Izon-la-Bruisse
Izon-la-Bruisse est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Izon-la-Bruisse | |||||
mairie du village | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
André Mathieu 2020-2026 |
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Code postal | 26560 | ||||
Code commune | 26150 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Izonais, Izonaises | ||||
Population municipale |
11 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 0,75 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 15′ 22″ nord, 5° 35′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 773 m Max. 1 532 m |
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Superficie | 14,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Localisation
Izon-la-Bruisse est situé au sud-est du département, à 12 km de Séderon.
Laborel | Laborel | Laborel Sainte-Colombe (Hautes-Alpes) |
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Montauban-sur-l'Ouvèze Vers-sur-Méouge |
N | Sainte-Colombe (Hautes-Alpes) Ballons | ||
O Izon-la-Bruisse E | ||||
S | ||||
Vers-sur-MĂ©ouge Eygalayes |
Eygalayes | Eygalayes |
Relief et géologie
Sites particuliers[1] :
- Col de Muze (1212 m)
- Col de Tous les Vents
- Col d'Izon (1343 m)
- Col d'Olun (1236 m)
- Col Saint-Jean (1158 m)
- Drayes (1216 m)
- la Bruisse (1291 m)
- le Jasset (1177 m)
- Montagne de Chabre
- Montagne de Chamouse
- Montagne de Garre (1372 m)
- Montagne d'Herc
- Ourouze (1348 m)
- Rocher Blanc
- Rocher du Village
Urbanisme
Typologie
Izon-la-Bruisse est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), cultures permanentes (0,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Commune dispersée des deux côtés du col Saint-Jean (1159 m)[9].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Blanchard
- Bussard
- Chabrel
- Chabrelles
- Champ Rouret
- Chapelle Saint-Jean
- Charte
- Fontaine de Bayle
- Fontaine du Buisson
- ForĂŞt Domaniale de Chamouse
- la Blache
- la Chouette
- la Combe
- la Geneste
- la Rousse
- la Tourre
- Lavavour
- le Devès
- le Gros Gour
- les Cirennes
- les Granges Basses
- les Plaines
- Mèfre
- Pied d'Herc
- Ponchille
- Quartier Pichot
- Roustan
- Source Guilliny
- Tousc
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 170 et D 592[1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :
- 1269 : Aisonum (archives des Bouches-du-RhĂ´ne, fonds de Malte).
- 1280 : castrum Ysonis (inventaire des dauphins, 235).
- 1317 : castrum de Ysone (Valbonnais, II, 165).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Ysono (pouillé de Gap).
- 1706 : la cure d'Isson (rôle de décimes).
- 1790 : Villefranche-Izon-et-Chabreil.
- 1891 : Izon, commune du canton de SĂ©deron.
(non daté) : Izon-la-Bruisse.
Étymologie
- Izon
- La Bruisse
Nom d'un ruisseau et d'une montagne de la commune.
Histoire
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie[10] :
- Au point de vue féodal, Izon était une terre (ou seigneurie) premièrement possédée par les barons de Mévouillon.
- 1270 : possession d'une branche cadette de cette famille qui en fait hommage aux dauphins [du Viennois] en tant que comtes du Gapençais.
- Fin XVe siècle : passe (par mariage) aux Grolée-Bressieu.
- 1608 : vendue au conseiller Charles Tonnard.
- Passe (par mariage avec la fille unique de Charles Tonnard) aux Vaulserre des Adrets, derniers seigneurs.
Le château est démoli sur l'ordre de Louis XIII[9].
Avant 1790, Izon était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap dont l'église était sous le vocable de Saint-Rémy. Les dîmes appartenaient au prieur de Mévouillon qui présentait à la cure[10].
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, Izon forma, conjointement avec Villefranche, une municipalité du canton de Montauban, dite de Villefranche-Izon-et-Chabreil, mais il est devenu en l'an VIII une commune distincte du canton de Séderon[10].
Le , la base locale du Maquis Ventoux a fait l'objet d'une attaque par les troupes allemandes[11].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2020, la commune comptait 11 habitants[Note 2], en augmentation de 22,22 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Fête : 1er août[9].
Loisirs
- Randonnées : GRP Tour du Sud de Buëch-Méouge[1].
Cultes
La commune a la particularité de ne plus avoir d'église.
Économie
Agriculture
En 1992 : lavande, ovins[9].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église d'Izon-la-Bruisse
Patrimoine naturel
La commune est voisine du Parc naturel des Baronnies provençales créé en 2014.
Personnalités liées à la commune
- Bruno Razzoli[17], dit Raymond Benoît, chef des résistants du Maquis Ventoux, cantonné à Izon-la-Bruisse. Il était né à Lamporecchio en Toscane le . Avant la guerre, il avait été militant syndicaliste, responsable de la fédération CGT Chimie des Bouches-du-Rhône et membre du PCF.
- Lieutenant des FFI, il est arrêté par les Allemands dans la traversée de Villefranche-le-Château le au matin. Emmené probablement à Orange, il est torturé jusqu'au . Il est ramené pour être exécuté le d'une balle dans la tête au lieu-dit la Geneste sur la commune d'Izon-la-Bruisse. Inhumé dans la Nécropole nationale d'Eygalayes[18], il fut exhumé en 1945 et inhumé à Salon de Provence (Source : La Tragédie du Maquis d'Izon, édité par Mémoire Résistance HB. Robert PINEL, président de l'association memoire.resistancehb@orange.fr ). Le maire d'Izon-la-Bruisse refuse d'honorer les morts de cette tragédie sur sa commune. Les plaques photographiées sont posées à Eygalayes sur la stèle de la Ferme Monteau.
HĂ©raldique, logotype et devise
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Izon-la-Bruisse possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Izon-la-Bruisse sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
- Liste des fusillés d'Izon-la-Bruisse, enterré à la Nécopole nationale d'Eygalayes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Fiche du Riançon sur le site du SANDRE.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Izon-la-Bruisse.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 180 (Izon).
- Maquis Ventoux.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article193673.
- MemorialGenWeb.org -Bruno RAZZOLI.