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John Florio

John Florio (Londres, 1553 - Fulham prĂšs de Londres, 1625), connu Ă©galement sous son nom italien de Giovanni Florio (prononciation [dʒoˈvanni ˈflɔːrjo]), Ă©tait un linguiste, lexicographe et traducteur anglais d’ascendance italienne.

John Florio
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
John Florio, gravure par William Hole,
figurant dans la 2e Ă©dition de son dictionnaire.
Nom de naissance John (alias Giovanni) Florio
Naissance
Londres, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
DĂ©cĂšs
Fulham (banlieue londonienne)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture anglais

ƒuvres principales

  • Un monde de mots, dictionnaire anglais-italien (1598, Ă©d. augmentĂ©e 1611)
  • Essayes on Morall, Politike, and Millitarie Discourses, traduction des Essais de Montaigne (1603)
  • First Fruits, manuel de langue italienne (1578)
  • Second Fruits, manuel de langue italienne (1591)

NĂ© d’un pĂšre italien protestant ayant dĂ» chercher refuge en Angleterre pour Ă©chapper Ă  l’Inquisition dans son pays, et d’une mĂšre probablement anglaise, il passa ses jeunes annĂ©es dans les Grisons en Suisse, puis, aprĂšs des Ă©tudes en Allemagne, retourna en Angleterre oĂč, fort de sa formation humaniste et polyglotte, il trouva bientĂŽt Ă  s’employer comme prĂ©cepteur et professeur d’italien et de français auprĂšs de personnes issues de toutes les classes sociales : marchands, nobles, artistes, princes, et mĂȘme une reine, Florio occupant le poste de maĂźtre de langues Ă  la cour royale de Jacques Ier.

Il figure comme un prĂ©curseur tant dans le domaine de la traduction (il fut le premier Ă  traduire en anglais les Essais de Montaigne et des passages du DĂ©camĂ©ron de Boccace) que dans celui de la lexicographie, Ă©tant en effet l’auteur d’un dictionnaire anglais-italien dans lequel, pour la premiĂšre fois, il eut l’idĂ©e d'admettre des vocables du langage courant et des termes de mĂ©tier. Son dictionnaire et sa traduction des Essais de Montaigne passent aujourd’hui pour de vĂ©ritables monuments de la Renaissance anglaise et des lettres Ă©lisabĂ©thaines. On lui doit par ailleurs des manuels d’apprentissage de l'italien, composĂ©s de dialogues pĂ©dagogiques, de recueils de proverbes italiens, d’observations sur la langue italienne etc.

Il fut peut-ĂȘtre un ami de William Shakespeare, ou eut Ă  tout le moins une influence sur lui. Une thĂ©orie le propose comme le vĂ©ritable auteur de l’Ɠuvre shakespearienne.

Le pĂšre : Michelangelo Florio

NĂ© Ă  Londres, John Florio Ă©tait d’origine anglo-italienne et se qualifiait lui-mĂȘme d’« Anglais en italien »[1]. Son pĂšre, Michelangelo Florio (en), natif de Toscane, avait Ă©tĂ© un moine franciscain avant de se convertir au protestantisme[2]. AprĂšs s’ĂȘtre enhardi Ă  prĂȘcher Ă  Naples, Padoue et Venise, il fut finalement inquiĂ©tĂ© par l’Inquisition en Italie et dut chercher refuge en Angleterre, alors sous le rĂšgne d’Édouard VI. En 1550, il trouva Ă  s’employer comme pasteur de la congrĂ©gation protestante italienne Ă  Londres[3] et fit Ă©galement partie du personnel de la maison de l'homme d'État William Cecil. Il fut cependant, sur l’accusation d’immoralitĂ©, Ă©conduit de l’un comme de l’autre poste, quoique William Cecil voulĂ»t bien lui accorder plus tard son entier pardon. L’on sait peu de chose de la mĂšre de John Florio ; il se peut qu’elle fĂ»t anglaise.

