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Jean-Antoine d'Avaux

Jean-Antoine de Mesmes, appelé d'Avaux, né en et mort en 1709, est un diplomate français de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle. Il accompagne Jacques II d'Angleterre en Irlande. Il négocie pour la France la paix de Nimègue qui met fin à la guerre de Hollande (1672–1678). Il est ambassadeur à Venise, La Haye, Stockholm et finalement de nouveau à La Haye.

Jean-Antoine d'Avaux
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Antoine de Mesmes
Activité
Famille
Père
Jean-Antoine de Mesmes d'Avaux (d)
Fratrie
signature de Jean-Antoine d'Avaux
Signature

Naissance et origines

Jean-Antoine de Mesmes, le diplomate, naît en 1639 ou 1640[note 1]. Il est le plus jeune des quatre fils de Jean-Antoine de Mesmes et de son épouse Anne Courtin. Son père est comte d'Avaux et président à mortier au parlement de Paris [2]. Sa mère est une fille de Francois Courtin, seigneur de Brusselles et baron de Givry[3].

Ses frères sont : Jean-Jacques, Henri et Claude. Son frère aîné, Jean-Jacques III de Mesmes (1630–1688), succède à son père en tant que comte d'Avaux. Son frère Henri (mort en 1658) devient abbé commendataire des abbayes de la Valroy et de Hambye[note 2]. Son frère Claude (mort en 1671) devient chevalier de Malte. Jean-Antoine a aussi une sœur, Antoinette, qui devient religieuse carmélite[5].

Jean-Antoine de Mesmes, le diplomate, le sujet de cet article, risque d'être confondu avec d'autres membres de sa famille qui portent le même nom, notamment son père Jean-Antoine de Mesmes, comte d'Avaux (mort en 1673) et son neveu Jean-Antoine de Mesmes, premier président et comte d'Avaux (mort en 1723).

Arbre généalogique

Jean-Antoine de Mesmes encadré de rouge;
comtes d'Avaux avec couleur de fond

Jean-
Jacques

1560–1642
Antoinette
de
Grossaine
Henri
Président
1585–1650
Claude
Diplomate
1595–1650
Jean-
Antoine

Président
1598–1673
Anne
Courtin

1610–1671
Jean-
Jacques

Président
1630–1688
Henri
Abbé cmd.
de la Valroy
d. 1658
Claude
Chevalier
de Malte
d. 1671
Jean-
Antoine

1640–1709
Jean-
Antoine

1er Président
1661–1723
Henri
Abbé cmd.
de la Valroy
1666–1721
Marie-
Thérèse

* 1668
Jean-
Jacques

Ch. de Malte
1675–1741

Notez son oncle Claude, l'autre diplomate de la famille.

Comte d'Avaux

Jean-Antoine de Mesmes, le diplomate, n'a jamais été comte. Ce titre est passé de son père (mort en 1673) à son frère aîné Jean-Jacques (mort en 1688) et puis au fils aîné de Jean-Jacques, un autre Jean–Antoine (mort en 1723), qui a survécu au diplomate (mort 1709). Cependant, il aime se faire passer pour "comte d'Avaux" quand il est à l'étranger lors de ses ambassades pour rehausser sa préséance. Saint Simon fait allusion à cette prétention dans ses mémoires[6]. Jean-Antoine de Mesmes, le diplomate, est "comte d'Avaux" dans de nombreux écrits, entre autres dans son obituaire dans la Gazette de France[1], le dictionnaire historique de Louis Moréri[7] et, en outre, une étude moderne académique[8]. Il signe "De avaux". Son frère n'approuve pas ce comportement[9], mais il ne semble pas trop s'en soucier car il préfère son titre de président à mortier.

L'ordre du Saint-Esprit

En 1684, il devient prévôt et maître de cérémonies de l'ordre du Saint-Esprit, qui est l'ordre de chevalerie le plus prestigieux de France. Cependant, les charges sont vénales. Il obtint la sienne de son frère aîné Jean-Jacques. En 1703 il vend sa charge à son neveu et homonyme Jean-Antoine mais garde le droit de porter le cordon bleu[10].

Cette charge lui permet de porter les attributs de l'ordre : le cordon bleu, la "plaque" (croix portée sur la poitrine) et la croix plus petite attachée au cordon bleu. Le large cordon bleu et la croix pectorale sont bien visibles sur le portrait par Hyacinthe Rigaud[note 3].

