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Jean de BĂ©thencourt

Jean de BĂ©thencourt, nĂ© vers 1361 au chĂąteau de Grainville-la-TeinturiĂšre (Normandie), oĂč il est mort en 1425, est un seigneur normand, conseiller et chambellan du roi de France Charles VI[1], qui, passĂ© au service de la Castille mĂšne Ă  partir de 1402 une expĂ©dition aux Ăźles Canaries, recevant le titre de « seigneur des Ăźles Canaries » du roi Henri III de Castille, qu'il reconnait comme suzerain.

Jean de BĂ©thencourt
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Activité

Contexte : le commerce de l'orseille et la redécouverte des Canaries

Grainville-la-TeinturiĂšre[2], est une localitĂ© du pays de Caux, oĂč les artisans du textile, foulons et tisserands, font alors grand usage de l’orseille[3], un colorant vĂ©gĂ©tal rouge originaire des Ăźles Canaries[4].

Les Ăźles Canaries, peuplĂ©es depuis l'AntiquitĂ© par des populations d'origine berbĂšre, les Guanches, sont redĂ©couvertes Ă  la fin du XIIIe siĂšcle par les navigateurs europĂ©ens. Elles deviennent alors l'objet de convoitises coloniales. Une premiĂšre tentative de conquĂȘte menĂ©e par le prince castillan, comte de Clermont, Louis de La Cerda en 1334, Ă©choue face Ă  la rĂ©sistance des Guanches.

Le pape BenoĂźt XIII Ă  Avignon, dont la garde est dirigĂ©e par Robert de Bracquemont qui est parent et protecteur[5], accorde, par la bulle Apostolatus officium du , des faveurs spirituelles Ă  ceux qui contribueraient Ă  la conquĂȘte et Ă  la dĂ©fense des Ăźles Canaries qui n’avaient pas de seigneur chrĂ©tien[6],

Biographie

CarriĂšre initiale

Il fait partie de l’armĂ©e menĂ©e en 1390 par le duc Louis II de Bourbon contre Tunis[2], aux cĂŽtĂ©s de Gadifer de la Salle.

AccusĂ© d’actes de piraterie, il est l'objet de poursuites judiciaires en 1401[2].

Il dĂ©cide de s’éloigner de la guerre de Cent Ans qui ravage son pays et le ruine[7] et peut-ĂȘtre de mettre un peu d’espace entre lui et ses crĂ©anciers.

Il s’associe avec Gadifer de la Salle. Il vend les biens qu’il possĂšde dans le Vimeu, en Picardie[8], sa terre de Saint-Martin-le-Gaillard, une maison Ă  Paris et gage sa seigneurie de Grainville-la-TeinturiĂšre pour 7 000 livres tournois Ă  son oncle Robert de Braquemont afin de pouvoir financer son expĂ©dition[2].

DĂ©but de la conquĂȘte des Canaries

Le , ils quittent La Rochelle sur trois bons navires[2]. Cependant, une rĂ©volte ayant Ă©clatĂ© Ă  bord, il faut mettre Ă  terre, sur les cĂŽtes d’Espagne, prĂšs de 200 matelots normands et gascons[9] qui refusent d’aller plus loin[10].

AprĂšs avoir dĂ» se disculper d’une accusation de piraterie portĂ©e contre eux par des marins gĂ©nois, italiens et anglais Ă  Cadix[2], il reprend la mer au bout de plusieurs semaines, et dĂ©barque Ă  Lanzarote, une Ăźle peu peuplĂ©e de l’archipel. Il dĂ©fait aisĂ©ment les 300 Guanches qui l’habitent.

De lĂ , il dĂ©barque Ă  l’üle voisine de Fuerteventura, mais n’ayant pas assez de forces pour triompher de la rĂ©sistance des indigĂšnes[10], il repart chercher vivres et renforts en laissant Ă  son lieutenant Gadifer de la Salle la conduite de la petite troupe dont il dispose[10].

Passage au service de la Castille

RetournĂ© en France, le rĂšgne agitĂ© de Charles VI ne lui permet d’en recevoir de secours pour continuer sa conquĂȘte[9]. Il peut, en revanche, obtenir de Henri III, roi de Castille, ce qu’il demande, mais Ă  la condition qu’il lui fasse hommage des terres Ă  conquĂ©rir : c’est ainsi que les Canaries restent Ă  l’Espagne[9].