Michelangelo Florio se fit ensuite prĂ©cepteur italien de Jeanne Grey, avant de le devenir auprĂšs de la famille de William Herbert, 1er comte de Pembroke, pĂšre de Henry Herbert, 2e comte de Pembroke, lequel Ă©pousera Mary Sidney, sƓur de Philip Sidney. Il rĂ©digea Ă  l’intention de Henry Herbert et Jane Grey, ses deux Ă©lĂšves de plus haut rang, un ouvrage intitulĂ© Regole de la lingua thoscana (litt. RĂšgles de la langue toscane)[3]. Les jeunes annĂ©es, la foi, et la mort de Lady Jane Grey le touchĂšrent profondĂ©ment, Ă  telle enseigne que plus tard, retirĂ© Ă  Soglio en Suisse, il entreprit d’écrire un livre sur sa vie, lequel ne parut qu’en 1607, mais fut rĂ©digĂ© sans doute vers 1561-1562[4] ; il y dĂ©crit Jane Grey comme une martyre et comme une « sainte » innocente, et il est possible qu’il eĂ»t Ă©tĂ© tĂ©moin de certains des Ă©vĂ©nements la concernant ou qu’il l’eĂ»t entretenue des persĂ©cutions en Italie.

DĂ©part en exil des Florio

Le biographe Anthony Wood relate que la famille Florio, qui Ă  prĂ©sent comptait parmi ses membres le jeune bĂ©bĂ© John Florio, quitta l’Angleterre Ă  l’accession au trĂŽne de la reine Marie. À Strasbourg, Michelangelo Florio fit la connaissance de membres de la famille aristocratique De Salis-Soglio de Bregaglia, dans le canton des Grisons, en Suisse italienne protestante. Le comte de Salis offrit Ă  Michelangelo un poste de pasteur Ă  Soglio, auquel poste Ă©taient attachĂ©s la disposition d’un logis (actuellement amĂ©nagĂ© en restaurant) sis au bord d’un prĂ©cipice, la fonction d’instituteur local, et le statut de prĂ©dicateur rĂ©formĂ©. Soglio se trouvait loin de l’Inquisition et Ă  peu de distance de Chiavenna, au nord du lac de CĂŽme en Italie, foyer de prĂ©dication rĂ©formĂ©e. John Florio grandit en parlant italien avec son pĂšre, et probablement en parlant dans le mĂȘme temps couramment l’anglais avec sa mĂšre. Son pĂšre lui aurait enseignĂ© le français et l’allemand. Lorsqu’il eut sept ans, le thĂ©ologien protestant rĂ©formĂ© Pier Paolo Vergerio, qui Ă©tait originaire de Capodistria en VĂ©nĂ©tie mais vĂ©cut aussi Ă  Bregaglia en Suisse, l’envoya vivre et se faire scolariser Ă  Tubingue en Allemagne, puis plus tard s’inscrire dans une universitĂ© allemande. Au dĂ©but de la dĂ©cennie 1570, John, en possession dĂ©sormais d’une solide formation chrĂ©tienne rĂ©formĂ©e et humaniste, et sans doute accompagnĂ© de sa mĂšre, s’en retourna en Angleterre, alors sous le rĂšgne de la reine Élisabeth.

Activité en Angleterre

John Florio jugeait les Anglais frustes et barbares et se proposait d’apprendre aux aristocrates protestants les maniĂšres europĂ©ennes, de les doter de compĂ©tences en langues et de les pourvoir d’expressions policĂ©es. Cette mission rejoignait d’une certaine façon celle de Philip Sidney, qui s’efforça de former les Anglais Ă  Ă©crire et Ă  lire les Écritures dans leur propre langue, dĂ»ment enrichie Ă  cet effet. Ainsi Florio voulut-il initier les Anglais aux proverbes italiens.