Carrière en justice

Jean-Antoine suit dans les pas de son père en commençant une carrière dans la justice. En 1661 il devient conseiller au parlement ; en 1667 maître des requêtes et en 1695 conseiller d'état ordinaire[11].

Carrière diplomatique

Sa carrière diplomatique s'insère entièrement dans le règne de Louis XIV. Il sert sous trois secrétaires d'état aux affaires étrangères : d'abord sous Simon Arnauld de Pomponne jusqu'à 1679, puis sous Charles Colbert de Croissy jusqu'à 1696 et finalement sous le fils de Charles, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Torcy. Croissy est un frère puis-né du Grand Colbert. Il a pour secrétaire pendant plus de 30 ans Pierre Boulard[12].

Ambassadeur Ă  Venise (1672-1674)

En 1672, Louis XIV l'envoie comme ambassadeur à la République de Venise. Du XVe au XVIIIe siècle Venise est en conflit avec l'Empire Ottoman dans sept guerres vénéto-ottomanes, mais son ambassade se situait dans un temps de paix entre la fin de la Guerre de Candie (1669) et le début de la guerre de Morée (1684). La France était intervenue dans la guerre de Crète lors du Siège de Candie pour plaire au pape, mais les expéditions françaises ont fini en désastre et la France s'est retirée de cette guerre, provoquant la perte de Candie. Les Vénitiens se sont sentis trahis et il lui a fallu reconstruire confiance et compréhension. Il aussi fait de l'espionnage industriel au profit de la France[13] et il facilite l'achat d'œuvres d'arts italiens pour les collections royales[14]. Il reste à ce poste jusqu'en 1674.

Paix de Nimègue

De 1675 à 1678, il négocie le traité qui met fin à la Guerre de Hollande (1672-1678). Pendant les négociations, il se lie d'amitié à Charles Colbert, marquis de Croissy, un diplomate français et frère de Jean-Baptiste Colbert, ministre de Finance de 1661 à 1683. Croissy deviendra son chef comme secrétaire d'État des affaires étrangères après la conclusion des traités en 1679.

Portrait by Hardouin Quitter. Le texte se lit : M. de Mesmes Chevalier Comte d'Avaux Conseiller du conseil d'estat du Roy Tres Chrestien, Ambassadeur extraordinaire et Plenepotre de Sa Majesté pour les Traittez de paix à Nimmegue
Portrait by Hyacinthe Rigaud[note 3]. Noter le cordon bleu et la croix sur la poitrine de l'Ordre du Saint-Esprit.
Portrait en robes de l'ordre du Saint-Esprit peint par Nicolas de Largillière et gravé par Cornelis Vermeulen 1691

Ambassadeur Ă  La Haye (1678-1689)

Suivant la conclusion de la paix de Nimègue en 1678, la France reprend ses relations diplomatiques avec les Provinces-Unies et Jean-Antoine de Mesmes est nommé ambassadeur à La Haye. Il avait été précédé à ce poste par Pomponne avant l'interruption causée par la guerre[15]. Cependant, en 1683 et 1684, la guerre s'approche de nouveau des Provinces Unies quand la France assiège et prend des forteresses dans les Pays-Bas espagnols pendant la guerre des Réunions. Les Hollandais n'interviennent pas mais se sentent menacés par les incursions françaises vers leurs frontières. Cette guerre prend fin avec la Trêve de Ratisbonne, qui comprend plusieurs traités bilatéraux y compris le traité entre la France et les Provinces-Unies comme préparation pour le traité entre la France et l'Espagne. Les Français pensent qu’apaiser les Hollandais est aussi important que parler aux Espagnols. Jean-Antoine de Mesmes, étant ambassadeur à La Haye, est demandé de négocier le traité entre la France et les Provinces Unies. Dans ce traité, la France abandonne Dixmude et Courtrai mais garde Luxembourg. Jean-Antoine de Mesmes l'a signé "DE MESMES, comte d'Avaux" le [16]. Le traité entre Louis XIV et Charles II d'Espagne[17] est signé environ 1½ mois plus tard le à Ratisbonne (Regensburg), le siège de la diète allemande, par Louis de Verjus, l'ambassadeur français à la diète.

