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Joseph Kabris

Joseph Kabris, né à Bordeaux en 1780, mort à Valenciennes le , prénommé parfois Jean-Baptiste, et orthographié Cabri, Cabry, Cabris, Kabrit ou Cadiche, est un matelot bordelais, naufragé aux ßles Marquises en 1795, accueilli par les habitants et tatoué sur tout le corps pour marquer son appartenance à la tribu des Te I'i. Embarqué sur un bateau russe de passage dans l'ßle en 1804, il est présenté dans les cours d'Europe comme objet de curiosité, il tombe dans la misÚre et doit s'exhiber dans les foires avant de mourir de maladie, à 42 ans, dans le nord de la France.

Joseph Kabris
Gravure de 1832 : Jules Verreaux,
Cabri français naturalisé à Noukhaïwa.
Biographie
Naissance

Bordeaux
DĂ©cĂšs

Valenciennes
Nationalité
Française
Domiciles
Activité
Marin et artiste de foire

Biographie

Il y a peu d'information sur la jeunesse de Kabris, hormis celles qui proviennent de différentes brochures, éditées par ses soins, au contenu autobiographique, probablement dictées, Kabris étant sans doute illettré.

Matelot

Il indique avoir naviguĂ© trĂšs jeune, Ă  l'Ăąge de 14 ans[1], en embarquant Ă  bord du corsaire d’État Dumouriez, commandĂ© par le capitaine Renault. Un galion espagnol chargĂ© de piastres est capturĂ© aprĂšs un dur combat et un abordage. Le capitaine du navire espagnol est tuĂ©. Sur le point de ramener « cette riche prise en riviĂšre de Bordeaux », leur navire est capturĂ© par une escadre anglaise de six vaisseaux et une frĂ©gate. Kabris est fait prisonnier et envoyĂ© sur les pontons de Portsmouth pendant 15 mois[2]. Il reprend du service dans les armĂ©es royales et participe Ă  des escarmouches dans la rĂ©gion de Quiberon. Il est blessĂ© durant les combats, gagne Ă  la nage la frĂ©gate anglaise Le Diamant (capitaine Smith) qui mouille dans la rade. TransportĂ© en Angleterre, il guĂ©rit de ses blessures et reprend du service sur un baleinier, commandĂ© par le capitaine Kuite. Il quitte Portsmouth le pour le Pacifique[3] sur le brick anglais le London (capitaine Gardner). Il prĂ©tend que son bĂątiment fait naufrage devant Nuka-hiva (Ăźles Marquises) et qu'il rĂ©ussit Ă  rejoindre la terre avec un matelot anglais nommĂ© Robert (Edward Robarts), qui ne restera pas son ami[4]. Cette version est contredite par celle de Robarts qui se dit, non pas naufragĂ© avec Kabris, mais dĂ©serteur en dĂ©cembre 1798 d'un baleinier anglais, le New Euphrates, venu rĂ©parer les avaries d'une tempĂȘte aux Marquises. En rĂ©alitĂ©, en mars 1798, Kabris dĂ©serte en compagnie d'un marin anglais nommĂ© Walker[5] et se rĂ©fugie sur l'ile de Nuku Hiva.

Naufragé aux iles Marquises

Tatouage du juge.
Tatouage du juge.

Kabris, qui pensait ĂȘtre tuĂ© par les anthropophages, est intĂ©grĂ© dans la tribu des Te I'i, dans la vallĂ©e de Meau. Plusieurs tribus cohabitent dans l'ile et sont constamment en guerre[6]. Kabris s'illustre dans cet exercice[5]. AprĂšs un premier mariage infructueux, il se remarie avec la fille du roi. Le roi de Nuka-Hiva prend son gendre en affection, le tatoue lui-mĂȘme sur la figure et sur tout le corps. Il le nomme « grand juge de tout le pays », avec le tatouage correspondant (mĂ©hĂąma : soleil sur les deux paupiĂšres de l’Ɠil droit[3]).

