Jean de Vienne (frégate)
Le Jean de Vienne était une frégate de lutte anti-sous-marine de la classe Georges Leygues (type F70) de la Marine nationale.
Jean de Vienne | |
Jean de Vienne | |
Type | Frégate |
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Classe | Georges Leygues |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | DCNS brest |
Lancement | 8 novembre 1981 |
Statut | désarmée en juillet 2018 |
Équipage | |
Équipage | 22 officiers (dont 4 pilotes), 145 officiers mariniers, 77 quartiers-maîtres et matelots |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 139 mètres |
Maître-bau | 15 mètres |
Tirant d'eau | 5,50 mètres |
Tirant d'air | 41,60 mètres |
Vitesse | 30 nœuds avec les turbines à gaz (TAG) et 18 nœuds avec les diesels |
Caractéristiques militaires | |
Électronique | 2 centrales de navigation inertielle SIGMA 40 |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Toulon |
Indicatif | D643 |
Historique
Le Jean de Vienne avait pour indicatif visuel D 643 pour trigramme Marine nationale JDV et pour indicatif international FAJV. Sa ville marraine depuis sa mise en chantier était la ville de Besançon. Elle a participé à l'opération Artimon de contrôle des navires suspectés de ravitailler l'Irak pendant la guerre du Golfe. Son fanion, décoré de la croix de la valeur militaire avec palme depuis le a été remis à Alfan (l'amiral commandant la force d'action navale) à l'issue de la dernière cérémonie des couleurs le .
D'autres navires portant le nom de Jean de Vienne ont été en service en France dont le croiseur Jean de Vienne de la classe La Galissonnière entré en service le et sabordé le .
La frégate devait être désarmée en 2015 mais à la suite de la vente de la FREMM Normandie à l'Égypte, le désarmement a été repoussé au mois de [1]. Elle reste donc finalement en service jusqu'au . Depuis 2019, elle est en attente de démantèlement dans le port de Toulon à proximité de l'anse de Brégaillon.
Caractéristiques
Navigation
La frégate Jean de Vienne était équipée de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 créées par Sagem.
Armement
À son lancement, il est armé de 2 système de 4 missiles anti-navire MM40 Exocet (8 Exocet), d'un système anti-aérien Crotale avec 8 missiles sur rampes (26 Crotale), d'un canon de 100 mm Mod. 1968 CADAM, de deux canons anti-aérien de 20 mm Oerlikon Mk 10 Mod. 23, de deux mitrailleuses de 12.7 mm et de deux catapultes fixes pour torpilles anti-sous-marines L 5 mod 4 (10 torpilles). Il pouvait embarquer deux hélicoptères Westland Lynx[2].
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
Articles connexes
Liens externes
- Site de la Marine nationale (archive) : « Jean de Vienne (D 643) », sur web.archive.org, (consulté le )
- Le journal de bord du Jean de Vienne (archive) : « FASM Jean de Vienne - Journaux de bord : Marine nationale », sur web.archive.org, (consulté le )
Notes, sources et références
- « Toulon : la frégate "Provence" a rejoint son port d'attache », sur LaProvence.com, (consulté le )
- GEORGES LEYGUES missile destroyers (1979 - 1990), navypedia.org.