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Institution Sainte-Marie d'Antony

L'Institution Sainte-Marie est un Ă©tablissement privĂ© catholique sous contrat d'association avec l'État et sous tutelle marianiste. Il est situĂ© Ă  Antony dans les Hauts-de-Seine. L'Ă©tablissement compte environ 3 500 Ă©lèves regroupĂ©s en 109 classes, allant de la maternelle aux classes prĂ©paratoires[1], ce qui en fait le plus grand Ă©tablissement scolaire privĂ©[2] de France.

Institution Sainte-Marie
Description de cette image, également commentée ci-après
L'Institution Sainte-Marie d'Antony (côté rue de l'Abbaye).
Histoire et statut
Fondation 1897
Type Enseignement privé sous contrat d'association avec l'État
Administration
Composante Tutelle marianiste
Directeur Benoît Richard
Études
Population scolaire 3 495
Formation École primaire
Collège
Lycée général
CPGE
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Site web http://saintemarieantony.fr/
CoordonnĂ©es 48° 45′ 14″ nord, 2° 17′ 56″ est
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Institution Sainte-Marie d'Antony
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Institution Sainte-Marie d'Antony

Histoire

L’établissement actuel, qui a fêté son centenaire en 1997[3], est né de la fusion des deux anciennes écoles marianistes d'Antony avec deux très anciennes écoles privées d’Antony installées rue Auguste-Mounié (Saint-Joseph au no 12 et La Croix au no 19) puis avec l’établissement créé en 1968 à la suite de la disparition de l’Institution « Sainte-Marie de Monceau ». Ce dernier établissement était tenu par les marianistes à Paris jusqu’en 1968, date à laquelle les bâtiments avaient été détruits pour céder la place au siège d'Électricité de France (EDF).

Les anciennes Ă©coles d'Antony

Au XIXe siècle, lorsque l'on remontait la rue Auguste-MouniĂ©[4] (qui s'appelait avenue du Pont), le premier bâtiment Ă  droite Ă©tait l'Ă©cole primaire dirigĂ©e par les marianistes et qui fut fondĂ©e en 1850 par monsieur Lennuyeux, instituteur, en application de la loi Falloux du sur la libertĂ© de l'enseignement. En face se trouvait une Ă©cole privĂ©e qui a une longue histoire. Cette Ă©cole, installĂ©e lĂ  en 1820, fut fondĂ©e par les religieux de la congrĂ©gation de Saint AndrĂ©-Hubert Fournier[5]. Elle remplaçait celle construite place de l'Église en 1788 qui Ă©tait devenue trop exiguĂ«. En vertu des lois de laĂŻcisation, la commune crut possible d'installer l'Ă©cole laĂŻque publique de filles dans le bâtiment de cette Ă©cole des sĹ“urs. Les partisans de l'Ă©cole religieuse, après de très longues et très âpres discussions avec la commune, versèrent 35 000 francs or pour conserver leur Ă©cole. Mais comme il n'existait pas d'Ă©cole laĂŻque pour les filles, la commune versa pendant deux ans la somme de 500 francs Ă  l'Ă©cole qu'on appelait encore l'Ă©cole des sĹ“urs, malgrĂ© le dĂ©part de celles-ci en 1904. Ce ne fut qu'en 1905 que fut ouverte l'Ă©cole communale des filles. Madame Larrieu, directrice de l'Ă©cole privĂ©e des filles, fut assassinĂ©e le par de jeunes voyous et madame Balencie qui lui succĂ©da donna le nom d'Institution Jeanne-d'Arc Ă  l'Ă©tablissement qui, vers 1928, devint l'Institut La Croix'.

