Chauvac-Laux-Montaux
Chauvac-Laux-Montaux est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chauvac-Laux-Montaux | |||||
Donjon Ă Chauvac | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
SĂ©bastien Roustan 2020-2026 |
||||
Code postal | 26510 | ||||
Code commune | 26091 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Chauvaquiers, Chauvaquières | ||||
Population municipale |
42 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1,7 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 19′ 20″ nord, 5° 31′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 632 m Max. 1 446 m |
||||
Superficie | 24,24 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Rémuzat (avant mars 2015) |
||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
| |||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située à 33 km au sud-ouest de Serres et à 50 km à l'est de Nyons.
Saint-André-de-Rosans Hautes-Alpes |
Saint-André-de-Rosans Hautes-Alpes |
Sorbiers Hautes-Alpes |
||
Roussieux | N | Villebois-les-Pins | ||
O Chauvac-Laux-Montaux E | ||||
S | ||||
Roussieux Montauban-sur-l'Ouvèze |
Montauban-sur-l'Ouvèze | Laborel |
Relief et géologie
Le nord et le sud de la commune sont escarpés, allant de 800 à 1 400 mètres.
Sites particuliers :
- Vallée de l'Armalause[1].
- Col du Reychasset (Laux-Montaux)[2].
Hydrographie
La commune est arrosée par[3] :
- la rivière l'Armalause qui y prend sa source (ancienne commune de Laux-Montaux[2]) ;
- le Ruisseau de Ramette, affluent de l'Armalause ;
- le Ruisseau de Chenevières, affluent du Ruisseau de Ramette ;
- le Ruisseau de Baron (réunion des deux ruisseaux suivants), affluent de l'Armalause ;
- le Ruisseau des Tuisses, affluent du Ruisseau de Baron ;
- le Ruisseau de Caillette, affluent du Ruisseau de Baron.
- le Ruisseau de Ramette, affluent de l'Armalause ;
Elle est aussi arrosée par plusieurs torrents (dont ceux du Chancelier et des Gravières)[3].
La source de l'Eygues est située au nord-est de la commune[3] (ancienne commune de Laux-Montaux[2]).
Le Chauvac est un ruisseau qui a sa source sur la commune de Roussieux, traverse celles de Chauvac et de Laux-Montaux, et se jette dans l'Eygues après dix kilomètres de parcours. En 1891, il avait une largeur moyenne de huit mètres, une pente de 372 mètres, un débit ordinaire de 0,60 m3 et extraordinaire de six mètres cubes[4].
Voies de communication et transports
Les trois hameaux sont accessibles par la route départementale RD 316.
Le col du Reychasset permet de rejoindre Villebois-les-Pins.
Urbanisme
Typologie
Chauvac-Laux-Montaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), cultures permanentes (3,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Chauvac et Laux-Montaux ont fusionné en 2002. La commune est aujourd'hui composée de trois zones d'habitation : Le Laux, Chauvac et le Plan (le long de la vallée de l'Armalause, dans le sens est-ouest). Montaux est un ancien hameau isolé au fond d'un vallon, non accessible par la route.
Toponymie
Chauvac
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1232 : castrum de Chovaco (inventaire des dauphins, 224).
- 1284 : castrum de Chausaco(Valbonnais, II, 118).
- 1314 : castrum de Chauviaco (inventaire des dauphins, 54).
- 1343 : castrum de Chouvaco (choix de docum., 86).
- 1361 : castrum Chauvasii (choix de docum., 157).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Chauvaco (pouillé de Gap).
- 1891 : Chauvac, commune du canton de RĂ©musat.
2002 (1er janvier) : Chauvac-Laux-Montaux est née de la fusion des deux communes (auparavant indépendantes) de Chauvac et de Laux-Montaux.
Laux-Montaux
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- 1767 : Le Lauds (archives de la DrĂ´me, B 1632).
- 1788 : Laux-Montaud (Alman. du Dauphiné).
- 1891 : Laux-Montaux, commune du canton de RĂ©muzat.
Étymologies
- Chauvac
- Laux
- Montaux
Histoire
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie[13] :
- Au point de vue féodal, Chauvac est une terre des barons de Montauban.
- 1304 : elle passe (par héritage) aux dauphins.
- 1317 : échangée contre Montbrison avec les Caderousse.
- 1349 : passe (par mariage) aux BĂ©signan.
- La terre passe aux Agoult.
- 1368 : elle est vendue aux MĂ©vouillon.
- 1522 : vendue aux Ferrus.
- Passe (par mariage) aux Achard, derniers seigneurs.
Ruiné et dépeuplé au XVe siècle, Chauvac est repeuplé en 1502 par les soins du seigneur[13].
Avant 1790, Chanvac était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap. Son église, dédiée à saint Pierre, et ses dîmes appartenaient au prieur de Saint-André-de-Rosans, qui présentait à la cure[13].
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Rémuzat[13].
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie de Laux[14] :
- XVe siècle : ce n'est qu'un pâturage dépendant de la terre des Montferrand (encore propriétaires en 1413).
- Passe (par héritage) aux Peyre.
- 1580 : passe aux Manent.
- Début XVIIe siècle : les Manent deviennent propriétaires de la terre de Montaud. Ils s'intitulent seigneurs de Laux-Montaux jusque vers 1766.
- Passe (par mariage) aux La Morte.
- Passe (par mariage) aux Chastelard, derniers seigneurs.
La seigneurie de Montaud :
- Début XVIIe siècle : acquise par les Manent (cf. supra).
Avant 1790, Laux-Montaux était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis. Elle faisait partie de la paroisse de Chauvac (voir ce nom)[14].
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, les terres de Laux et Montaux sont comprises dans la municipalité de Chauvac. Elles en sont séparées en l'an VIII (1799-1800) pour former la commune distincte de Laux-Montaux (canton de Rémuzat)[14].
Chauvac-Laux-Montaux
2002 (1er janvier) : les deux communes de Chauvac et de Laux-Montaux fusionnent pour donner celle de Chauvac-Laux-Montaux.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2020, la commune comptait 42 habitants[Note 2], en diminution de 4,55 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Loisirs
- Randonnées.
- PĂŞche et chasse[1].
Cultes
Économie
Agriculture
En 1992 : bois et prairies, pâturages (ovins), arbre fruitiers, lavande, tilleul, apiculture (miel)[1] - [2].
Tourisme
- Site du village dans un paysage tourmenté encadré de hautes montagnes[1].
Culture locale et patrimoine
Chauvac
Patrimoine culturel
- Laux-Montaux (en 1992) : artisanat d'art[2].
Personnalités liées à la commune
- Jean-Pierre Mourre, né en 1796 à Chauvac, ancien maire de la commune, arrière-grand-père de Pierre Montel (député du Rhône, résistant, candidat aux élections présidentielle de 1953 (10 % des voix) et dont trois fils sont morts dans les camps de concentration en 1943-1944).
HĂ©raldique, logotype et devise
|
Chauvac-Laux-Montaux possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
---|
Annexes
Bibliographie
- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
Articles connexes
Liens externes
- Chauvac-Laux-Montaux sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Chauvac.
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Laux-Montaux.
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 83 (ruisseau Chauvac).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Les Adrets).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (L'Agut).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 83 (Chauvac).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 191 (Laux-Montaux).
- « Annuaire des Communes de la Drôme », sur Association des Maires et Présidents de… (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- chapelle Saint Georges