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William Warburton

William Warburton (1698-1779) est un savant et ecclésiastique anglais.

Biographie

Né à Newark-on-Trent, il est fils d'un procureur. Il embrasse la carrière ecclésiastique, est chapelain de Frederick, prince de Galles (1738), puis du roi Georges II (1753-54), doyen de Bristol et enfin évêque de Glocester (1760).

Il Ă©crit sur toutes sortes de sujets, dont :

  • L’Alliance entre l'Église et l'État, ou la NĂ©cessitĂ© d'une religion Ă©tablie, 1736 (traduit en français, par Étienne de Silhouette, 1742, sous le titre de Dissertations sur l’Union de la Religion, de la Morale, et de la Politique ;
  • La Divine lĂ©gation de MoĂŻse, 1738-41, et 1766 (5 volumes in-8°), ouvrage qui lui fit une grande rĂ©putation de science (un fragment de cet ouvrage, qui renferme des recherches sur les hiĂ©roglyphes, a Ă©tĂ© traduit sous le titre d'Essai sur les hiĂ©roglyphes des Égyptiens, 1744) ;
  • Aperçu de la philosophie de Bolingbroke, 1775.

Ses Œuvres complètes ont été imprimées à Londres, 1788 (7 volumes in-4°), et 1811 (12 volumes in-8°). On doit aussi à Warburton des éditions critiques de Shakespeare et de Pope. Ce savant se fit beaucoup d'ennemis par son ton acerbe et tranchant, par exemple Voltaire qui, dans son À Warburton (1767), lui reprocha sur le même ton de ne pas partager son interprétation des textes bibliques[1].

Source

Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « William Warburton » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)

Références

Liens externes

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