Après la Première Guerre mondiale, madame Balencie songea Ă  se retirer. Mais l'abbĂ© Sauvanaud, curĂ© de Saint-Saturnin, voulait sauvegarder l'Ă©cole. Il chercha donc une communautĂ© religieuse qui voudrait bien s'installer Ă  Antony et la reprendre. Les sĹ“urs de la congrĂ©gation de la Croix, alors installĂ©es Ă  Passy, cherchaient une maison en banlieue. Le , la congrĂ©gation de la Croix s'installait rue de la Mairie. L'Ă©cole comptait alors 150 Ă©lèves, dont une trentaine d'internes. En 1945, les sĹ“urs transformèrent l'Ă©cole primaire en Ă©cole secondaire. En 1953, une nouvelle tranche d'agrandissements fut dĂ©cidĂ©e. En 1955, la suppression de l'internat libĂ©ra encore quelques classes. Le nombre des Ă©lèves passa Ă  500 en 1960. Chaque annĂ©e, l'Ă©cole s'est dĂ©veloppĂ©e, jusqu'en 1975 oĂą la congrĂ©gation des SĹ“urs de la Croix se mit d'accord avec la congrĂ©gation des marianistes pour faire de leurs deux Ă©coles une seule unitĂ© pĂ©dagogique et administrative.

L'arrivée des marianistes à Antony

École Sainte-Marie et séminaire.

Trois religieux marianistes arrivent à Antony en 1897. Ils s'installent dans la propriété Chénier et y créent une école primaire. En 1898, ils construisent le bâtiment surmonté d'un clocheton, que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de maison Saint-Jean. Ce bâtiment fait alors office de petit séminaire. En 1903, l'enseignement est interdit aux membres des congrégations religieuses. Les frères marianistes sont expulsés d'Antony. La propriété est alors achetée par une ancienne novice et devient pension de famille puis hôpital auxiliaire pendant les deux guerres mondiales. Entre-temps, les marianistes réinvestissent les lieux et continuent d'enseigner. En 1921, ils créent l'Institution secondaire Sainte-Marie.

Le retour des marianistes en 1967

Les marianistes qui étaient installés construisent en 1967 l’actuel bâtiment (agrandi depuis) et ouvrent l'Institution Sainte-Marie. Le collège Sainte-Marie de Monceau fusionne alors avec le collège Fénelon qui avait été fondé en 1869 par les prêtres du diocèse de Paris. Ce nouvel établissement fusionne ensuite avec le collège Saint-Augustin pour donner naissance à l’établissement Fénelon - Sainte-Marie - Saint-Augustin puis avec l’établissement de filles Sainte-Marie - La Madeleine pour créer l'établissement que l’on connaît aujourd'hui sous le nom de Fénelon - Sainte-Marie. Quant à l'école, elle s'est installée en 1996 dans des bâtiments nouvellement construits en remplacement des bâtiments de l'école La Croix, démolis le .

L'établissement doit beaucoup au père Roger Ninféi qui, après avoir dirigé pendant dix ans le collège Stanislas de Paris, mit son expérience à profit pour mettre en place des structures solides et efficaces tant en ce qui concerne les problèmes scolaires que ce qui touche à l’aspect éducatif.

L'association des anciens élèves de Sainte-Marie d'Antony a intégré parmi ses membres les anciens élèves de Sainte-Marie de Monceau.

Spécificité du projet éducatif

L’Institution Sainte-Marie d'Antony est un établissement catholique d’enseignement ouvert à tous. Il est animé par des laïcs en collaboration étroite avec des religieux marianistes qui assument la tutelle congréganiste de l’établissement depuis sa fondation. Sa finalité et ses objectifs se situent dans la ligne du concile Vatican II qui a, entre autres, défini la vocation de l’école catholique. En outre, la présence, dans la Maison Saint-Jean, d’une communauté religieuse, très investie dans la vie et le fonctionnement de l’établissement, assure la permanence d’une manière de pensée et de vivre qui donne sa personnalité propre à l’Institution. La communauté éducative est animée par l’esprit évangélique de liberté et de charité où les jeunes réalisent l’unité de leur vie dans la synthèse de la culture humaine et de la foi[6].

La pédagogie marianiste est centrée sur cinq axes :

  • Ă©duquer dans une perspective de foi ;
  • offrir une Ă©ducation intĂ©grale de qualitĂ© ;
  • vivre dans une ambiance d'esprit de famille ;
  • prĂ©parer Ă  servir la justice et la paix ;
  • rendre capable de s'adapter aux changements.