Illustration idĂ©alisĂ©e intitulĂ©e Comment M. de Bethencourt et Gadifer eurent paroles ensemble inclus dans le chapitre LX de la version du Canarien connue sous le nom de « texte B », reprĂ©sentant Jean de BĂ©thencourt et Gadifer de La Salle sur l’ile de Fuerteventura lors de sa campagne de conquĂȘte des iles Canaries, avec les chĂąteaux de Riche Roque et Baltarhais en arriĂšre-plan. 17 novembre 1491. Le Canarien.

À son retour, en 1404, avec le titre de « roi et seigneur des Ăźles Canaries »[7], BĂ©thencourt constate que Gadifer a Ă  peu prĂšs terminĂ© l’exploration de l’üle[10]. BĂ©thencourt n’étant pas parvenu Ă  faire admettre par Gadifer de la Salle qu’il n’avait pu faire autrement que de faire allĂ©geance au roi de Castille[2], un dissentiment s’élĂšve entre les deux hommes, et son lieutenant doit revenir en France[10]. BĂ©thencourt termine la conquĂȘte de l’üle [10], fait baptiser le roi Guardarfia sous le nom de Louis et impose le christianisme Ă  la plus grande partie des indigĂšnes, le [11]. Il colonise ensuite Fuerteventura, oĂč il Ă©tablit sa capitale, qui porte encore son nom[9], puis soumet ensuite les Ăźles de La Gomera et de El Hierro, avant de s’attaquer au continent africain, prenant possession du littoral au sud du cap Bojador[7]. BĂ©thencourt retourne ensuite Ă  Honfleur, pour en ramener 160 colons du pays de Caux et quelques femmes[10]. Le sol de l’üle est partagĂ© entre les indigĂšnes et les nouveaux occupants[10], sa conquĂȘte lui assurant le fructueux monopole sur l’orseille[12]. À la fin de 1405, aprĂšs y avoir attirĂ© beaucoup de ses compatriotes normands[9], le conquĂ©rant quitte dĂ©finitivement l’üle, dont il abandonne le gouvernement Ă  l’un de ses neveux[10], Maciot de BĂ©thencourt, pour revenir dans son pays passer le reste de ses jours. En 1415, le dĂ©barquement des Anglais Ă  Harfleur, coupant la route des Ăźles Canaries, ont raison de l’entreprise de Jean de BĂ©thencourt qui, ne trouvant aucune aide Ă  cause de la guerre de Cent Ans, vend l’archipel Ă  la Castille en 1418, avant de retourner en Normandie[7]. Il est enterrĂ© dans l'Ă©glise de Grainville-la-TeinturiĂšre, devant le maĂźtre-autel.

Le rĂ©cit des conquĂȘtes de BĂ©thencourt est Ă©crit par ses chapelains, Philippe Bontier et Jean Le Verrier, qui l’ont accompagnĂ© dans ses voyages[7]. La chronique de son expĂ©dition avec Gadifer de La Salle aux Canaries est contenue dans Le Canarien. On dispose donc d’un rĂ©cit contemporain et dĂ©taillĂ© de cette expĂ©dition dans un recueil de notes publiĂ©es, au jour le jour, par deux hommes d’Église qui suivent l’expĂ©dition : Pierre Boulier, moine de Saint-Jean-de Marnes, et Jean le Verrier, prĂȘtre[10]. Ces notes sont rĂ©digĂ©es de façons trĂšs diffĂ©rentes : dans les premiĂšres, dues Ă  un serviteur de Gadifer de la Salle, Boulier, trĂšs dĂ©vouĂ© Ă  celui-ci, rapporte tout Ă  la gloire de Gadifer[10]. Ce texte, restĂ© longtemps ignorĂ©, se trouve dans un volume entrĂ© au British Museum et reproduit en 1896, Ă  Paris, dans un ouvrage de Margry, La ConquĂȘte et les ConquĂ©rants des Ăźles Canaries . Le second, dĂ» Ă  un serviteur de Jean de BĂ©thencourt, relĂšgue Gadifer au second plan et substitue mĂȘme parfois Ă  son nom celui de Jean de BĂ©thencourt[10].

