le dossier Chodiev », Le Soir Plus,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  10. « Kazakhgate: Kubla a-t-il influencĂ© le travail de police? », Le Soir Plus,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  11. « Peu d'info disponible sur Chodiev au moment de sa demande de naturalisation », 7s7,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. Jean-Claude Matgen, « Tractebel aux sources du Kazakghate », sur La Libre.be (consulté le )
  13. « C'est qui, ce Chodiev ? », sur Le Vif,
  14. « Kazakhgate : Chodiev n'a payé que 522.500 euros pour sa transaction »,
  15. « Kazakhgate: retour sur les origines du scandale », sur RTBF (consulté le )
  16. La Libre.be, « Les experts de la commission Kazakhgate taclent la SĂ»retĂ© de l'Etat », La Libre,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  17. (nl-BE) cv, « ‘Dat wil nog niet zeggen dat lobbywerk De Decker heeft geloond’ », De Standaard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  18. « Kazakhgate: un rappel Ă  l'ordre et quelques comportements inappropriĂ©s », Focus Vif,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  19. (nl) VRT NWS, « Meerderheid en oppositie staan tegenover elkaar in de parlementaire onderzoekscommissie Kazachgate », vrtnws.be,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  20. (nl-BE) wvs, « Patokh Chodiev eist verontschuldigingen van BelgiĂ« », De Standaard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  21. (nl) VRT NWS, « Kazachgate: Patokh Chodiev wil verontschuldigingen van Belgische autoriteiten », vrtnws.be,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  22. « Comment le milliardaire kazakh Alijan Ibragimov est devenu belge », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. « Un courrier confirme le montage du Kazakhgate », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  24. « Kazakhgate: Armand De Decker a perçu 741,846 euros », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  25. « Le Kazakhgate en 10 questions », sur Le Vif, (consulté le )
  26. « Kazakhgate: un nouvel argument dans la défense de Didier Reynders », sur La Libre, (consulté le )
  27. « Commission Kazakhgate: fin de six mois d'auditions ce mardi », sur Rtbf, (consulté le )
  28. « Kazakhgate: donnant-donnant entre transaction pénale et levée du secret bancaire », sur Rtbf, (consulté le )
  29. « Kazakhgate: la transaction pénale a voyagé entre CD&V et libéraux », sur Rtbf, (consulté le )
  30. (nl) « Kazachgate: Dirk Van der Maelen haalt stevig uit naar CD&V », sur Knack, (consulté le )
  31. La Libre.be, « Kazakhgate: En moins de cinq minutes, Armand De Decker justifie son silence et quitte la commission... », La Libre,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  32. « Belgique: 1Ăšre inculpation dans l'enquĂȘte sur le Kazakhgate », sur Le Figaro, (consultĂ© le )
  33. « La princesse LĂ©a de Belgique pourrait ĂȘtre impliquĂ©e dans le Kazakhgate », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  34. « Bienvenue en ploutocratie: Kazakhgate, Afrique, rĂ©seaux
 le MR Ă  tous les Ă©tages », sur Kairos, (consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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