Cette pédagogie est présentée dans l'ouvrage Éduquer pour faire grandir rédigé par le père Jean-Claude Délas[alpha 1], alors directeur de Sainte-Marie[6]. Religieux marianiste, il dirige pendant huit ans l'établissement marianiste de Bordeaux, avant de venir occuper à Paris la fonction de Provincial de sa congrégation, c'est-à-dire supérieur pour toute la Province de France, Belgique et Afrique francophone. Une fois son mandat terminé en 1988, il prend la direction de l'Institution Sainte-Marie d'Antony. Il écrit alors chaque semaine, un éditorial dans le journal interne de l'établissement (Sainte-Marie infos). La base de son ouvrage est constituée de ces textes, inspirés par l'actualité, son vécu quotidien de « prêtre-directeur » ou ses réflexions sur des sujets plus généraux. Ce livre est un « cri d'espérance pour ceux que guette le désarroi, une lumière lorsque s'épaississent les ténèbres, un hymne à la vie… ! », comme l'écrit le père Délas[7].

L'Ă©tablissement actuel

Effectif

L’effectif[8] augmente rĂ©gulièrement : de l'ordre de 3 000 Ă©lèves dans les annĂ©es 1990, il est de l’ordre de 3 200 dans les annĂ©es 2000 et atteint 3 590 Ă©lèves en 2020/2021 se rĂ©partissant en 109 classes :

  • 6 classes de maternelle (2 pour chacune des trois annĂ©es) ;
  • 18 classes Ă  l'Ă©cole primaire (3 en CP et CE1, 4 ensuite) ;
  • 49 classes au collège (12 en 6e, 5e et 4e, 13 en 3e) ;
  • 31 classes au lycĂ©e (11 en 2nde, 10 en 1re et 10 en Terminale) ;
  • 5 classes prĂ©paratoires aux grandes Ă©coles (MPSI, PCSI, MP, PC, PSI)[9].

Évolution de l’effectif :

1992-1993 1993-1994 1994-1995 1995-1996 1996-1997 1997-1998 1998-1999 1999-2000
3 035 3 054 3 029 2 951 2 986 3 068 3 125 3 114
2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009
3 115 3 165 3 190 3 209 3 194 3 258 3 248 3 235 3 284

Les classes à thèmes

Sainte-Marie dispose de classes à thèmes, telles qu'arts du cirque, Odyssée (en 6e), sciences et arts, anglais renforcé en 6e et 5e, informatique (expérimentale en 4e), art et cinéma, classe littéraire, Vésuve, Andalousie[10], Saragosse, Une année un livre, ou encore les classes maîtrisiennes (de la 6e à la 3e, voir ci-dessous « l’importance du chant choral »).

Résultats au baccalauréat

Durant les années 2004 à 2010, le pourcentage d'élèves reçus au baccalauréat a varié de 96 % à 100 % suivant les filières et les années[11].

Le magazine L'Express publie chaque annĂ©e un classement des lycĂ©es en fonction de trois critères : le taux de rĂ©ussite au bac, la proportion d'Ă©lèves de première qui obtient le baccalaurĂ©at en ayant fait les deux dernières annĂ©es de leur scolaritĂ© dans l'Ă©tablissement, et la valeur ajoutĂ©e (calculĂ©e Ă  partir de l'origine sociale des Ă©lèves, de leur âge et de leurs rĂ©sultats au diplĂ´me national du brevet)[12]. En fonction de ces critères et pour les rĂ©sultats 2017, ce lycĂ©e a Ă©tĂ© classĂ© 10e sur 52 au niveau dĂ©partemental en termes de qualitĂ© d'enseignement, et 122e sur 2 277 au niveau national, avec une note de 16,5 sur 20[13].

Lors de la session de , 99,12 % des élèves de l'institution ont obtenu leur diplôme du baccalauréat. Parmi ces élèves, on recense 85,8 % de mentions dont 30,59 % de mentions « très bien »[14].

Classements des CPGE

Le classement national des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se fait en fonction du taux d'admission des élèves dans les grandes écoles.