En 1685 Louis XIV révoque l'Édit de Nantes, qui avait garanti la liberté de religion des protestants français. La persécution qui suit envoie des vagues de réfugiés, les huguenots, à travers toute l'Europe septentrionale. Des milliers de huguenots arrivent aux Pays-Bas, pendant l'ambassade de Jean-Antoine de Mesmes.

Jean-Antoine de Mesmes bientôt découvre les plans d'invasion d'Angleterre du Prince d'Orange et prévient Louis XIV[18]. Le il transmet aux Hollandais une lettre de Louis XIV qui menace les Provinces Unies de guerre[19]. Le (5 novembre du calendrier julien)[note 4] Guillaume débarque à Brixham. La France répond en déclarant la guerre aux Provinces Unies le , de ce fait rompant la trêve de Ratisbonne et commençant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Les relations diplomatiques entre la France et les Provinces Unies sont de nouveau rompues. Jean-Antoine de Mesmes est forcé de quitter son poste à la Haye en 1689 après un séjour de dix ans.

Expédition irlandaise (1689–1690)

En 1689, il est nommĂ© ambassadeur extraordinaire auprès de Jacques II pour l'expĂ©dition irlandaise. Le [note 4], il dĂ©barque avec Jacques II Ă  Kinsale sur la cĂ´te sud de l'Irlande. Il rend compte Ă  Louvois, en ce qui concerne les aspects militaires mais bien sĂ»r Ă  Croissy en ce qui concerne les affaires Ă©trangères. Il avait 300 000 livres pour Jacques et un fond secret de 200 000 livres Ă  dĂ©penser comme lui semble bien.[20] Il siège sur le conseil de Jacques II, avec Tyrconnell et le comte de Melfort, le secrĂ©taire d'Ă©tat de Jacques. Pour Jacques et Melfort, l'Irlande n'est qu'un point de dĂ©part pour l'Écosse ou l'Angleterre. Jean-Antoine de Mesmes au contraire insiste sur l'importance de consolider leur contrĂ´le de l'Irlande[21]. Tandis que Jacques et Melfort veulent protĂ©ger les protestants irlandais afin de garder leur Ă©ventuel support de leurs confrères en Écosse et en Angleterre, Tyrconnell et Jean-Antoine de Mesmes veulent les sacrifier pour satisfaire les demandes des catholiques irlandais en terres et droits.

Jean-Antoine de Mesmes est finalement renvoyé et remplacé par comte Lauzun, qui est le choix de Jacques et de sa reine, Marie de Modène. À la fin de sa mission, avant de s'embarquer pour retourner en France en , Jean-Antoine de Mesmes explique à son successeur qu'il sera sacrifié pour un peuple qui a de l'esprit mais est pauvre et lâche et dont les soldats ne se battront point et dont les officiers n'obéiront aucun ordre et que de ce fait il rencontrera le même destin que l'armée française a rencontré au siège de Candie, c'est-à-dire d'être détruit[22], en se référant à la désastreuse intervention française dans la guerre de Candie en 1669.

Ambassador à Stockholm (1692–1699)

En 1692 l'ambassadeur français en Suède, Maximilien Alpin de Béthune, meurt soudainement étant en poste à Stockholm[23]. Le 30 novembre 1692, Louis XIV nomme Jean-Antoine de Mesmes à sa place [24]. À ce temps, la Suède profite d'un temps de paix après la Guerre de Scanie (1675–1679), qui peut être regardée comme une extension de la guerre de Hollande (1672–1678).

Quand il devient ambassadeur en Suède, France était en train de combattre l'Angleterre, les Provinces Unies, l'Espagne et l'Empire allemand dans la Guerre de la Ligue d'Augsbourg, ce qui épuisait ses finances. Le roi Charles XI de Suède (régnait 1675-1697) était sagement resté neutre. La mission de Jean-Antoine de Mesmes est de préparer la paix en convainquant la Suède, son ancien allié, de servir de médiateur dans les pourparlers entre la France et l'Empire. La guerre finalement prend fin avec le Traité de Ryswick, conclu en septembre et novembre 1697 dans les Pays-Bas. Le diplomate suédois Niels Baron de Lilliënrot sert de médiateur, tandis que la France est représentée par le maréchal de Boufflers.

Croissy, meurt en 1696 et est remplacé par son fils Colbert de Torcy. Charles XI meurt en et est remplacé par le jeune Charles XII.