Tandis qu’il travaillait comme prĂ©cepteur et concomitamment comme espion (pour le compte de Sir Francis Walsingham, maĂźtre-espion de la reine Élisabeth) au domicile de l’ambassadeur de France, Michel de Castelnau de la MauvissiĂšre, en 1583-1585, Florio s’était liĂ© d’amitiĂ© avec Giordano Bruno. L’historienne Frances Yates rapporte l’histoire d’un dĂźner animĂ© qui eut lieu au palais de Whitehall et lors duquel Florio traduisit Ă  l’intention de la compagnie assemblĂ©e, dont faisaient partie Sir Philip Sidney et des professeurs d’Oxford, les thĂ©ories de Bruno sur la possibilitĂ© d’une vie sur d’autres planĂštes. John Florio rĂ©sida ensuite quelque temps Ă  Oxford, et se trouvait vers 1576 employĂ© comme prĂ©cepteur auprĂšs du fils de Richard Barnes, Ă©vĂȘque de Durham, qui Ă©tudiait alors Ă  Magdalen College.

En 1578, Florio publia un ouvrage intitulĂ© First Fruits, which yield Familiar Speech, Merry Proverbs, Witty Sentences, and Golden Sayings (litt. Premiers Fruits, apportant parler familier, proverbes plaisants, maximes spirituelles et dictons d’or), qui parut accompagnĂ© du livre A Perfect Induction to the Italian and English Tongues. L’ouvrage Ă©tait dĂ©diĂ© Ă  Robert Dudley, 1er comte de Leicester. Trois ans plus tard, John Florio fut admis comme membre de Magdalen College et devint enseignant en français et italien dans cette universitĂ©. En 1591 parurent ses Second Fruits, to be gathered of Twelve Trees, of divers but delightsome Tastes to the Tongues of Italian and English men (litt. DeuxiĂšmes Fruits, Ă  recueillir de douze arbres, aux saveurs diverses mais dĂ©lectables Ă  la langue d’hommes italiens et anglais), auxquels l’auteur joignit Garden of Recreation, yielding six thousand Italian Proverbs (litt. Jardin d’agrĂ©ment, produisant six mille proverbes italiens). Ces manuels comprenaient un prĂ©cis de grammaire, un choix de dialogues en italien et anglais disposĂ©s en colonnes parallĂšles, et de longs extraits d’écrivains italiens classiques en prose et en vers.

Florio eut de nombreux patrons. Il dĂ©clare avoir vĂ©cu quelques annĂ©es avec Henry Wriothesley, 3e comte de Southampton, peut-ĂȘtre le jeune homme qui est Ă©voquĂ© dans les sonnets de Shakespeare, et il y a un compte rendu d’un incident impliquant Florio survenu dans le manoir que le comte possĂ©dait dans le Hampshire, prĂšs de l’abbaye de Titchfield (en). William Herbert, 3e comte de Pembroke, se lia Ă©galement d'amitiĂ© avec lui. Dans son testament, Florio lĂ©gua des dons au comte de Pembroke, Ă  la condition expresse qu’il prĂźt soin de Rose, sa seconde femme. Son dictionnaire italien-anglais, titrĂ© A World of Words (litt. Un monde de mots), fut publiĂ© in folio en 1598. À la suite de la montĂ©e au trĂŽne de Jacques Ier d'Angleterre, Florio fut nommĂ© prĂ©cepteur de français et d’italien auprĂšs du prince Henry, puis devint gentilhomme de la Chambre privĂ©e et Clerc du Cabinet de la reine-consort Anne de Danemark, qu’il fut aussi chargĂ© d'instruire dans les langues Ă©trangĂšres.

Une version substantiellement enrichie de A World of Words parut en 1611 sous le titre de Queen Anna's New World of Words, or Dictionarie of the Italian and English tongues, Collected, and newly much augmented by Iohn Florio, Reader of the Italian vnto the Soueraigne Maiestie of Anna, Crowned Queene of England, Scotland, France and Ireland, &c. And one of the Gentlemen of hir Royall Priuie Chamber. Whereunto are added certaine necessarie rules and short obseruations for the Italian tongue (soit : Nouveau Monde des mots de la reine Anne, ou Dictionnaire des langues italienne et anglaise, composĂ© et rĂ©cemment trĂšs augmentĂ© par Iohn Florio, maĂźtre d’italien auprĂšs de sa MajestĂ© souveraine Anna, Reine couronnĂ©e d’Angleterre, d’Écosse, de France et d’Irlande, &c. et l’un des gentilshommes de sa Royale Chambre privĂ©e. Auquel ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es certaines rĂšgles nĂ©cessaires et de brĂšves observations de la langue italienne).