En mai 1804 le capitaine Johann Adam von Krusenstern, qui effectue un voyage autour du monde, dĂ©barque dans l'ile. Il est heureux de trouver l'anglais Roberts (aussi nommĂ© Robarts) et le français Kabris (nommĂ© Cabri) pour lui servir de guides et d’interprĂštes. C'est Krusenstern et le naturaliste de l'expĂ©dition, Georg Heinrich von Langsdorff, qui dĂ©crivent l'inimitiĂ© qui oppose les deux hommes et donnent des informations sur Kabris, « devenu tout Ă  fait Nukahivien », avec ses tatouages, son art de la natation et son comportement de guerrier. Il prĂ©tend toutefois ne pas ĂȘtre devenu anthropophage, ce dont Langsdorff n'est pas persuadĂ©. Krusenstern constate que Kabris a presque oubliĂ© sa langue maternelle, alors qu'il parle assez bien l'anglais[7]. Ses souvenirs reviennent, et il peut donner le nom de son pĂšre et sa ville d'origine (Bordeaux) qu'il Ă©voque de maniĂšre un peu Ă©nigmatique : « Beaucoup de chandelles, beaucoup de violons, beaucoup de musique, les madames, les mademoiselles »[8].

Objet de curiosité en Europe

  • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
    Joseph Kabris (nommé Jean Baptiste Cabri), illustration extraite de l'ouvrage de F. Shoberl, R. Ackermann, Londres,1824, p.282.
  • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
    Exposition « Tatoueurs, tatoués » au Musée du quai Branly, Paris, juin 2015.
  • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
    Habitant de l'ile de Mendosa, vers 1824.

Le , Kabris est embarquĂ©, peut-ĂȘtre par surprise, sur le navire russe vers le Kamtchatka. En cours de route, il refuse de dĂ©barquer dans l'ile d'HovaĂŻhi (HawaĂŻ) dont il ne comprend pas la langue[9]. Il arrive fin aoĂ»t 1804 au Kamtchatka. Sans connaĂźtre le russe, il traverse la SibĂ©rie pour rejoindre Saint-PĂ©tersbourg. Avec ses tatouages, il est prĂ©sentĂ© comme une curiositĂ© au tsar Alexandre Ier qui le garde pendant treize ans Ă  son service comme maĂźtre de natation Ă  l’école navale de Kronstadt.

Il y refait sa vie, en Ă©pousant une Française prĂ©nommĂ©e Ariane. Il frĂ©quente le journaliste et Ă©crivain FaddeĂŻ Boulgarine qui rapporte, dans ses mĂ©moires, qu'il « parle un mauvais mĂ©lange de russe et de français difficile Ă  suivre auquel il mĂȘle la langue des sauvages »[10].

En 1817, il revient en France dans un bùtiment de l'escadre russe. Il débarque à Calais le [2]. Il est présenté par le Duc de Richelieu au roi Louis XVIII, qui ne lui accorde qu'une gratification de 300 francs[11]. Pour gagner sa vie, habillé en roi de Nuka-Hiva, et parlant le marquisien, Kabris montre ses tatouages dans les foires, fait publier des opuscules racontant sa vie et imprimer une gravure le représentant couvert de ses attributs royaux, qu'il vend aux curieux venus le voir dans ses exhibitions[12]. Il espÚre ainsi pouvoir acheter des outils de labour et des graines, pour les apporter « aux peuples Noukaïviens »[2], rejoindre la famille qu'il a laissé à l'ile de Mendoça (Marquises) et régner sur son ßle : « On est digne de gouverner le peuple dont on fait le bonheur », écrit-il dans une de ses brochures[3].

Mais frappĂ© par la maladie, il ne peut rĂ©aliser son projet et meurt le Ă  l’hĂŽpital de Valenciennes, Ă  42 ans, un jour aprĂšs avoir racontĂ© ses aventures Ă  un avocat de Valenciennes, directeur d'un journal[13] - [14].

Postérité

Joseph Kabris est mentionné sur un ton narquois dans la presse de son époque alors qu'il s'exhibe au « Cabinet des Illusions, Cour des Fontaines, prÚs le Palais Royal » à Paris[15] - [16].

En 1938 parait dans le journal Le Petit Marseillais un article rapportant « l'aventure tragi-comique de Joseph Kabris, matelot bordelais »[17].

