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Judith Weir

Judith Weir, née le à Cambridge, est une compositrice britannique, maître de musique de la reine depuis 2014[1].

Judith Weir
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Ĺ’uvres principales
The Welcome Arrival of Rain (d)

Biographie

Judith Weir naît à Cambridge, en Angleterre, de parents écossais. Elle étudie au North London Collegiate School et parallèlement en privé avec John Tavener[2] - [3], la musique par ordinateur avec Barry Vercoe au MIT en 1973 et avec Robin Holloway au King's College (Cambridge)[4]. Elle est diplômée (BA) en 1976 et complète sa formation avec Gunther Schuller et Olivier Messiaen à Tanglewood grâce à une bourse[2].

De 1976 à 1979, elle est compositeur en résidence et puis enseigne à l'université de Glasgow (1979–1982) puis chercheuse en arts créatifs au Trinity College de Cambridge (1983–1985), compositeur en résidence à Glasgow (1988–1991)[2]. De 1995 à 2000, elle est directrice artistique du Spitalfields Festival de Londres[2]. Elle occupe le poste de compositrice en résidence à l'Orchestre symphonique de Birmingham. De 2006 à 2009, elle est professeure invitée de composition à l'université de Cardiff.

En 2005, Judith Weir est nommée commandeur de l'ordre de l'Empire britannique pour services rendus à la musique. Le , The Guardian annonce sa nomination en tant que Maître de musique de la reine, en remplacement de Sir Peter Maxwell Davies (dont le mandat expirait en )[5]. La nomination officielle est publiée le [6].

Judith Weir est membre de l'Incorporated Society of Musicians.

En 2018, elle a été élue membre honoraire de la Royal Society of Edinburgh[7].

Prix et récompenses

DĂ©coration

Style

Sa musique s'inspire souvent des sources de l'histoire médiévale, ainsi que des histoires traditionnelles et de la musique écossaise. Même si elle acquiert une reconnaissance internationale pour ses œuvres orchestrales et de chambre, Judith Weir est surtout connue pour ses opéras et ses œuvres théâtrales.

Le langage musical de Weir est plutĂ´t conservateur, avec un « talent pour donner Ă  des idĂ©es musicales simples un air de mystĂ©rieux »[8]. Son premier travail sur scène, The Black Spider, Ă©tait un opĂ©ra en un acte qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă© Ă  Canterbury en 1985 sur le modèle du roman de Jeremias Gotthelf du mĂŞme nom . Elle a par la suite Ă©crit un autre "micro-opĂ©ra", trois opĂ©ras complets et un opĂ©ra pour la tĂ©lĂ©vision. En 1987, son premier opĂ©ra, Une nuit Ă  l'opĂ©ra chinois, est crĂ©Ă© pour la première fois Ă  l' opĂ©ra Kent . Cela a Ă©tĂ© suivi de trois autres opĂ©ras complets, The Vanishing Bridegroom (1990), Blond Eckbert (1994), ce dernier commandĂ© par l'English National Opera[9] et Miss Fortune (Achterbahn) (2011). En 2005, son opĂ©ra pour la tĂ©lĂ©vision, Armida, a Ă©tĂ© crĂ©Ă© pour la première fois sur Channel Four au Royaume-Uni. Le travail a Ă©tĂ© fait en coopĂ©ration avec Margaret Williams[10]. Les Ĺ“uvres commandĂ©es par Weir incluent notamment Woman life song (2000) pour Jessye Norman et We are Shadows (1999) pour Simon Rattle. En , Weir Ă©tait au centre du week-end annuel de la BBC consacrĂ© aux compositeurs au Barbican Centre de Londres. Les quatre jours de programme se sont terminĂ©s par la première reprĂ©sentation de sa nouvelle commande, Concrete, un motet choral. Le sujet de cette pièce a Ă©tĂ© inspirĂ© par le bâtiment Barbican lui-mĂŞme - elle le dĂ©crit comme «une excavation imaginaire du Centre Barbican, creusant Ă  travers 2 500 ans de dĂ©combres historiques»[11].