Jean-Antoine de Mesmes recrute Béate Elisabeth de Kœnigsmarck comme agent français pour persuader Charles XII de marier la princesse Sophie Hedwig de Danemark. Le but était d'éviter une répétition des alliances de la guerre de Hollande et de la guerre de Scanie où le conflit avec le Danemark avait empêché la Suède de combattre l'empereur comme allié de la France. Cependant, Charles XII ne s'est jamais marié. Jean-Antoine de Mesmes est resté en Suède jusqu'en été 1699. En 1700 la Grande guerre du Nord s'est déclarée dans laquelle le Danemark, la Pologne et la Russie ont attaqué la Suède.

Selon Saint-Simon, les suédois étaient déçus quand ils ont appris que le nouveau ambassadeur français était noble de robe et non d'épée[25].

Remplaçant Briord à La Haye (1701)

Gabriel de Briord avait été nommé ambassadeur à La Haye en . En , il tombe gravement malade, Louis XIV envoie Jean-Antoine de Mesmes une deuxième fois en Hollande, afin de le remplacer[26] - [27]. Maréchal Boufflers occupe les forteresses de la barrière dans la nuit du cinq au six février pendant que Jean-Antoine de Mesmes est en train de voyager de Paris à la Haye où il arrive le .[28] Le Guillaume reconnait Philippe V comme roi d'Espagne[29]. En avril Briord convalescent retourne à Paris. Jean-Antoine de Mesmes reste jusqu'en août. Peu après les relations diplomatiques sont rompues avec le début de la guerre de Succession d'Espagne[30].

Dernières années

En 1688, après la mort de son père, Jean-Antoine de Mesmes hérite de la seigneurie de Roissy. En 1704, à l'âge de 64 ans, il décide d'y construire une maison de campagne. Il démolit le vieux manoir et commence un nouveau château[31] - [32].

Il meurt à Paris le à l'âge de 69 ans[1]. Il ne s'est jamais marié. Il lègue le château de Roissy à sa nièce Marie-Thérèse, marquise de Fontenilles, une fille de son frère premier-né Jean-Jacques[33]. Le château est ensuite acheté par la marquise de la Carte en 1713 et par John Law en 1719[34]. Plus tard il passe à la famille Riquet de Caraman et prend le nom de Château des Caramans. Il est démoli après un incendie en 1794.

Notes et références

  1. Sa date de naissance peut être déduite de son obituaire[1], qui indique qu'il est mort le 10 février 1709 à l'âge de 69 ans. Il pourrait, bien sûr, être né à tout moment entre le 10 février 1639 et le 9 février 1640.
  2. Henri est le 36e abbé de Hambye[4]
  3. Ce portrait a été identifié et documenté à l'occasion de sa vente à Galartis à Lausanne en 2016 par Ariane James-Sarazin et Stéphan Perreau[note 5] - [note 6].
  4. Pendant le temps couvert dans cet article, l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande utilisaient encore le calendrier julien, tandis que la France et les provinces Unis avaient déjà adopté le calendrier grégorien. La difference était de dix jours pendant le temps concerné.
  5. Ariane James-Sarazin, Le portrait de Jean Antoine II de Mesmes, comte d'Avaux, Dijon, Faton, (lire en ligne) - This is an on-line supplement to the book James-Sarazin (2016) "Hyacinthe Rigaud (1659-1743). L'homme et son art - Le catalogue raisonné"
  6. Stéphan Perreau, D'Avaux contre d'Avaux le portrait retrouvé de Jean-Antoine II de Mesmes par Hyacinthe Rigaud, (lire en ligne)