Le texte de Kabris est Ă  mettre en regard avec le journal d'Edward Robarts, dont la version est un peu diffĂ©rente puisqu'il se dit dĂ©serteur en dĂ©cembre 1798 d'un baleinier anglais, le New Euphrates, recueilli par les habitants de Tahuata puis adoptĂ© par ceux de Hiva‘oa et de Nukuhiva. Son rĂ©cit est un tĂ©moignage de la vie quotidienne aux Ăźles Marquises, des fĂȘtes, des guerres et des famines. Robarts quitte l’archipel des Marquises en fĂ©vrier 1806 avec Hina‘oteata et leur enfant pour une nouvelle vie, Ă  Tahiti d’abord comme distillateur d’alcool Ă  la pointe VĂ©nus, puis en Malaisie comme majordome, aux Indes enfin, comme marchand de sable et policier Ă  Calcutta. Mais ce Robarts est bien celui que Kabris appelle « Roberts ».

Le pĂšre Patrick O'Reilly, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la SociĂ©tĂ© des ocĂ©anistes, commente ces deux rĂ©cits, y voyant les premiers regards ethnologiques portĂ© sur cet archipel. Ils sont des auxiliaires indispensables au capitaine Johann Adam von Krusenstern lors de son passage aux Marquises, grĂące Ă  leur connaissance de la langue et des coutumes locales. Ils sont les premiers Ă  rĂ©vĂ©ler les mƓurs anthropophages des habitants, que n'avaient pas relevĂ©es le capitaine Cook, ni son naturaliste Forster lors du deuxiĂšme voyage de l'expĂ©dition (1774), ni le capitaine Marchand en 1791. Le capitaine Krusenstern note : « Les deux EuropĂ©ens que nous avons trouvĂ©s Ă  Noukahiva, et qui avaient vĂ©cu plusieurs annĂ©es dans cette Ăźle, se sont accordĂ©s Ă  dire que les habitants sont dĂ©pravĂ©s, barbares, et, sans excepter mĂȘme les femmes, cannibales dans toute l'Ă©tendue du terme »[18]. Il prend soin de la vĂ©rifier en examinant les crĂąnes fracassĂ©s de leurs victimes. C'est aussi sur leurs indications que le capitaine Krusenstern Ă©value, en 1804, Ă  16 000 individus la population de Nuka-Hiva[19].

Bibliographie

Brochures autobiographiques éditées par Joseph Kabris

Sources anciennes

  • (en) Dr. Karl Espenberg, « Journal of the voyage from Brazil to Kamtchtka », Philosophical magazine, vol. 22,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  • (en) captain von Krusenstern, « letters : july 19, august 20 1804 », Philosophical magazine, vol. 22,‎ , p. 115-120 (lire en ligne)
  • « "Un individu auquel il est arrivĂ© des aventures curieuses..." », Le Moniteur universel,‎ , p. 716 (lire en ligne)
  • « "Le Sieur Cabris, ramenĂ© en France..." », Gazette de Lausanne,‎ (lire en ligne)
  • Adam Johann von Krusenstern, Voyage autour du monde fait dans les annĂ©es 1803, 1804, 1805 et 1806 par les ordres de sa majestĂ© impĂ©riale Alexandre Ier, empereur de Russie, sur les vaisseaux "la Nadiejeda" et "la Neva", commandĂ©s par M. de Krusenstern. Tome 1, Gide fils, (lire en ligne), p. 162, 172, 184, 215, 223-226, 240-242
  • (en) Georg Heinrich von Langsdorff, Voyages and travels in various parts of the world, during the years 1803, 1804, 1805, 1806, and 1807, London, 1813, chapter IV
  • Le journal manuscrit d'Edward Roberts est accessible en microfilm sur le site de la bibliothĂšque nationale d’Australie ici.
  • (en) Edward Robarts (prĂ©f. Greg Dening), The Marquesan Journal of Edward Robarts 1797- 1824, Canberra, Australian National University Press, , 361 p. (lire en ligne)
  • (en) Frederic Shoberl, South Sea Islands : being a description of the manners, customs, character, religion, and state of society among the various tribes scattered over The Great Ocean, called the Pacific or the South Sea, London, R. Ackermann, , 724 p. (lire en ligne), p. 282
  • (en) Robert Ker Porter, Travelling Sketches in Russia and Sweden: During the Years 1805,1806, 1807,1808, lettre XXX, vol. 1, Philadelphia, Hopkins and Earle, (lire en ligne), p. 270-278. L'auteur relate sa rencontre avec Joseph Kabris chez le comte AndreĂŻ Razoumovski en dĂ©cembre 1806.
  • Galerie historique des contemporains t.6, Mons, Le Roux, (lire en ligne)
  • AimĂ© Leroy, KABRIS (Joseph), in Les Hommes et les choses du nord de la France et du midi de la Belgique, 1829, sur Gallica p.131
  • Ferdinand Hoefer, Nouvelle biographie gĂ©nĂ©rale, t. XXVII, Firmin-Didot frĂšres, 1854-1866 (lire en ligne), p. 352
  • Ed.-G. Faure, « Revue philomathique de Bordeaux et du Sud-Ouest », sur Gallica, (consultĂ© le ), p. 110-117

