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Jean-Baptiste Hugues

Jean-Baptiste Hugues est un sculpteur français né à Marseille le et mort à Paris le [1].

Jean-Baptiste Hugues
Jean-Baptiste Hugues posant à côté de son Œdipe à Colone, portrait par Jean-Joseph Weerts, 1890.
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieu de travail
Mouvement
Distinction

Biographie

Dominique Jean-Baptiste Hugues est le fils de Jean François Hugues et d'Ursula Anne Guien. Il est élève d'Antoine Bontoux à l'École des Beaux-arts de Marseille, puis d'Auguste Dumont et de Jean-Marie Bonnassieux aux Beaux-Arts de Paris. Par deux fois, il est lauréat du second prix au concours de Rome en 1872 et 1873, et obtient le grand prix de Rome de sculpture en 1875 avec le bas-relief en plâtre Homère, accompagné de son jeune guide, chante ses poésies dans une ville de la Grèce[2]. Il est pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1876 à 1879 et obtient ses premiers succès au Salon avec Le Baptême du Christ (1878) et Jeune femme jouant avec son enfant (1880). De retour en France, il triomphe au Salon de 1882 avec Œdipe à Colone[3] ainsi qu'à l'Exposition universelle de Paris de 1889 et à celle de 1900. En 1897, il est nommé professeur de modelage à l'École nationale supérieure des beaux-arts et membre du Conseil supérieur de l'enseignement en 1905.

Il acquit de son vivant une honnête renommée, ses œuvres exposées au Salon étaient toujours commentées par les critiques et littérateurs de l'époque. Son œuvre aborde avec le même élan le décor monumental aussi bien que la statuaire, le bibelot et l'édition d'art, la polychromie ou l'Art nouveau. Travaillant essentiellement pour des commandes de l'État ou de riches particuliers, il a réalisé plusieurs sculptures d'extérieur comme La Fontaine des Danaïdes square Stalingrad à Marseille, ou ornementales comme La Gravure à la Bibliothèque nationale de France, des frontons et bas-reliefs pour des monuments tels que le Petit Palais à Paris. Son travail très diversifié s'illustre par des bustes, des fontaines ou des plafonds de grands restaurants parisiens[4].

Jean-Baptiste Hugues est nommé chevalier de la Légion d'honneur le ; la décoration lui est remise par le peintre Jean-Joseph Weerts. Il est promu officier du même ordre le [5].

Ĺ’uvres dans les collections publiques

La Mère et l'enfant jouant, 1881, Roubaix, La Piscine
La Mère et l'enfant jouant (1881), Roubaix, La Piscine.

Notes et références

Ouvrage de Laurent Noet

  1. Noet 2002, p. 115
  2. Noet 2002, p. 87
  3. Noet 2002, p. 110
  4. Noet 2002, p. 109
  5. Noet 2002, p. 114
  6. Noet 2002, p. 85
  7. Noet 2002, p. 125
  8. Noet 2002, p. 117
  9. Noet 2002, p. 131
  10. Noet 2002, p. 118
  11. Noet 2002, p. 98
  12. Noet 2002, p. 123
  13. Noet 2002, p. 121

Autres références

Annexes

Bibliographie

  • AndrĂ© Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re Ă©d. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2, OCLC 920790818, BNF 40961988), p. 295-296.
  • Guillaume PeignĂ©, Dictionnaire des sculpteurs nĂ©o-baroques français : 1870-1914, Paris, CTHS, , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1), p. 280-285.
  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Laurent Noet, Jean-Baptiste Hugues, un sculpteur sous la IIIe RĂ©publique : catalogue raisonnĂ©, Paris, ThĂ©lès, coll. « Histoire de l'art », , 175 p. (ISBN 2-84776-016-4, OCLC 401595638, BNF 38900240).

Liens externes

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