Son Ɠuvre majeure cependant est son admirable traduction des Essais de Montaigne sous le titre Essayes on Morall, Politike, and Millitarie Discourses of Lo. Michaell de Montaigne, publiĂ©e in folio en 1603 en trois volumes, chacun dĂ©diĂ© Ă  deux dames nobles. Une deuxiĂšme Ă©dition en 1613 sera dĂ©diĂ©e Ă  la reine. La premiĂšre Ă©dition acquit un intĂ©rĂȘt particulier par le fait qu’un exemplaire de celle-ci, conservĂ© Ă  la British Library, porte la signature de Shakespeare, longtemps admise comme authentique mais aujourd’hui supposĂ©e provenir d’une main du XVIIIe siĂšcle ; un autre exemplaire est ornĂ© de la signature de Ben Jonson. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© par William Warburton que Florio a Ă©tĂ© satirisĂ© par William Shakespeare sous les espĂšces du personnage de Holofernes, le pompeux pĂ©dant de Peines d’amour perdues ; cependant il est probable, attendu en particulier qu’il Ă©tait l’un des protĂ©gĂ©s du comte de Southampton, qu’il figurait parmi les amis personnels du dramaturge, lequel a pu, par le biais de Florio, s’initier aux littĂ©ratures française et italienne.

Florio Ă©pousa la sƓur du poĂšte Samuel Daniel, qui travaillait chez la famille de Mary Sidney, comtesse de Pembroke, personnage central du cercle littĂ©raire Wilton. Il entretint des rapports amicaux avec nombre d’autres poĂštes et Ă©crivains du moment. Ben Jonson lui envoya un exemplaire de Volpone, dotĂ© de la dĂ©dicace « À son pĂšre aimant et ami prĂ©cieux, maĂźtre John Florio, Ben Jonson scelle le prĂ©sent tĂ©moignage de son amitiĂ© et affection ». Il fut caractĂ©risĂ© par Anthony Wood, dans Athenae Oxonienses, comme un homme trĂšs utile dans sa profession, zĂ©lĂ© pour sa religion, et profondĂ©ment attachĂ© Ă  son pays d’adoption.

Il mourut Ă  Fulham, prĂšs de Londres, Ă  l’automne 1625, apparemment dans l'indigence, par suite du non versement de sa pension. Sa maison de Shoe Lane dut ĂȘtre vendue pour acquitter ses nombreuses dettes, mais sa fille Élisabeth, nĂ©e en 1589, fit un bon mariage. Les autres descendants de Florio, ses fils Joane, baptisĂ© Ă  Oxford en 1585, et Edward, nĂ© en 1588, devinrent mĂ©decins du Roi, et appartenaient au tissu social des classes professionnelles anglaises Ă  haute qualification.

ThĂšse de la paternitĂ© des Ɠuvres de Shakespeare

Florio est l’un des nombreux candidats proposĂ©s comme Ă©tant les vĂ©ritables auteurs des Ɠuvres de William Shakespeare. La candidature d’un Italien, que ce soit Giovanni ou son pĂšre Michelangelo Florio, au titre de crĂ©ateur de l’Ɠuvre de Shakespeare Ă©tait liĂ©e initialement Ă  la rĂ©surgence du nationalisme italien Ă  l’époque fasciste[5]. La thĂ©orie s’appuie notamment sur l’argument, Ă©galement avancĂ© par d’autres anti-stratfordiens, que l’Ɠuvre de Shakespeare dĂ©note une connaissance intime de la culture et de la gĂ©ographie italiennes. Florio fut ainsi proposĂ© par Santi Paladino en 1927, toutefois Paladino tendait Ă  confondre John et son pĂšre Michelangelo. Il postula que Florio Ă©tait issu d’une famille calviniste de Sicile ; contraint de fuir l’Italie pour l’Angleterre protestante, il aurait forgĂ© le nom « Shakespeare » en traduisant mot Ă  mot en anglais le patronyme de sa mĂšre sicilienne, Crollalanza[5]. Erik Reger fut le premier Ă  proposer spĂ©cifiquement John Florio, dans une recension du pamphlet de Paladino, intitulĂ©e « Der Italiener Shakespeare » et publiĂ©e en 1927 dans la Deutsche Allgemeine Zeitung. Plus tard, Paladino argua que les deux Florio collaboraient, et poursuivit ses publications sur le sujet jusque dans les annĂ©es 1950. Dans ses derniers Ă©crits, il affirma que Michelangelo Florio Ă©crivit les Ɠuvres d’abord en italien et que son fils Giovanni les rendait ensuite en anglais[6]. L’un ou l’autre des deux Florio a depuis lors Ă©tĂ© mis en avant tour Ă  tour par Franz Maximilian Saalbach (1954), Martino Iuvara (2002) et plus rĂ©cemment par Lamberto Tassinari (2008)[7] - [8].