En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014[alpha 2] :

Filière Élèves admis dans
une grande Ă©cole*
Taux
d'admission*
Taux moyen
sur 5 ans
Classement
national
Évolution
sur un an
MP / MP*[15] 0 / 31 élèves 0 % 2 % 114e ex-æquo
sur 114
en diminution 83
PC / PC*[16] 0 / 33 élèves 0 % 1 % 110e ex-æquo
sur 110
en diminution 68
PSI / PSI*[17] 0 / 25 élèves 0 % 2 % 120e ex-æquo
sur 120
=

Directeurs successifs

Père Jean-Claude Délas,
en .

L’importance du chant choral

Les responsables de la communauté marianiste ont créé plusieurs ensembles :

  • depuis 1968, la maĂ®trise d’Antony[20] sous la responsabilitĂ© du père Patrick Giraud jusqu’à son dĂ©part en 2004, Ă  qui a succĂ©dĂ© Georges Bessonnet[21] (premier prix d'orgue et de fugue du conservatoire national supĂ©rieur de musique de Paris)[22]. La maĂ®trise d'Antony est la section maĂ®trisienne de l'Ă©tablissement scolaire. La maĂ®trise hĂ©rite d'une solide tradition chorale avec les trois chĹ“urs crĂ©Ă©s par le père Giraud (une manĂ©canterie de garçons « Ă  voix mixtes » de 100 chanteurs de 10 Ă  20 ans, une chanterie de filles « Ă  voix Ă©gales » de 50 filles de 12 Ă  16 ans, un chĹ“ur de jeunes gens et d'adultes de 60 chanteurs). Il y a une classe maĂ®trisienne par division au Collège, avec un programme scolaire amĂ©nagĂ© pour donner le maximum de temps Ă  la formation musicale. En 1988, la direction de l'Ă©tablissement dĂ©cide de modifier son organisation en fondant la « section maĂ®trisienne », assurant aux jeunes chanteurs une formation musicale et vocale de qualitĂ©, incluse dans le temps scolaire. La MaĂ®trise d'Antony est affiliĂ©e Ă  la fĂ©dĂ©ration internationale des Pueri Cantores[23].
  • Le chĹ“ur d'enfants Amazing Grace[24] : FondĂ© en 2005 par le frère Olivier Glaize (ancien choriste des Petits Chanteurs de Sainte-Marie et ancien directeur musical des Petits Chanteurs de Saint-AndrĂ© de Colmar), ce chĹ“ur rassemble une centaine de choristes de 8 Ă  20 ans. Le rĂ©pertoire touche les musiques du monde d'hier et d'aujourd'hui, le gospel et le chant africain dansĂ©, en particulier le chant zoulou dansĂ©. Le chĹ“ur est affiliĂ© Ă  la fĂ©dĂ©ration internationale des Pueri Cantores.

Les bâtiments

Les bâtiments scolaires

Le bâtiment principal, côté rue Maurice-Labrousse.
Le bâtiment principal, côté rue Jean-Charles-Persil.

Les bâtiments scolaires sont situés :

  • rue Auguste-MouniĂ© (maternelle et primaire), bâtiment construit en 1996 ;
  • rue de l'Abbaye (collège, lycĂ©e, classes prĂ©paratoires, internat) : bâtiment construit en 1968, extension en 1992. L'inauguration des nouveaux locaux scolaires ont eu lieu le mardi [25]. Ces nouvelles constructions ont permis l'amĂ©nagement d'une grande bibliothèque, de salles d'Ă©tude ainsi que la rĂ©alisation d'un laboratoire de physique-chimie et de sciences naturelles. Ă€ cette occasion, le père DĂ©las, directeur, a reçu les Palmes acadĂ©miques des mains du père Cloupet, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'enseignement catholique.

Ce dernier bâtiment a été construit sur le domaine de Jean-Charles Persil. On conserva l'ancienne « propriété Chénier », mais on démolit le pavillon de chasse qu'on appelait le « chalet ». La maison Saint-Jean, ancienne propriété Chénier dite « de la Belle Levantine », est aujourd'hui occupée par la communauté marianiste.

