Laborel
Laborel est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Laborel | |||||
Église de Laborel. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sisteronais-Buëch | ||||
Maire Mandat |
Renée Maoui 2020-2026 |
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Code postal | 26560 | ||||
Code commune | 26153 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Laborelois, Laboreloises | ||||
Population municipale |
103 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 4,3 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 17′ 35″ nord, 5° 35′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 742 m Max. 1 520 m |
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Superficie | 23,91 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Séderon (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Ses habitants sont dénommés les Laborellois.
GĂ©ographie
Localisation
Laborel appartient à la Drôme provençale, qui regroupe le quart sud de la Drôme où l'influence provençale devient prédominante dans le paysage et la culture locale.
Le village est situé à 8 km d'Orpierre, 19 km de Séderon, 22 km de Laragne, 43 km de Buis-les-Baronnies et 60 km de Nyons.
Chauvac-Laux-Montaux | Villebois-les-Pins | Étoile-Saint-Cyrice (Hautes-Alpes) | ||
Montauban-sur-l'Ouvèze | N | Sainte-Colombe (Hautes-Alpes) | ||
O Laborel E | ||||
S | ||||
Montauban-sur-l'Ouvèze | Izon-la-Bruisse | Izon-la-Bruisse |
Relief et géologie
La commune regroupe le fond de la vallée du Céans, et est fermée au sud, à l'ouest et au nord par des chaînes de montagnes culminant à Chamouse (1 532 m) entre lesquelles des cols permettent le passage vers les communes voisines.
Sites particuliers[1] :
- Col de la Berche (1206 m)
- Col de l'Adrechon (937 m)
- Col de Perty (1302 m)
- le Bosquet (1066 m)
- le Puy (1107 m)
- Montagne de Chamouse
- Montagne de l'Arsuc (1461 m)
- Montagne d'Herc
- Montagne de Tuen (1301 m)
- Serre d'Embrun
- Serre Maracousta
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
Voies de communication et transports
La route des Princes d'Orange, d'Orange Ă Orpierre, traverse la commune de Laborel.
Urbanisme
Typologie
Laborel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,5 %), cultures permanentes (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le village est situé dans un cirque[9], au confluent du Céans et de l'un de ses affluents, le ruisseau des Armoux[2].
L'habitat est semi-dispersé, avec un village d'environ 70 habitants et des regroupements de fermes dans les zones agricoles de la commune.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Allemand
- Arnaud
- Builande
- Buisson
- Chalet
- Château Vieux
- Chilane
- CĂ´te Charabre
- CĂ´te Rare
- Coutton
- Darboux
- Déméans
- Fontomée
- Francou
- Goutaillet
- Grand Trou
- Grange de Pellet
- Jouve
- la Boudousse
- la Chainiée
- la Falette
- la Montagne
- la Tuilière
- la Tussie
- le Moulin
- le Plan
- le Ruinas
- les Armoux
- les Combes (est)
- les Combes (nord)
- les Combes (sud)
- les Espinets
- les Eyssenières
- le Vialard
- Louriou
- l'Ubac des Armoux
- Privoux
- Rouyens
- Saint-Martin
- Terre des Sagnes
- Touisse
- Trois Fontaines
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :
- 1291 : castrum de Leborello (inventaire des dauphins, 231).
- 1317 : castrum de Laborello (Valbonnais, II, 165).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Leborello (pouillé de Gap).
- 1606 : mention de la paroisse : la cure de Labourel (rôle de décimes).
- 1788 : La Bourel (alman. du Dauphiné).
- 1891 : Laborel, commune du canton de SĂ©deron.
Étymologie
Origine obscure : le toponyme est peut-être issu de Leporellus, un nom d'homme latin dérivé de lepor, lepus « lièvre ».
Histoire
Préhistoire
Site archéologique (premier niveau)[9].
Protohistoire
Site archéologique (deuxième niveau)[9].
Antiquité : les Gallo-romains
Site archéologique (troisième niveau)[9].
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie[10] :
- Au point de vue féodal, Laborel était une terre des barons de Mévouillon.
- 1256 : elle est hommagée aux comtes de Provence.
- Dès 1270, une partie appartient aux dauphins.
- 1288 (ou 1388) : les dauphins acquiert le reste.
- 1289 (ou 1389) : le tout est cédé aux Bérenger-Sassenage en échange de la terre d'Izeron.
- 1382 : la terre est vendue Ă Pierre Gillin.
- Elle passe (par héritage) aux Bardonenche.
- Vendue aux Pactis.
- 1450 : vendue aux Cizerin.
- 1484 : passe aux Gruel.
- 1603 : vendue aux La Tour-Gouvernet.
- Peu après : recouvrée par les Gruel.
- Vers 1750 (ou 1699) : passe (par mariage) aux Achard-Ferrus de Sainte-Colombe, derniers seigneurs.
Dès 1658, une école est attestée dans le village.
Sous l'Ancien Régime, la communauté gérait ses affaires de manière autonome, tous les habitants ayant part à l'assemblée du village qui était bien fréquentée[11].
Avant 1790, Laborel était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap. Avant le XVIIe siècle, le service paroissial se faisait dans l'église de Saint-Martin qui était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, dépendant du prieuré de Lagrand (Hautes-Alpes). Cette église, ayant été ruinée, fut alors remplacée par une autre dédiée au saint Rosaire. Les dîmes de la paroisse appartenaient au prieur de Lagrand qui présentait à la cure[10].
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Séderon[10].
Au XIXe siècle, Laborel est profondément touché par l'exode rural.
1914-1918 : la commune manque d'être complètement vidée de ses habitants par la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Laborel fait partie :
- de 1994 à 2017, de la communauté de communes interdépartementale des Baronnies ;
- à partir du , de la communauté de communes Sisteronais-Buëch.
Population et société
DĂ©mographie
En 2020 , la commune de Laborel comptait 103 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le deuxième dimanche d'octobre[9].
- Une fête votive est organisée chaque été. La lavande y est à l'honneur.
- Tous les deux ans, Laborel organise une journée des métiers anciens où l'on peut voir quelles étaient les activités dans un petit village de Haute-Provence en 1900.
Économie
Agriculture
En 1992 : champignons, lavande (distillerie), tilleul, ovins, apiculture (miel)[9].
Tourisme
- Un peu de tourisme : un hôtel-restaurant est ouvert en été.
- Station d'été[9].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine naturel
La commune fait partie du Parc naturel des Baronnies provençales créé en 2014.
HĂ©raldique, logotype et devise
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Laborel possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Laborel sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
- Site d'un passionné
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- https://www.openstreetmap.org/relation/72015#map=19/44.29226/5.59546
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Laborel.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 185 (Laborel).
- Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, n° 64, mars 1985, p. 21.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.