Ce dernier en particulier souligne que le style de Florio était hautement apprécié, en premier lieu par son ami le dramaturge et poÚte Ben Jonson, ensuite par son beau-frÚre, Samuel Daniel, puis par les biographes de Florio, Clara Longworth de Chambrun (1921), Frances Yates (1934) et les critiques littéraires Felix Otto Matthiessen (1931) et André Koszul (1931). Frances Yates rangea la traduction de Florio des Essais de Montaigne parmi les classiques de la littérature anglaise, surpassée seulement par la traduction de la bible dite bible du roi Jacques[9].

Scott McCrea[10], auteur de The Case for Shakespeare: The End of the Authorship Question (2005), analysant l’ouvrage de Lamberto Tassinari, dĂ©clara que ce livre fourmillait d’« incohĂ©rences et de logique ridicule ». McCrea se rĂ©fĂšre en particulier Ă  l’argument de Tassinari selon lequel Shakespeare massacra Ă  dessein la langue italienne dans ses piĂšces parce qu’il voulait « dissimuler son identitĂ© en mutilant son italien », affirmation qui selon Scott McCrea contredit « sa mission d’amĂ©liorer la culture anglaise ». McCrea compare la poĂ©sie de Florio Ă  celle de Shakespeare, et observe que « lire Shakespeare en regard de Florio vous fait pĂ©niblement prendre conscience combien belles et poĂ©tiques sont mĂȘme les deux dĂ©dicaces Ă  Southampton, et combien prosaĂŻque et fondamentalement diffĂ©rent est l’esprit de Florio ». Saul Gerevini et Giulia Harding ont au contraire estimĂ© que le langage de John Florio apparaĂźt poĂ©tiquement semblable Ă  celui de Shakespeare[11] - [12].

Notes et références

  1. John Florio, Florio's Second Frutes (Londres, 1591), 'To the Reader', sig. *r.
  2. Il est possible d'autre part qu'il fût d'origine juive. Selon un essai de Martino Iuvara paru dans le quotidien Corriere della Sera du 14 avril 2000, le pÚre de Michelangelo était un médecin sicilien du nom de Giovanni Florio, qui en raison de sa religion (et pour avoir rédigé un libelle hérétique) dut fuir à Venise. Son fils Michelangelo fit ses études à Padoue, pour se rendre ensuite en Angleterre. Sa mÚre était née Crollalanza, ce qui est l'équivalent italien, mot à mot, de Shakespeare (de scrollare, secouer, et lanza, lance, javelot).
  3. Ives 2009, p. 65
  4. Ives 2009, p. 27-28
  5. Marrapodi 2007, p. 102.
  6. Campbell 1966, p. 234.
  7. Bate 1998, p. 94.
  8. Cook 2013, p. 247.
  9. (en) Frances A. Yates, The life of an Italian in Shakespeare's England, , p. 239.
  10. Comparative Drama, vol. 44 N°1 Printemps 2010, p.88–91.
  11. Saul Gerevini, William Shakespeare ovvero John Florio, Pilgrim,
  12. Saul Gerevini, « Shakespeare and Florio »

Bibliographie

Liens externes

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