La maison Saint-Jean

La maison Saint-Jean

Ce bâtiment a été construit par Louis-Sauveur Chénier, fils cadet de Louis Chénier, et frère d'André Chénier sur les plans de l'architecte Georges Auguste Ranchon. La femme de Louis-Sauveur Chénier avait acheté le domaine en grâce à la procuration donnée par son mari qui se trouvait alors au camp d'Utrecht. Madame Chénier fit démolir la maison qui s'y trouvait et fit construire la grande maison bourgeoise que nous connaissons aujourd'hui. N'ayant pas remboursé les dettes contractées pour effectuer tous les travaux, Louis Sauveur, après son retour, dut laisser vendre la propriété sur licitation en 1818. Celle-ci fut alors acquise par Jean-Charles Persil, ministre du roi Louis-Philippe, qui y mourut en 1870.

Ce bâtiment (façades et toiture) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [26].

La chapelle Sainte-Marie Mère de l'Église

La paroi de verre
La fresque de céramique
L'orgue

Le bâtiment de la rue de l'Abbaye abrite la chapelle Sainte-Marie Mère de l'Église, labellisée « Patrimoine architectural du XXe siècle » par le ministère de la Culture le [27] - [28].

La chapelle a Ă©tĂ© construite en 1968 par les architectes Georges Dengler et Zunz[27]. Elle renferme un grand nombre d’œuvres d’art, notamment une très grande et très belle paroi ajourĂ©e en briques, Ĺ“uvre du maĂ®tre-verrier Henri Martin-Granel, une grande fresque de cĂ©ramique de 220 carreaux couvrant 41 m2, Ĺ“uvre de Jacqueline Bechet-Ferber commencĂ©e en 1998 et terminĂ©e en 2000 par les carreaux en haut Ă  gauche, oĂą l'on distingue le sigle de l'annĂ©e jubilaire (le cercle contenant les cinq continents reprĂ©sentĂ©s par cinq colombes de couleur diffĂ©rente).

En 1994, la chapelle a Ă©tĂ© dotĂ©e d'un orgue majestueux dĂ» au facteur François Delangue de Metz. BĂ©ni par Mgr François Favreau, Ă©vĂŞque Ă©mĂ©rite du diocèse de Nanterre, le , il a Ă©tĂ© inaugurĂ© par son titulaire Georges Bessonnet et par plusieurs organistes de renom : Jean Guillou, Olivier Latry, François-Henri Houbart et Pierre Pincemaille. De conception musicale et technologique particulièrement moderne, il est l'un des plus beaux fleurons de l'orgue contemporain[29]. Sa construction a durĂ© neuf mois. Riche de 3 050 tuyaux, rĂ©partis en 43 jeux sur 3 claviers de 61 notes et 1 pĂ©dalier de 32 notes, de 24 clochettes et 19 chanoines, il est Ă©quipĂ© d'un système d'assistance Ă©lectronique.

La chapelle est utilisée pour des concerts, également pour des enregistrements de disques, comme le CD Geistliche Liede (motets des romantiques allemands Brahms, Bruckner et Mendelssohn) du chœur Stella Maris[30].

La messe télévisée y a été célébrée le dimanche [31] et de nouveau le dimanche [32].

Quant à la messe radiodiffusée sur les ondes de France Culture, elle l'est régulièrement deux à trois fois par an à partir de cette chapelle dépendant de la paroisse Saint-Saturnin d'Antony[33].

Quelques originalités

Ateliers d’écriture

En association avec l'association culturelle littéraire « Les Éditions de l'Avenue[34] », Sainte-Marie organise l'animation d'ateliers d'écriture dans les classes primaires. Ces ateliers ont pour buts de développer le plaisir d'écrire, d'encourager le goût de la lecture et de faire de l'écriture un plaisir partagé.

La piscine

Le bâtiment scolaire de la rue de l'Abbaye est connu dans la banlieue sud pour sa grande piscine, très utilisée par le club de plongée et l'association sportive de natation et rénovée en septembre 2020.

Enseignement du japonais

Sainte-Marie est l’un des rares établissements où le japonais est enseigné à partir de la classe de seconde. Cette rareté est due à la présence des marianistes au Japon depuis plus de 120 ans. L'école Gyosei (en) (École de l'Étoile du Matin)[35] a été créée à Tokyo en 1888 et quatre autres établissements ont été ensuite créés entre 1901 et 1906 dans quatre villes : Nagasaki, Yokohama, Osaka et Kumamoto. Cette dernière ville comptait l'un des sept lycées supérieurs existant au Japon. L'école de l'Étoile du Matin a été le berceau intellectuel de nombreux Japonais de l'élite[36]. En hommage à cette présence importante au Japon, un ministre japonais de l'éducation nationale a visité l'Institution Sainte-Marie d'Antony au début des années 1980[37] ; c'est à la suite de cette visite que le japonais a été inscrit dans les formations du lycée.