Sources contemporaines

  • Fanny Cornuault, Kabris, J.-C. LattĂšs, , 614 p., & Le livre de Poche no 6939, 1994, biographie romancĂ©e de Joseph Kabris, avec une bibliographie des sources utilisĂ©es (p. 821-827 de l'Ă©dition Livre de Poche) Le Dormeur de l'ombre, Le Monde, 03 aoĂ»t 1990, critique du roman de Fanny Cornuault.
  • Christophe Granger, Joseph Kabris ou les possibilitĂ©s d'une vie, 1780-1822, Anamosa, 2020, 507p., (approche anthropologique et sociologique, riche bibliographie), prix Femina Essai 2020[20] - [21] - [22], prix Guy Lasserre (2021) de l'AcadĂ©mie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Elena Govor, Twelve days at Nuku Hiva. Russian Encounters and Mutiny in the South Pacific, Honolulu, University of Hawai’i Press, , 301 p. (ISBN 978-0824833688)
  • (en) Elena Govor et Nicholas Thomas, Tiki: Marquesan Art and the Krusenstern expedition, Sidestone Press, , 519 p. (ISBN 978-9088906909)
  • (en) VĂ©ronique Larcade, « Lost Soldiers of European Wars in Marquesas (French Polynesia) from Napoleon to Bismarck Times », Fourth European Congress on World and Global History, 2013 (lire en ligne)
  • Patrick O'Reilly, « Robarts (Edward) : Marquesan Journal, 1797-1824, ed. by Gregory M. Dening », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 61, no 223,‎ , p. 348–348 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • Marie-NoĂ«lle Ottino-Garanger, « Compte rendu de Twelve days at Nuku Hiva. Russian Encounters and Mutiny in the South Pacific, de Elena Govor », Journal de la SociĂ©tĂ© des OcĂ©anistes, nos 138-139,‎ , p. 237–239 (ISSN 0300-953x, lire en ligne, consultĂ© le )
  • Marie-NoĂ«lle Ottino-Garanger, « Tatouage et conception du corps aux Marquises, PolynĂ©sie française », Journal français de psychiatrie,‎ 2006/1 (n° 24), p. 13-16 (lire en ligne)
  • Joseph Kabris et Jennifer Terrell, « Joseph Kabris and His Notes on the Marquesas », The Journal of Pacific History, vol. 17, no 2,‎ , p. 101–112 (ISSN 0022-3344, lire en ligne, consultĂ© le )

