Journal des dames et des modes (1912-1914)
Le Journal des dames et des modes est une revue de mode française illustrée fondée en juin 1912 et disparue en août 1914, qui paraissait trois fois par mois.
Journal des dames et des modes | |
Différentes livraisons parues en 1913. | |
Pays | France |
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Langue | français |
Format | in-8 |
Genre | Revue illustrée de mode |
Fondateur | Tommaso Antongini |
Date de fondation | juin 1912 |
Date du dernier numéro | août 1914 |
Éditeur | Aux bureaux du Journal des Dames |
Ville d’édition | Paris |
RĂ©dacteur en chef | Jacques de Nouvion |
Histoire
Ce titre est repris d'un périodique français de mode, fondé en 1797 et disparu en 1839. En guise d'hommage, au moins deux planches sont reproduites de l'ancienne revue de La Mésangère, dont la nouvelle édition imite le style de présentation.
Le Journal est fondé par Tommaso Antongini (1877-1967), secrétaire de Gabriele D'Annunzio, et le journaliste revuiste Jacques de Nouvion (1880-1918)[1], qui formèrent dans ce but une société en commandite le à Paris[2]. La première livraison sort à Paris le .
Elle se présente sous la forme d'un album non cousu contenant entre autres des planches d'illustrations rehaussées au pochoir, une série intitulée « Costumes parisiens », représentant des femmes, mais aussi des hommes et des enfants, portant des habits conçus par des grands couturiers. Les dessins sont principalement exécutés par George Barbier, mais d'autres artistes furent associés comme Léon Bakst, B. Berty, Bernard Boutet de Monvel, Roger Broders, Jan van Brock, Umberto Brunelleschi, H. Robert Dammy, Étienne Drian, Abel Faivre, Marie-Madeleine Franc-Nohain, Xavier Gosé, Paul Iribe, Kriegck, Victor Lhuer, Pierre Legrain, Charles Martin, Fernand Siméon, Ismael Smith, Armand Vallée et Gerda Wegener.
Chaque cahier illustré était tiré à moins de 1 300 exemplaires. Le dernier paraît le . L'ensemble représente 186 cahiers, dont deux hors-séries.
Le premier numéro est préfacé par Anatole France qui resitue le titre dans la lignée de celui de La Mésangère. Les chroniques sont signées Robert de Montesquiou, Robert de Flers, Marcelle Tinayre, René Boylesve et sont également publiés des poèmes de Jean Cocteau, Anna de Noailles, Lucie Delarue-Mardrus. La direction de la rédaction est exercée par Jacques de Nouvion et le siège parisien était au 62 rue La Boétie.
RĂ©ception critique
La sortie de ce périodique fut saluée par Le Gaulois du sur sa une dans le « Bloc note parisien »[3].
Planches
- Costume tailleur du matin..., par Marie-Madeleine Franc-Nohain
pl. 58, 1913 - Costumes pour un ensemble, par Bernard Boutet de Monvel
pl. 121, 1913
Notes et références
- Jacques Georges Pierre Brillard de Nouvion, né le 10 juillet 1880 à Paris, fut dès l'âge de 14 ans chroniqueur au Rappel, puis fondateur en 1900 de la Chronique des livres, collaborateur à Femina à partir de 1902 (source : Le Journal du 21 février 1905 en ligne).
- « Jacques de Nouvron (sic), Antongini et Cie », Archives commerciales de la France, mai 1912, p. 699.
- Le Gaulois, 2 juillet 1912, p. 1, en ligne sur Gallica.