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Jules-Léon Perrichon

Jules-Léon Perrichon (1866-1946) est un graveur et peintre français.

Jules-Léon Perrichon
Autoportrait au crayon (avant 1933)[1].
signature de Jules-Léon Perrichon
Signature

Biographie

Léon Jules Perrichon est né le 30 septembre 1866 à Paris au 40 rue de l'Ouest, fils de Georges-Léon-Alfred Perrichon (1830-1907), graveur, et de Caroline Florine Devarennes[2].

Formé à la gravure sur bois par son père et à la peinture par Jean-Léon Gérôme, il expose pour la première fois au Salon des artistes français en 1884, montrant deux gravures sur bois, dont une d'après Prosper Marilhat[3]. Il en devient membre, y exposant régulièrement jusqu'en 1894, et obtenant une médaille en 1890. À compter de 1898, il devient membre de la Société nationale des beaux-arts, et se produit à leur salon régulièrement jusqu'en 1910. En plus de gravures sur bois parfois originales, il y présente des dessins et des aquarelles. En 1904, il montre son travail au Salon d'Automne dont il est membre fondateur et associé, y organisant des expositions autour de graveurs dont Francis Seymour Haden (1910).

Il est proche de l'atelier collectif d'Auguste Lepère, Tony Beltrand et Eugène Dété et de la « Corporation française des graveurs sur bois »[4]. Il collabore à la revue L'Image (avril-mai 1897), La Revue blanche (1903) et La Plume (1903-1907).

En 1901, il commence à travailler pour les éditions Édouard Pelletan qui se prolongera durant près de trente ans. En 1904, paraît un numéro-spécimen de L'Image, nouvelle formule proposée par René Blum et G. d'Hostingue, avec pour directeur artistique Daniel Vierge. Perrichon y interprète une suite de dessins d'Auguste Rodin.

De 1905 à 1925, Perrichon travaille à Andeville (Oise), dans une maison-atelier appartenant à son père, et y donne des cours de dessin pour adulte[2].

Au début des années 1920, il rejoint la Société de la gravure sur bois originale[5].

En 1929, il est nommé membre correspondant de la Société des illustrateurs de livres d'art de Leipzig[2].

Le 29 décembre 1932, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, son parrain étant Georges Bastard, et son adresse parisienne est mentionnée au 166 avenue de Suffren[2].

Il meurt à Andeville (où son atelier avait été dévasté pendant l'Occupation), fin octobre 1946[6].

Œuvre

Estampe

Le Château de La Brède, bois, 1920.

En France, le Centre national des arts plastiques (Paris) conserve 15 gravures[7]. On compte aussi des gravures dans les collections du musée Carnavalet et du Petit Palais[8].

Peinture et dessin

Ouvrages illustrés

Références

  1. Pontramier (1933), frontispice en hors-texte.
  2. « Cote 19800035/745/84548 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  3. Fiche exposant SAF 1885, Base salons du musée d'Orsay.
  4. Notice d'autorité sur data.bnf.fr, en ligne.
  5. Frits Lugt : « Société de la Gravure sur bois originale » (1956), sur marquesdecollections.fr / Fondation Custodia.
  6. [Nécrologie], Le Monde, Paris, 2 novembre 1946 — en ligne.
  7. Moteur de recherche, Catalogue en ligne du CNAP.
  8. Moteur de recherche, catalogue en ligne de Paris-Musées.
  9. Notice, Catalogue en ligne du musée Rodin.
  10. Notice, Catalogue en ligne de la RMN.
  11. Beauvais, notice des collections du musée, Cité de la Musique.
  12. Intérieur, notice sur webmuseo.com.

Annexes

Bibliographie

  • Pierre Pontramier, Jules-Léon Perrichon, portrait de l'auteur, préface de Claude Aveline, collection « Les Artistes du livre » no 24, Paris, Henry Babou, 1933.
  • Agnès de Belleville de Vorges, Dictionnaire des graveurs de la Société de la gravure sur bois originale (1911-1935), éd. L'Échelle de Jacob, 2001, 240 notices d'artistes.

Liens externes

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