La première représentation publique de l'arrangement de Weir sur l'hymne national du Royaume-Uni, God Save the Queen, a été réalisée lors de la réinhumation du roi Richard III à la cathédrale de Leicester le .

Ĺ’uvres

Opéras

  • The Black Spider (6 mars 1985, Canterbury)
  • The Consolations of Scholarship (5 mai 1985, Durham)
  • A Night at the Chinese Opera (8 juillet 1987, Cheltenham)
  • The Vanishing Bridegroom (1990, Glasgow)
  • Blond Eckbert (20 avril 1994, Londres)
  • Armida (2005, Ă©mission pour la chaĂ®ne de tĂ©lĂ©vision Channel 4)
  • Miss Fortune (Achterbahn) (21 juillet 2011, Bregenzer Festspiele)

Le , son premier opéra depuis 17 ans, Miss Fortune (Achterbahn), est créé au Festival de Bregenz en Autriche, en co-production avec le Royal Opera House de Covent Garden.

L'opéra adapte un conte sicilien en une parabole contemporaine[8]. Gerhard R. Koch écrit dans le journal Frankfurter Allgemeine le :

« La musique de Judith Weir, qui a également écrit le livret de son opéra, n'est ni avant-gardiste, ni expérimentale, mais a un style folklorique très marqué avec des voix cantabile similaires à celles de Britten, sans être rétrograde. Tonalité et atonalité ne sont pas appliquées de manière strictement antithétiques, mais les conceptions des minimalistes américains Steve Reich et Terry Riley sont très présentes. Cette musique a une couleur et une impulsion rythmique, elle crée des sons caractéristiques sans se perdre dans les modèles descriptifs. »

Miss Fortune est monté à Londres en , recueillant au moins deux critiques négatives. Edward Seckerson dans The Independent qualifie l'opéra de « stupide et naïf », « un gaspillage de talents et de ressources », sur un « livret qui oscille entre la banalité et le comique involontaire, plein de truismes et de métaphores maladroites ». Andrew Clements écrit dans The Guardian que cet opéra, « long deux heures est une suite de tableaux caricatural, sans force dramatique »[8].

La première américaine de Miss Fortune, prévue à l'origine en 2011 par l'opéra de Santa Fe, devait faire partie de sa saison 2014, mais pendant l'été 2012, on décide que le spectacle sera remplacé par la première nord-américaine de Dr Sun Yat-sen de Huang Ruo[12].

Autres Ĺ“uvres principales

  • King Harald's Saga (1979, pour soprano, chantant 8 rĂ´les)
  • Concerto pour piano (1997)
  • We Are Shadows (1999, pour chĹ“ur et orchestre)
  • woman.life.song (2000, crĂ©ation par Jessye Norman au Carnegie Hall)
  • The welcome arrival of rain (2001, pour orchestre)
  • Tiger Under the Table (2002)
  • Deuxième trio avec piano (2003–2004)
  • Drop down, ye heavens, from above

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Judith Weir » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Queen's new composer Judith Weir hails 'boss' », The Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Grove 2001.
  3. (en) Richard Morrison, « The wonderful Judith Weir – With a Barbican weekend devoted to her music, the composer Judith Weir is being feted as never before », The Times & Sunday Times Archives, Londres, Times Newspapers,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Baker 1995, p. 4543.
  5. (en) Robert Booth, "Judith Weir to be appointed first female master of Queen's music", The Guardian (London), 29 June 2014. Retrieved 2 July 2014
  6. (en) « Judith Weir appointed Master of the Queen’s Music », sur musicsalesclassical.com (consulté le ).
  7. (en) « Ms Judith Weir HonFRSE - The Royal Society of Edinburgh », The Royal Society of Edinburgh,‎ (lire en ligne).
  8. (en) Andrew Clements, « Miss Fortune – review », The Guardian, Londres,‎ (lire en ligne).
  9. Opera Glass
  10. Chester Novello
  11. « Musical Work rises from the concrete Barbican », London Evening Standard,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Communiqué de presse de l'Opéra de Santa Fe, 22 août 2012.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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