Son neveu Maciot vend les Canaries Ă  l’infant Henri le Navigateur et passe Ă  l’üle de MadĂšre, oĂč il vit honorablement, ayant le privilĂšge des savonneries de l’üle. Chevalier de l’Ordre de Malte, il laisse une descendance illĂ©gitime. En 1431, le pape EugĂšne IV reconnaĂźt les droits de la Castille sur les Canaries, nonobstant l’invocation d’une cession tardive, par le fils de Maciot, de ses droits pour le Portugal[2].

De sa liaison avec Lerize Guardateme, princesse de la maison royale des Canaries et dame de l’üle de Lanzarote, fille de Fernando Guardateme, roi des Ăźles Canaries, qui s’était converti au christianisme, Jean de BĂ©thencourt a une fille, Marguerite de BĂ©thencourt, mariĂ©e Ă  son cousin germain Henri de BĂ©thencourt. L'ingĂ©nieur AgustĂ­n de Betancourt est un de ses descendants.

Titres

Jean de BĂ©thencourt est seigneur de BĂ©thencourt-sur-Mer, en Picardie, de Saint-Vincent-du-Rouvray, de Grainville-la-TeinturiĂšre, en Normandie, de Lincourt, de Biville, du Grand-Quesnay, de Haqueleu et de Saint-Saire et baron de Saint-Martin-le-Gaillard.

Généalogie

La famille de BĂ©thencourt est Ă©teinte.

Son trisaïeul, Renaud Ier de Béthencourt, seigneur de Béthencourt-sur-Mer et de Saint-Vincent-de-Rouvray, succéde aux seigneuries de son pÚre, Philippe de Béthencourt, chevalier normand, seigneur de Béthencourt-sur-Mer et de Saint-Vincent-de-Rouvray, décédé en 1278. Il est le pÚre de :

Jean Ier de Béthencourt, seigneur de Béthencourt-sur-Mer et de Saint-Vincent-de-Rouvray, né entre 1270 et 1280 et décédé en 1337, qui suit la carriÚre des armes, et est marié à Nicole de Grainville, dame de Grainville-la-TeinturiÚre. Ils ont pour fils :

Jean II de Béthencourt, qui suit également la carriÚre des armes. Il est tué au combat de Honfleur en 1358 en compagnie de Robert de Clermont, maréchal de Normandie. Marié à Isabeau de Saint-Martin, fille et héritiÚre du baron Jean de Saint-Martin-le-Gaillard, dans le comté d'Eu, au nord de Dieppe (qui descendrait de l'illustre famille des Martel, seigneurs de Bacville, alliée aux Mortemer et aux d'Harcourt) et de la baronne Marie d'Auxy (descendante de la célÚbre famille d'Auxy de Picardie). Ils sont les parents de :

Jean III de Béthencourt, seigneur de Béthencourt-sur-Mer, de Saint-Vincent-de-Rouvray et de Grainville-la-TeinturiÚre et baron de Saint-Martin-le-Gaillard, chambellan-majeur du duc de Bourgogne, né en 1335 et tué lors de la bataille de Cocherel en 1364, marié à Marie de Bracquemont, tante de Robert de Bracquemont, amiral de France. Ils ont comme enfants :

1) Jean IV, objet du présent article.

2) Renaud II de Béthencourt, seigneur de Glatigny et de Mauquenchy, né peu aprÚs la mort de son pÚre, auquel son frÚre a laissé les fiefs de Glatigny et de Mauquenchy. Il est chambellan du roi de France et grand-maßtre de la maison du duc de Bourgogne. Marié avec Philippote Fayel de Troyes, il a entre autres deux fils :

a) Henri de BĂ©thencourt, appelĂ© Maciot[13], qui collabore avec son oncle Jean IV Ă  la conquĂȘte des Canaries, Ă©pouse sa cousine germaine Marguerite de BĂ©thencourt, fille bĂątarde de Jean IV, et a une descendance Bettencourt/Betancourt illustre dans les Canaries et dans l'Ăźle de MadĂšre (la base Roglo donne Henri comme bĂątard, et non comme fils lĂ©gitime).

b) Georges de BĂ©thencourt, passĂ© en Castille avec son oncle et son frĂšre, parait ĂȘtre restĂ© Ă  Valladolid pour traiter des affaires de son oncle, et se marie avec Elvira de Ávila, fille d'Esteban DomĂ­nguez de Ávila, seigneur de Navas et de Cespedoza, en Galice. Il a une descendance de Bettencourt illustre dans les Ăźles de Graciosa et de Terceira.

