Juan Costa
Juan Costa Climent, né le à Castellón de la Plana, est un homme politique espagnol membre du Parti populaire (PP). Il est ministre de la Science entre et .
Juan Costa | |
Juan Costa, le . | |
Fonctions | |
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Ministre espagnol de la Science et de la Technologie | |
– (7 mois et 14 jours) |
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Président du gouvernement | José María Aznar |
Gouvernement | Aznar II |
Prédécesseur | Josep Piqué |
Successeur | María Jesús San Segundo (Science) José Montilla (Technologie) |
Biographie | |
Nom de naissance | Juan Costa Climent |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Castellón de la Plana (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | Parti populaire |
Diplômé de | Université de Navarre |
Profession | Avocat |
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Ministres de la Science espagnols | |
Biographie
Un jeune parlementaire
Il obtient une licence de droit à l'université de Navarre puis devient avocat. Il se spécialise avec un master de conseil juridique aux entreprises, après quoi il rejoint le groupe Ernst & Young[1].
À l'occasion des élections législatives anticipées du 6 juin 1993, le Parti populaire choisit de l'investir à 28 ans tête de liste dans la province de Castellón. Pour ce premier mandat au Congrès des députés, il siège à la commission de l'Économie, du Commerce et des Finances, dont il est premier secrétaire entre et [2].
Secrétaire d'État d'Aznar
Il est réélu au cours des élections législatives anticipées du 3 mars 1996, qui voient le PP l'emporter avec une majorité relative. Le suivant, à 31 ans, il est nommé secrétaire d'État aux Finances du ministère de l'Économie et des Finances par le conseil des ministres[3]. Il démissionne alors de son mandat parlementaire.
Il est à nouveau candidat dans sa province natale lors des élections générales du 12 mars 2000. Pour s'opposer à lui, les socialistes investissement le secrétaire à la Politique économique du PSOE Jordi Sevilla. Réélu, il renonce rapidement à siéger au Congrès après que le conseil des ministres l'a nommé secrétaire d'État au Commerce et au Tourisme du ministère de l'Économie le [4].
Ministre de la Science
Après la démission de Mariano Rajoy, nommé secrétaire général du PP et candidat à la présidence du gouvernement, José María Aznar procède à un remaniement ministériel le 4 septembre 2003. À cette occasion, Juan Costa est nommé ministre de la Science et de la Technologie en remplacement de Josep Piqué[5].
Pour les élections générales du 14 mars 2004, il est une fois encore tête de liste dans la province de Castellón. À l'issue du scrutin, le PP est renvoyé dans l'opposition, tandis que le chef de file socialiste dans la province, Jordi Sevilla, entre au gouvernement. Il devient ainsi deuxième vice-président de la commission des Affaires étrangères[6].
Entre député et conseiller de Rato
Au début du mois d'octobre, il est élu par le congrès du PP membre du comité exécutif national mais refuse le poste de secrétaire à l'Économie et à l'Emploi, alors qu'il était le seul représentant de la Communauté valencienne susceptible d'exercer une responsabilité dans le parti[7]. D'ailleurs à la fin du mois, il remet sa démission du Congrès pour devenir conseiller pour l'Amérique latine auprès du directeur général du FMI Rodrigo Rato, dont il est extrêmement proche puisqu'il a été pendant sept ans et demi son ministre de tutelle[8].
À l'approche des élections législatives du 12 mars 2008, il est choisi par Mariano Rajoy pour occuper le poste de coordinateur du programme électoral du Parti populaire[9]. Il est ensuite investi, une nouvelle fois, tête de liste dans la province de Castellón[10].
Candidature avortée au congrès de Valence
Réélu alors que le PP est de nouveau battu, il refuse en avril d'être secrétaire général du groupe parlementaire, à la suite d'une proposition de Mariano Rajoy[11]. Issu du secteur modéré du parti, il envisage alors de se présenter à la présidence contre Rajoy lors du congrès à venir, cette candidature étant vue avec bienveillance par Esperanza Aguirre et les « durs » du PP[12]. Cependant, il annonce lors d'une interview à El Mundo le qu'il n'a pas l'intention d'être candidat pour diriger le PP[13].
Retrait de la vie politique
À l'issue du congrès, il n'est pas reconduit par Rajoy au comité exécutif national, qui ne lui pardonne pas d'avoir envisagé de se présenter face à lui[14]. Il démissionne de son mandat parlementaire et se retire de la vie politique en , pour devenir directeur de la division Changement climatique de Ernst & Young[15].
Notes et références
- (es) « El nuevo Gobierno – Juan Costa Climent, secretario de Estado de Hacienda », El País,le
- (es) « Costa Climent, Juan », fiche biographique de la Ve législature, site du Congrès des députés
- (es) « Real Decreto 778/1996, de 7 de mayo, por el que se nombra a don Juan Costa Climent Secretario de Estado de Hacienda. », Bulletin officiel de l'État du
- (es) « Real Decreto 675/2000, de 5 de mayo, por el que se nombra a don Juan Costa Climent Secretario de Estado de Comercio y Turismo. », Bulletin officiel de l'État du
- (es) « Aznar compensa con su ajuste a Rato y Arenas », El País,le
- (es) « Costa Climent, Juan », fiche biographique de la VIIe législature, site du Congrès des députés
- (es) « Camps consolida su liderazgo territorial en el PP frente a Zaplana », El País,le
- (es) « Costa renuncia al escaño para aceptar el cargo de consejero del FMI », El País,le
- (es) « Camps se emplea a fondo en dar una imagen de unidad en el PP », El País,le
- (es) « Pons lidera la lista por Valencia del PP tras la negativa de Barberá », El País,le
- (es) « Pizarro y Costa rechazan ocupar cargos de relieve en el PP », El País,le
- (es) « Costa sopesa su alternativa con Aguirre y ésta la ve con buenos ojos », El País,le
- (es) « Costa se rinde y los suyos se escudan en la presión de los barones y el 'aparato' », El País,le
- (es) « El líder fulmina a los críticos », El País,le
- (es) « Juan Costa pasa a la empresa privada y renuncia a su escaño del PP », El País,le