Accueil🇫🇷Chercher

Joachim Ambert

Joachim Ambert, de son nom complet Joachim Marie Jean-Jacques Alexandre Jules Ambert, dit le général baron Ambert, né le au château de Lagrezette, à Caillac, dans le Lot, mort le à Paris, 6e, 13 rue Jacob, est un général et écrivain militaire français, ancien représentant, et fils du général d'Empire Jean-Jacques Ambert.

Joachim Marie Jean-Jacques Alexandre Jules Ambert
Joachim Ambert
Portrait du général Joachim Ambert (vers 1880).

Naissance
au château de Lagrézette, Caillac (Lot, France)
Décès
Paris 6e (France)
Origine Drapeau de la France France
Grade Général de brigade
Années de service 1824 – 1850
Distinctions Commandeur de la LĂ©gion d'honneur
Famille Jean-Jacques Ambert
Sépulture du général baron Joachim Ambert - Cimetière Montmartre.

Sa vie

Sorti sous-lieutenant de l'École royale spéciale militaire de Saint-Cyr en 1824, il sert six ans dans l’infanterie légère puis passe à la cavalerie. Il fait neuf campagnes, en Espagne (1825-1826), en Belgique et en Algérie. Il est successivement promu lieutenant le , capitaine le . Il démissionne en pour être capitaine dans la Légion étrangère. Détaché à l’état-major, il est mis à la disposition du gouverneur général de l’Algérie en 1841. Il sert ensuite au 9e régiment de hussards et se distingue en 1841 lors de l’expédition de Mascara où il est blessé. Il est fait chef d'escadron le , lieutenant-colonel le , colonel (et commande le 2e régiment de dragons) le , général de brigade le , nommé inspecteur général en 1860 et admis dans la réserve en 1867. En , il est rappelé à l'activité et chargé du commandement du 5e secteur mais il est bientôt destitué par le gouvernement de la Défense nationale à la suite de manifestations hostiles provoquées contre lui par ses sentiments politiques. Il avait fait partie, en 1848, de l'Assemblée constituante, comme représentant du Lot, qui l'avait élu, le cinquième sur huit, et qui le renvoya, en 1849, à la Législative. Sous le Second Empire, il devint conseiller d'État en service ordinaire (), et inspecteur général de la Gendarmerie (1860). Il a été promu commandeur de la Légion d'honneur le . Il était le beau-père de Me Edgar Demange (1841-1925) qui défendit notamment le capitaine Dreyfus.

Les papiers personnels du général Joachim Ambert et du général Jean-Jacques Ambert, son père, sont conservés aux Archives nationales sous la cote 168AP[1].

Son Ĺ“uvre

C'est surtout comme journaliste et écrivain que le général Ambert s'est fait connaître du public. Pendant de fréquents congés, il parcourut l'Europe et l'Amérique, séjourna longtemps à la Guadeloupe ainsi qu'à La Nouvelle-Orléans, où il écrivait dans le journal l'Abeille. Il avait épousé Julie Hopkins, originaire de la Louisiane. En France, il a donné de nombreux articles d'histoire au National, au Courrier français, au Siècle, au Messager, au Spectateur militaire, etc. Il a aussi publié à part plusieurs écrits, entre autres :

  • Éloge du marĂ©chal Moncey (1842) ;
  • Esquisses historiques et pittoresques des diffĂ©rents corps de l'armĂ©e (Saumur, 1835 ; 2e Ă©d., 1837) ;
  • La colonne NapolĂ©on et le camp de Boulogne (1839) ;
  • un essai historique sur Duplessis-Mornay (1847) ;
  • Gendarme (1852) ;
  • Soldat (1854) ;
  • Le baron Larrey (1863) ;
  • ConsĂ©quences des progrès de l'artillerie (1866) ;
  • Arabesques (1868) ;
  • Histoire de la guerre de 1870-1871 (1873, avec cartes) ;
  • L'HĂ©roĂŻsme en soutane (1876) , 18 Ă©ditions ;
  • Le chemin de Damas (1878) ;
  • Les frères des Ă©coles chrĂ©tiennes (1878) ;
  • Le Pays de l'Honneur (1879) ;
  • Trois hommes de cĹ“ur. Larrey. Daumesnil. Desaix, Tours, Ă©d. Alfred Mame et Fils (1re Ă©d. 1879) Paris ;
  • Le gĂ©nĂ©ral Drouot (1880) ;
  • Une mission (1880) ;
  • Autour de l'Église (1880) ;
  • Louvois d'après sa correspondance (1881) ;
  • Le marĂ©chal de Vauban (1882) ;
  • Gaulois et Germains, rĂ©cits militaires en quatre tomes (1883-1885) ;
  • Les gĂ©nĂ©raux de la RĂ©volution (1792-1804) (1892).

DĂ©corations

  • Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Commandeur de la LĂ©gion d'honneur
  • chevalier de l'Ordre de Pie IX
  • commandeur de l'ordre Royal de l'ÉpĂ©e de Suède
  • commandeur extraordinaire de l'ordre de Charles III d'Espagne
  • commandeur de la couronne de fer d'Autriche
  • commandeur de l'ordre de LĂ©opold de Belgique
  • chevalier de l'ordre de la couronne de chĂŞne des Pays-Bas
  • 3e classe de l'ordre du Nichan Iftikhar de Tunisie
  • mĂ©daillĂ© d'honneur spĂ©cial dĂ©cernĂ© par la SociĂ©tĂ© nationale d’encouragement au bien
  • membre de la SociĂ©tĂ© des gens de Lettres
  • laurĂ©at de l'AcadĂ©mie française.

Voir aussi

Notes et références

Sources

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.