Daniel Vierge
Daniel Urrabieta Ortiz y Vierge, dit Daniel Vierge, né le à Madrid et mort le à Boulogne-sur-Seine, est un peintre, illustrateur et aquarelliste espagnol qui fit carrière principalement en France[1].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 53 ans) Boulogne-Billancourt |
Nom de naissance |
Daniel Urrabieta Vierge |
Nationalité | |
Activités | |
Lieu de travail |
France (- |
Père |
Vicente Urrabieta (d) |
Fratrie |
Samuel Urrabieta (d) |
Biographie
Fils de l'illustrateur espagnol Vicente Urrabieta Y Ortiz, et de Juana Vierge de la Vega, Daniel Vierge est formé à l'École des beaux-arts de Madrid avant de s'installer à Paris en 1869 avec sa famille. Il signe du nom de sa mère.
En 1870, à l’invitation de Charles Yriarte, il travaille pour Le Monde illustré, dont il devient, avec Edmond Morin, l’un des illustrateurs vedettes. En 1874, il s’oriente vers l'illustration de livres : Victor Hugo (L’Année terrible), François-René de Chateaubriand, Jules Michelet, Francisco de Quevedo y Villegas, mais aussi les Contes extraordinaires d'Edgar Poë[2].
Ses dessins sont gravés sur bois par Fortuné Méaulle et Clément-Édouard Bellenger, entre autres, mais c’est avec Auguste Lepère qu’il conduit une collaboration étroite et efficace, fondant avec lui et deux autres artistes, Félix Bracquemond et Tony Beltrand, la revue L'Estampe originale, en 1889.
En 1902, il réside au 29 rue Gutenberg à Boulogne sur Seine.
Ĺ’uvres
Estampes
- Bataille de Forbach (Spikeren), parue dans Le Monde illustré, 1870[3]
Ouvrages illustrés
- Victor Hugo, L'année terrible, recueil de poèmes, Michel Lévy frères, illustrée par Léopold Flameng, Daniel Vierge et Victor Hugo, 1874
- Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1876[4]
- Victor Hugo, L'Homme qui rit, 1876[5]
- François-René de Chateaubriand, Les Aventures du dernier Abencerage, Édouard Pelletan Éditeur, 1897[6]
- Auguste Florian Jaccaci (1856-1930), Arsène Alexandre (préface), Au pays de Don Quichotte, éd. Hachette, 1901.
- Francisco de Quevedo, Pablo de Ségovie, el gran tacano, illustré de 120 dessins par Daniel Vierge, 1902[7]
- Prosper Mérimée, Colomba, illustré de 63 compositions gravées par Noël et Paillard, Libraire L Conquet, L. Carteret et Cie, successeurs, 1904
- Jules Michelet, De la Révocation de l'édit de Nantes à la guerre des Cévennes, 1985 (réédition)[8]
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Noël Clément-Janin, Daniel Vierge, Paris, Jules Meynial, 1929.
- Rémi Blachon, La gravure sur bois au XIXe siècle, Les éditions de l'amateur, 2001
- Jules Adolphe de Marthold, Daniel Vierge: sa vie, son Ĺ“uvre, Paris, H. Floury, , 258 p. (lire en ligne).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Musée d'Orsay
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) National Gallery of Art
- (en) National Gallery of Victoria
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- (es) Victoria Durá Ojea, « Daniel Urrabieta Vierge », sur Diccionario biográfico español, Madrid, Real Academia de la Historia, (consulté le ).