Notes et références

  1. Joseph Kabris et Jennifer Terrell, « Joseph Kabris and His : Notes on the Marquesas », The Journal of Pacific History, vol. 17, no 2,‎ , p. 101–112 (ISSN 0022-3344, lire en ligne, consultĂ© le ).
  2. Joseph Kabris (1780-1822), auteur du texte, Précis historique et véritable du séjour de Joseph Kabris, natif de Bordeaux, dans les Isles Mendoça, situées dans l'Océan Pacifique, sous le 10e degré de latitude sud, 240e degré de longitude (lire en ligne).
  3. « PrĂ©cis historique et vĂ©ritable du sĂ©jour de J. Kabris, natif de Bordeaux, dans les Ăźles de Mendoça
 : Suivi de Le dĂ©part de Joseph Kabris de l'Ăźle de Nou-Kaiva et ses douloureux adieux Ă  son Ă©pouse / par M.C. », sur www.e-rara.ch (portail des imprimĂ©s numĂ©risĂ©s des institutions suisses), (consultĂ© le ).
  4. Patrick O'Reilly et AndrĂ©-Georges Haudricourt, « Robarts, Edward. Marquesan Journal 1797-1824 », Journal de la SociĂ©tĂ© des OcĂ©anistes, vol. 30, no 44,‎ , p. 252–253 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  5. Christophe Granger, Joseph Kabris ou les possibilités d'une vie 1780-1822, Anamosa, , 507 p. (lire en ligne), p. 98.
  6. Ainsi les Puhioho, alliés des Taipï, s'opposent aux Atitoka, alliés des Tei'i. cf. Christophe Granger, Joseph Kabris..., p. 184.
  7. (en) « The philosophical magazine, Volume 22 », sur Internet Archive, (consulté le ), p. 8.
  8. (en) « The philosophical magazine, Volume 22 », sur Internet Archive, (consulté le ), p. 116 et suiv.
  9. Adam Johann von Krusenstern, Voyage autour du monde fait dans les années 1803, 1804, 1805 et 1806 ..., Paris, Gide fils, (BNF 36053445, lire en ligne).
  10. Christophe Granger, Joseph Kabris ou les possibilités d'une vie, 1780-1822, Anamosa, , p. 329.
  11. Journal de Paris, commercial, politique et littéraire, 19 juillet 1817, p. 1.
  12. Ed.-G. Faure, « Joseph Kabris », Revue philomatique de Bordeaux et du Sud Ouest,‎ , p. 110-117 (lire en ligne).
  13. AimĂ© Leroy, littĂ©rateur, avocat au barreau de Douai (1815). — Conservateur de la bibliothĂšque de Valenciennes (1831) Voir sa notice nĂ©crologique.
  14. AimĂ© Leroy, « KABRIS (Joseph) », Les Hommes et les choses du nord de la France et du midi de la Belgique,‎ , p. 131 (lire en ligne).
  15. « Joseph Kabris jetĂ© par un naufrage dans l'ile de Nukahiwa... », Journal des dĂ©bats politiques et littĂ©raires,‎ , p. 3-4 (lire en ligne).
  16. « Le fameux Kabris, gendre du roi des sauvages de l'ile de NukahĂŻwa
 », Le Constitutionnel,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  17. Michel Caron (ill. J. A. Dupuich), « Aventure tragi-comique de Joseph Kabris matelot bordelais », Le Petit Marseillais,‎ 10/11 aoĂ»t 1938 (lire en ligne).
  18. Adam Johann von Krusenstern (1770-1846), auteur du texte, Voyage autour du monde fait dans les années 1803, 1804, 1805 et 1806 par les ordres de sa majesté impériale Alexandre Ier, empereur de Russie, sur les vaisseaux "la Nadiejeda" et "la Neva", commandés par M. de Krusenstern. Tome 1 / 
 traduit, de l'aveu et avec des additions de l'auteur ; la traduction revue par M. J.-B.-B. EyriÚs
, (lire en ligne).
  19. Clavel, « La dĂ©population aux Ăźles Marquises », Bulletins et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'Anthropologie de Paris, vol. 7, no 3,‎ , p. 492 (DOI 10.3406/bmsap.1884.3385, lire en ligne, consultĂ© le ).
  20. « Les prix Femina 2020 pour Serge Joncour, Deborah Levy, Christophe Granger et Charif Majdalani », sur L'Obs (consulté le ).
  21. Olivier Pascal-Moussellard, « Toute sa vie, Kabris a changĂ© de costumes, de mĂ©tiers, de pays
 refusant tous les moules et se rĂ©adaptant sans cesse. Un destin superbement racontĂ©. », sur Telerama.fr, TĂ©lĂ©rama no 3696, .
  22. Camille Chamois, « Christophe Granger, Joseph Kabris ou les possibilitĂ©s d’une vie (1780-1822), Paris, Anamosa, 2020, 507 p. », Terrains/ThĂ©ories [En ligne] 14 ()2021, mis en ligne le 17 dĂ©cembre 2021, consultĂ© le 09 janvier 2022. DOI : https://doi.org/10.4000/teth.3744.

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