Le blason de la famille est : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules. Pour timbre : le lion de l'écu.

Selon Bruno Abescat, André Bettencourt descendrait de cette famille mais il n'y a aucune preuve de filiation à ce jour.

ƒuvre

Gravure du Canarien montrant l’expĂ©dition de 1402.
  • Jean de BĂ©thencourt, Le Canarien : Histoire de la premiĂšre descouverte et conqueste des Canaries, faite dĂšs l’an 1402 escrite du temps mesme par Jean de BĂ©thencourt, plus un TraictĂ© de la navigation et des voyages de descouverte et conquestes modernes et principales des François (1402-1422), introduction et notes par Gabriel Gravier, SociĂ©tĂ© de l’histoire de Normandie, Rouen, Charles MĂ©tĂ©rie, 1874.

Notes et références

  1. Jacques Lelong ; Charles-Marie Fevret de Fontette, BibliothĂšque historique de la France : contenant le catalogue des ouvrages, imprimĂ©s & manuscrits, qui traitent de l’histoire de ce royaume, ou qui y ont rapport, avec des notes critiques et historiques, t. 3, Paris, Jean-Thomas Herissant, 1771, p. 668.
  2. Jean Favier, Les Grandes DĂ©couvertes : d’Alexandre Ă  Magellan, Paris, Fayard, , 620 p. (ISBN 978-2-213-64800-2, lire en ligne).
  3. Philippe Valode, Les Grands Explorateurs français : de Jacques Cartier à nos jours Paris, Les Éditions de l’Archipel, 2008, 212 p., (ISBN 978-2-80980-108-8), p. 16.
  4. Bernard Guineau, Glossaire des matériaux de la couleur et des termes techniques employés dans les recettes de couleur, t. 73 de De diversis artibus, Turnhout, Brepols, 2005, 791 p., (ISBN 978-2-50351-643-1), p. 185.
  5. EugĂšne Jarry, La Vie politique de Louis de France, duc d’OrlĂ©ans, 1372-1407, Paris, Picard, 1889, 486 p. p. 282.
  6. Hanns Leo Mikoletzky, Rapports : Histoire des continents, t. 2 de International Committee of Historical Sciences, Vienne, Verlag F. Berger, 1965-68, p. 36.
  7. Attilio Gaudio, Les Îles Canaries, Paris, Karthala, coll. MĂ©ridiens, 1995, 210 p., (ISBN 978-2-86537-558-5), p. 33.
  8. Nova Francia, t. 1, SociĂ©tĂ© d’histoire du Canada, MontrĂ©al, Huron Reprints, 1967, (OCLC 145169421), p. 78.
  9. Charles Marie Philippe de Kerhallet, Manuel de la navigation à la cîte occidentale d’Afrique, t. 1, Paris, Paul Dupont, 1851, p. 294.
  10. Revue des cours et conférences, t. 2, Paris, Boivin, 1907, p. 853.
  11. LĂ©on GuĂ©rin, Histoire maritime de France contenant l’histoire des provinces et villes maritimes, des combats de mer depuis la fondation de Marseille, 600 ans avant J.-C., de la flibuste, des navigations, voyages autour du monde, naufrages cĂ©lĂšbres, dĂ©couvertes, colonisations, de la marine en gĂ©nĂ©ral, avant, pendant et depuis le rĂšgne de Louis XIV jusqu’à l’annĂ©e 1850, t. 1, Paris, Dufour et Mulat, 1851, p. 341.
  12. Marie-Armand d'Avezac de Castera-Macaya, Iles de l'Afrique, Paris, Firmin Didot frĂšres, 1848, 790 p. p. 160.
  13. Le nom Maciot ou Meciot, qui au XVe siÚcle présentait la forme Maciote, serait l'altération de Mathieu. D'autres pensent qu'il s'agit de la déformation du titre donné à Jean IV et à Henri de Béthencourt : messire.

