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Jacques Cellerier

Jacques Cellerier, né le à Dijon et mort à Paris en mars 1814 est un architecte français au style néoclassique dont on peut découvrir les bâtiments essentiellement à Paris et Dijon.

Jacques Cellerier
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  71 ans)
Paris
SĂ©pulture
Nationalité
Activité
Vue de la sépulture.

Biographie

Fils d'aubergistes dijonnais, élève de Nicolas Lenoir, à qui il était apparenté, il poursuit sa formation à l'Académie royale d'architecture. En compagnie de son ami le sculpteur Jean-Antoine Houdon, il fut pensionnaire du Roi à Rome avant d'être nommé ingénieur de la généralité de Paris. On retient surtout de son œuvre les hôtels particuliers et les théâtres.

Partisan des Lumières, il dessina l'imposant char funèbre qui transporta les cendres de son ami Voltaire au Panthéon en 1791.

En 1790, il réalisa les dessins pour l'arc de triomphe du Champ-de-Mars pour la fête de la Fédération.

En 1800, à l'occasion de la célébration du Traité de Mortefontaine entre la France et les États-Unis, il procéda à la réfection du théâtre du château de Mortefontaine[1].

En 1807, Napoléon Ier le chargea d'ériger, place de la Bastille, un monument à la gloire de ses victoires sur les Anglais et les Russes. Il fut finalement remplacé pour ce projet par Jean-Antoine Alavoine.

En 1812, Napoléon Ier lui confia le projet de construction d'un palais des Archives dont la première pierre fut posée le , jour de la Saint-Napoléon, l'Empereur étant en pleine campagne de Russie, devant Smolensk. Ce palais des Archives devait être situé dans le nouveau quartier administratif conçu par l'Empereur et devait faire face au Palais du Roi de Rome, à l'une des quatre extrémité du Champ de Mars, au levant et en bord de Seine[2]. Sa réalisation devait être confiée à l'architecte Jacques Cellerier[3]. Les événements de 1815 et la chute de l'Empire vinrent cependant mettre un terme à ce projet qui resta inachevé.

En 1813, il réutilisa le style gothique, pour la première fois depuis l'achèvement de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans, à la basilique Saint-Denis, qui fut dotée d'une chapelle gothique richement décorée. Cellerier construisit aussi un chœur d'hiver néoclassique.

Il meurt en à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (24e division).

Une rue de Dijon porte son nom.

Galerie

Ĺ’uvres

Ă€ Paris

Ă€ Dijon

Ă€ Maisons-Alfort

À Compiègne

  • L'ancienne prison (1773-1778).

Ă€ Tremblay-en-France

À Châtenay-en-France

Ă€ Saint-Germain-en-Laye

À Sainte-Geneviève-des-Bois

  • L'Ă©glise (1789-1812)[13].

Ă€ Mortefontaine

Ă€ Saint-Denis

Notes et références

  1. (fr) La Convention de Mortefontain
  2. Roger Wahl, Un projet de Napoléon Ier : le Palais du Roi de Rome, Neuilly-sur-Seine, 1955, p. 20.
  3. Yvan Christ, Paris des Utopies, Ă©d. Balland, Paris 1977, p. 94.
  4. « Théâtre des Variétés à Paris », notice no PA00086094, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. HĂ´tel Chartraire De Montigny et Hotel du commandement militaire(fr)
  6. HĂ´tel Chartraire De Montigny, DRAC(fr)
  7. Claudine Hugonnet-Berger, Pascale de Maulmin, Bernard Sonnet, Théâtres en Bourgogne Architectures du spectacle 1800-1940, Dijon, Direction régionale des Affaires culturelles de Bourgogne, Service régional de l'Inventaire général, 1996, p. 18-20.
  8. « Théâtre des Dijon », notice no PA00112435, base Mérimée, ministère français de la Culture
  9. « Hôtel Dampierre à Dijon », notice no PA00112336, base Mérimée, ministère français de la Culture
  10. « Ecole Royale Vétérinaire d'Alfort à Maison-Alfort sur patrimoine de france », notice no IA00070787, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. « Église Saint-Martin à Châtenay-en-France », notice no PA00080020, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. « Regard d'Hennemont à Saint-Germain-en-Laye », notice no IA78000019, base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. Histoire de l'église de Sainte-Geneviève-des-Bois (fr)
  14. La Cattedrale di Saint Denis (it)

Liens externes

Voir aussi

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