K48

Vers 1970, la Marine nationale lance un programme pour remplacer ses sous-marins de chasse de type Narval et Aréthuse par des sous-marins nucléaires d'attaque qui prendront le nom de classe Rubis[2].

La conception et l'entretien des réacteurs nucléaires K48, ainsi que leur approvisionnement en combustible nucléaire, est réalisé par Technicatome sous la responsabilité de la Direction des applications militaires (DAM) du commissariat à l'Énergie atomique (CEA). Le développement du réacteur K48 s'est appuyé sur des essais réalisés à Cadarache sur la Chaufferie avancée prototype mise en service en 1974[3].

Les réacteurs nucléaires K48 sont conçus selon une nouvelle architecture : la chaudière compacte sans boucle externe, le générateur de vapeur se trouve intégré dans la cuve sous le couvercle. Les gains en taille et en discrétion (moins de tuyaux, donc moins de bruit) sont dits considérables[4] - [5].

Ils doivent être rechargés tous les six à sept ans. Leur durée de vie théorique de 30 à 35 ans a été atteinte en raison du retard du programme de la classe Suffren devant succéder aux Rubis.

Profil de la classe Rubis après sa mise au niveau Améthyste.

Le réacteur K48 équipe les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) français suivants :

• Rubis mis en chantier le 11 décembre 1976. Lancé le 7 juillet 1979 à Cherbourg, admis au service actif le 23 février 1983, le Rubis devait être retiré vers juillet 2017 mais il a été prolongé en raison du retard de livraison de son successeur, le Suffren.
• Saphir
• Casabianca
• Émeraude
• Améthyste
• Perle

• Liste des réacteurs nucléaires en France
• Propulsion nucléaire navale
• K15