  1. De Paris le 16 Fevrier 1709, Gazette de France, (lire en ligne), chap. 52, p. 66
    « Mre Jean-Antoine de Mesmes Comte d'Avaux, Conseiller d'État Ordinaire, cy-devant Prevost & Maistre des Ceremonies de l'Ordre du S Esprit, mourut icy le 11 du mois, âgé de soixante-neuf ans. »
  2. Moréri 1759, : "JEAN-ANTOINE de Mesmes, troisième fils de JEAN-JACQUES de Mesmes & d'Antoinette Grossaine, seigneur d'Irval, de Cramayel, de Breuil, de Lageri, vicomte de Vandeuil & de Hourges continuera la posterité. Il est reçu conseiller au Parlement de Paris l'an 1621, conseiller d'état, enfin président à mortier au Parlement de Paris, l'an 1651, après la mort de son frère aîné; il meurt le 23 février 1673, âgé de 75 ans.", p. 496, colonne de gauche, ligne 41.
  3. Moréri 1759, : "Il avoit épousé Anne Courtin fille de François Courtin, chevalier, seigneur de Brusselles, baron de Givri, &c. maître des requêtes, & conseiller d'état, & de Jeanne Lescalopier, ...", p. 496, colonne de gauche, ligne 51 .
  4. Le Conte 1891, : "XXXVI. Henri Ier DE MESMES. - On sait qu'il est fils de Jean-Antoine de Mesmes et d'Anne Courtin ...", p. 219.
  5. Moréri 1759, : "... dont il eut JEAN-JACQUES de Mesmes, comte d'Avaux qui suit; Henri de Mesmes, abbé de la Valroi, mort l'an 1658, Claude de Mesmes, chevalier de Malte, abbé de la Valroi & de Hambye, mort l'an 1671; Jean-Antoine de Mesmes, comte d'Avaux dont il sera parlé ci-après; & Antoinette de Mesmes, religieuse Carmélite.", p. 496, colonne de gauche, ligne 55.
  6. Saint-Simon 1903, : "Il étoit, comme on l'a dit de robe, et avoit passé les différents magistratures jusqu'à être conseiller d'état de robe aussi. Mais accoutumé à porter l'épée et à être le comte d'Avaux en pays étranger, où ses ambassades l'avaient tenu bien des années à reprises, il ne put se réssoudre à se défaire, en ses retours ci, ni de son épée, ni de sa qualité de comte, ni à reprendre l'habit de son état.", p. 110.
  7. Moréri 1759, : "MESMES (Jean-Antoine de) quatrième fils de Jean-Antoine de Mesmes et d'Anne Courtin, comte d'Avaux ...", p. 497, colonne de gauche, milieux.
  8. Pierre Joannon, Jacques II et l'expédition d'Irlande d'après les dépêches du Comte d'Avaux, ambassadeur extraordinaire de Louis XIV, vol. 18, , 93–108 p. (lire en ligne), chap. 2
  9. Saint-Simon 1895, : "Le président de Mesmes, son frère, ne l'approuvoit pas plus que les autres.", p. 348.
  10. Saint-Simon 1895, : "M. d'Avaux vendit en ce temps-ci au président de Mesmes son neveu, sa charge de prévôt et grand-maître des cérémonies de l'ordre, avec permission de continuer à porter le cordon bleu. D'Avaux l'avait eue, en 1684, du président de Mesmes son frère, qui lui-même avait obtenu la même permission de continuer à porter l'ordre, et ce président de Mesmes l'avait eue en 1671 lors de la déroute de la Bazinière, son beau-père ...", p. 169.
  11. « De Paris le 20 Aoust 1695 », Gazette de France, no 35,‎ , p. 395 (lire en ligne) :
    « Le comte d'Avaux Ambassadeur en Suede a esté fait Conseiller d'Éstat Ordinaire ... »
  12. Euraldic: Pierre Boulard intendant du comte d'Avaux - Mercure de France, année 1770, p.170-171
  13. Clément 1867, : "... la proposition qui vous a esté faite par un marchand de miroirs, qui prétend avoir le secret de faire des glaces plus grandes ... ", p. 660.
  14. Depping 1855, : "Il y a dans un couvent de religieux qui se nomme Santa Maria di Serravalle ... un tableau de Titien qui est Ă  vendre ...", p. 588.
  15. Liste des ambassadeurs de France aux Pays-Bas
  16. Dumont 1731, : "Fait à la Haye le vingt-neuvième jour de Juin mil six cent quatre-vingt quatre Signé, DE MESMES Comte d'Avaux, avec le cachet de ses armes.", p. 81, colonne de droite, ligne 22.
  17. Dumont 1731, : "Actum Ratisbonae die XV Mensis Augusti, Anno MDCLXXXIV (L. S.) MARQUARDUS Episcopus & Princeps Eystettensis. (L. S.) LUDOVICUS VERJUS Comes de CRECY.", p. 83.
  18. Saint-Simon 1903, : "D'Avaux fut informé dès les premiers temps, du projet de la révolution en Angleterre, quand le projet était encore un grand secret, et en avertit le roi.", p. 101.
