Classe Aréthuse
La classe Aréthuse désigne une série de quatre sous-marins d'attaque à propulsion classique conçus en France dès 1949 pour la Marine nationale française. Ils étaient référencés comme « Sous-marins de chasse » par la Marine nationale et communément appelés les « 400 tonnes ».
Classe Aréthuse | |
L'Argonaute à la Cité des sciences | |
Caractéristiques techniques | |
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Type | Sous-marin |
Longueur | 49,6 m[1] |
Maître-bau | 5,8 m |
Tirant d'eau | 10 m |
Déplacement | Surface: 543 tonnes En plongée: 669 tonnes |
Propulsion | 1 hélice 2 moteurs SEMT Pielstick de 12 cylindres 160 accumulateurs au plomb |
Puissance | Diesel : 1 060 ch Électrique: 1 300 ch |
Vitesse | Plongée : 16 nœuds (30 km/h) Schnorchel : 7 nœuds (13 km/h) Surface : 12,5 nœuds (23 km/h) |
Profondeur | Plus de 200 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 tubes lance-torpilles de 550 mm |
Autres caractéristiques | |
Équipage | 6 officiers 24 hommes d'équipage |
Histoire | |
Constructeurs | Cherbourg |
A servi dans | Marine nationale |
PĂ©riode de construction |
1955 - 1960 |
PĂ©riode de service | 1958 - 1982 |
Navires construits | 4[2] |
Navires désarmés | 3 |
Navires préservés | 1 |
Conception
Petits, discrets et très silencieux, leur mission principale était la lutte anti-sous-marine en zone côtière et dans les passages resserrés. À la fin de leur carrière, ils ont contribué à la constitution de la Force océanique stratégique en servant de plate-forme d'entraînement pour les équipages.
Ils étaient armés de quatre tubes lance-torpilles d'étrave et pouvaient embarquer huit torpilles courtes ou mines (quatre dans les tubes et quatre en réserve au poste avant).
Construits à Cherbourg, ils ont toujours été basés en Méditerranée, à Mers el-Kébir au début de leur carrière, puis à Toulon[3].
Ces sous-marins constituèrent une étape majeure de la reconstitution des forces sous-marines françaises après la Seconde Guerre mondiale, mais leur spécialisation et les limitations imposées par leur taille devaient restreindre leur nombre au profit de sous-marins plus polyvalents et plus lourds : les sous-marins de type Daphné (les « 800 tonnes »), construits pour les marines française, pakistanaise, portugaise, espagnole et sud-africaine.
Sous-marins
Nom et numéro de coque | Mise à l'eau[2] | Achevé | Destin |
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Aréthuse (S635) | Désarmé en | ||
Argonaute (S636) | Désarmé en 1982 - préservé comme musée à la Cité des sciences à Paris | ||
Amazone (S639) | Désarmé en | ||
Ariane (S640) | Désarmé en |
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, J.-M. Roche, , 591 p. (ISBN 2-9525917-1-7)
Liens externes
- « Les sous-marins de chasse du type Aréthuse », sur Net Marine
- « Sous-marin de chasse Aréthuse », sur Net Marine
- « Sous-marin Aréthuse : Caractéristiques techniques », sur Net Marine