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Pierre Bergeron, Histoire de la premiĂšre descouverte et conqueste des Canaries, faite dĂšs l'an 1402 par messire Jean de BĂ©thencourt, chambellan du roi Charles VI . Escrite du temps mĂȘme par F. Pierre Bontier, religieux de S. François, et Jean Le Verrier, prestre domestique dudit sieur de BĂ©thencourt, et mise en lumiĂšre par M. Galien de BĂ©thencourt, conseiller du Roy en sa cour de Parlement de Rouen. Plus un traictĂ© de la navigation et des voyages de descouverte et conqueste modernes et principalement des Français, chez Michel Soly (159.?-1661), Paris, 1630 (lire en ligne)
  • Marie-Armand d'Avezac de Castera-Macaya, Iles de l'Afrique, Paris, Firmin Didot frĂšres, 1848, 790 p.
  • Pierre Bontier, Jean Le Verrier, Gabriel Gravier, Le Canarien, livre de la conquĂȘte et conversion des Canaries (1402-1422) par Jean de BĂ©thencourt, Rouen, Charles MĂ©tĂ©rie, 1874.
  • Jean Braunstein, Jean de BĂ©thencourt, un Normand Ă  la conquĂȘte des Canaries, CondĂ©-sur-Noireau, Ă©ditions Charles Corlet, 2001, 95 p., (ISBN 978-2-85480-963-3).
  • Roger DĂ©vigne, Jean de BĂ©thencourt, roi des Canaries, 1402-1422, Toulouse, Didier, 1944.
  • Jean Favier, Les Grandes DĂ©couvertes : d’Alexandre Ă  Magellan, Paris, Fayard, , 620 p. (ISBN 978-2-213-64800-2, lire en ligne).
  • Attilio Gaudio, Les Iles Canaries, Paris, Karthala, coll. MĂ©ridiens, 1995, 210 p., (ISBN 978-2-86537-558-5).
  • LĂ©on GuĂ©rin, Les navigateurs français : histoire des navigations, dĂ©couvertes, et colonisations françaises, Belin-Leprieur et Morizot, (lire en ligne), p. 1 et suiv.
  • LĂ©on GuĂ©rin, Histoire maritime de France contenant l’histoire des provinces et villes maritimes, des combats de mer depuis la fondation de Marseille, 600 ans avant J.-C., de la flibuste, des navigations, voyages autour du monde, naufrages cĂ©lĂšbres, dĂ©couvertes, colonisations, de la marine en gĂ©nĂ©ral, avant, pendant et depuis le rĂšgne de Louis XIV jusqu’à l’annĂ©e 1850, t. 1, Paris, Dufour et Mulat, 1851.
  • Bernard Guineau, Glossaire des matĂ©riaux de la couleur et des termes techniques employĂ©s dans les recettes de couleur, t. 73 de De diversis artibus, Turnhout, Brepols, 2005, 791 p., (ISBN 978-2-50351-643-1).
  • EugĂšne Jarry, La Vie politique de Louis de France, duc d’OrlĂ©ans, 1372-1407, Paris, Picard, 1889, 486 p.
  • Jacques Lelong ; Charles-Marie Fevret de Fontette, BibliothĂšque historique de la France : contenant le catalogue des ouvrages, imprimĂ©s & manuscrits, qui traitent de l’histoire de ce royaume, ou qui y ont rapport, avec des notes critiques et historiques, t. 3, Paris, Jean-Thomas Herissant, 1771.
  • Pierre Margry, La ConquĂȘte et les conquĂ©rants des Iles Canaries, Paris, E. Leroux, 1896.
  • Charles Marie Philippe de Kerhallet, Manuel de la navigation Ă  la cĂŽte occidentale d’Afrique, t. 1, Paris, Paul Dupont, 1851.
  • Bruno Malfante, Le Canarien, ou la conquĂȘte des iles Canaries par Jean de BĂ©thencourt, Rouen, L’Écho des vagues, , 152 p.
  • Hanns Leo Mikoletzky, Rapports : Histoire des continents, t. 2 de International Committee of Historical Sciences, Vienne, Verlag F. Berger, 1965-68.
  • Philippe Valode, Les Grands Explorateurs français : de Jacques Cartier Ă  nos jours Paris, Les Éditions de l’Archipel, 2008, 212 p., (ISBN 978-2-80980-108-8).
  • Nova Francia, t. 1, SociĂ©tĂ© d’histoire du Canada, MontrĂ©al, Huron Reprints, 1967, (OCLC 145169421).
  • Revue des cours et confĂ©rences, t. 2, Paris, Boivin, 1907.

Articles connexes

Liens externes

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