  19. Jardine 2008, : "On 9 September (new style), the French ambassador at The Hague, the comte d'Avaux, delivered a letter from Louis XIV to the States General: the French King knew what the Dutch preparations were for, he warned. If the Dutch attacked England, he would be obliged 'not only to come to James's assistance, but to regard the first hostile act committed by your troops, or your ships, against His Britannic Majesty as an open infraction of the peace and an act of war against his own crown.", p. 41.
  20. Wauchope 2004, : "He was entrusted with half a million livres, 300,000 of which to be put at James's disposal, and the remainder of which were to form a secret fund to be spent at his own discretion.", p. 938, bottom.
  21. Wauchope 2004, : "Avaux saw French interests would be better served by establishing Ireland as a French satellite.", p. 939.
  22. Childs 2007, p. 197, line 12.
  23. Wijnne 1882, : "La mort du Marquis de Bethune cy-devant ambr. extraordre de sa Majesté en Suède ...", p. 1.
  24. Dangeau 1855, : "Jeudi 30 à Versailles - Le roi a nommé M. d'Avaux pour son ambassadeur en Suède en la place de M. de Béthune; ...", p. 192.
  25. Saint-Simon 1895, : "Quelque temps après ils surent que c'était un conseiller d'état de robe qui avait une charge de l'ordre ... ", p. 217.
  26. Saint-Simon 1891, : "Briord, ambassadeur en Hollande, était tombé dangereusement malade; les affaires y étaient en grand mouvement: il demandait par plusieurs courriers un successeur, et d'Avaux y fut envoyé.", p. 50.
  27. Saint-Simon 1903, : "En 1701, sur le point de la rupture des Hollandois, qu'on désiroit avec passion d'éviter, il fut renvoyé à la Haye ...", p. 109.
  28. Legrelle 1892, : "La complication prévue par Louis XIV s'était en effet produite avant l'arrivée d'Avaux à la Haye. Cette arrivée n'eut lieu que le samedi 12 février, et, dès le 6, les troupes françaises dont disposaient en Flandres Boufflers et Puységur, avaient, conformément aux ordres du 19 janvier, non pas chassées les garnisaires des États-Généraux des leurs postes, mais pénétré dans ces postes pour s'y installer à côté d'eux. Par un vrai miracle il y eut pas un coup de feu tiré.", p. 102.
  29. Lavisse 1911, : "... Guillaume, cédant à la pression de ses ministres, se décida à reconnaître Philippe V le 17 avril 1907", p. 82.
  30. Saint-Simon 1891, : "... mais à la fin, Briord, convalescent revient, et d'Avaux peu après, qui ne laissa qu'un secrétaire à la Haye, lequel même n'y demeura pas longtemps.", p. 252.
  31. Lebeuf 1883, : "Le comte d'Avaux devenu maître de cette terre, le fit abattre en 1704, et fit commencer un fort beau château qui a été continué jusqu'à sa mort ...", p. 284.
  32. Piganiol de La Force 1765, : "ROISSY, Rossiacum, étoit un vieux château ... Le comte d'Avaux si connu dans toute l'Europe pour ses négotiations, le fit abattre en 1704 & fit jeter les fondements d'un château dont il a fait continuer les ouvrages jusqu'à sa mort; il en avait élevé trois beaux corps de bâtiments des plus réguliers, & il ne restoit qu'un pavillon à achever.", p. 343.
  33. Etienne Pattou, « Famille de Mesmes » (consulté le )
  34. Piganiol de La Force 1765, : "Ce château est sorti de la Maison de Mesmes en 1713, & a été acheté par la Marquise de la Carte, qui, en 1719, la vendit au sieur Law, &.", p. 344.
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  • (en) Piers Wauchope, Mesmes, Jean-Antoine de, Count Avaux in the French nobility (1640–1709), New York, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-861411-1), p. 938
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Voir aussi

  • Beauchamp, AVAUX (JEAN-ANTOINE, comte D), vol. 3, Michaud frères (Paris), , 698 p. (lire en ligne), p. 105
  • Louis-Prosper Gachard, Histoire de la Belgique au commencement du XVIIIe siècle, Librairie europĂ©enne C. Muquardt (Bruxelles), (lire en ligne)
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  • « Biographie Jean-Antoine Avaux » (consultĂ© le )
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