Section anglophone

L'Institution Sainte-Marie propose un programme d'étude sur trois ans à partir de l'année de seconde, visant à garantir aux élèves sélectionnés un niveau C1 en anglais. Ce programme ne bénéficie pas de l'appellation normalisée de section européenne puisque le programme d'étude est différent et régi par les professeurs eux-mêmes. Il comprend en outre des cours d'histoire en anglais, des cours de conversation et de civilisations ainsi que deux voyages, en Angleterre en seconde et aux États-Unis en première, tous deux en famille d'accueil.

Quelques anciens de Sainte-Marie de Monceau et de Sainte-Marie d'Antony

Notes et références

Notes

  1. Jean-Claude Délas est né le et mort le , in Vincent Gizard, provincial de France, Texte de la messe d'adieu au père Jean-Claude Délas, .
  2. Le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En filières scientifiques, c'est un panier de 11 à 17 écoles d'ingénieurs qui a été retenu par le magazine L'Étudiant selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST.

Références

  1. Équipes, nombre de salariés et d'élèves, Institution Sainte-Marie d'Antony.
  2. Voir article Collège Stanislas pour la seconde place et statistiques comparées.
  3. Vivre Ă  Antony, Bulletin municipal officiel, Antony, revue mensuelle, no 116, novembre 1997, p. 3.
  4. Vivre Ă  Antony, Bulletin municipal officiel, Antony, revue mensuelle, no 60, avril 1992, p. 14.
  5. Vivre Ă  Antony, Bulletin municipal officiel, Antony, revue mensuelle, no 93, , p. 26.
  6. Jean-Claude Délas, Éduquer pour faire grandir, (ISBN 2-86679-260-2), paru le .
  7. Vivre Ă  Antony, Bulletin municipal officiel, Antony, revue mensuelle, no 126, , p. 29.
  8. Annuaires annuels de l'année scolaire 1992-1993 à l'année scolaire 2007-2008.
  9. Annuaire Sainte-Marie 2020-2021, p. 31
  10. « projets de classe et échanges », sur site de l'institution Sainte-Marie (consulté le ).
  11. « Résultats au baccalauréat en 2004-2005-2006-2007 » (consulté le ).
  12. Pierre Falga, « Palmarès des lycées 2015 : notre méthodologie », sur le site du magazine L'Express, (consulté le ).
  13. « Lycée Sainte-Marie La Croix - Antony », sur le site du magazine L'Express, (consulté le ).
  14. « Résultats au baccalauréat - Session 2018 », sur le site de l'institution (consulté le ).
  15. « Palmarès 2015 des prépas MATHS SPé MP », sur le site du magazine L'Étudiant (consulté le ).
  16. « Palmarès 2015 des prépas MATHS SPé PC », sur le site du magazine L'Étudiant (consulté le ).
  17. « Palmarès 2015 des prépas MATHS SPé PSI », sur le site du magazine L'Étudiant (consulté le ).
  18. Avant de diriger Sainte-Marie d'Antony, le Père Délas fut provincial des marianistes, directeur du collège Grand-Lebrun de Bordeaux et représentant des religieux à l'Office international de l'enseignement catholique.
  19. Sainte-Marie Infos, Journal interne de Sainte-Marie d'Antony, no 13, p. 3, .
  20. « Site de la maîtrise d’Antony » (consulté le ).
  21. Vivre Ă  Antony, Bulletin municipal officiel, Antony, revue mensuelle, no 184, septembre 2004, p. 31.
  22. plaquelle éditée par la maîtrise à l'occasion de ses 40 ans, mai 2010, p. 35.
  23. Plaquette éditée par la Maîtrise à l'occasion de ses 40 ans, mai 2010, p. 24.
  24. « Site d'Amazing Grace » (consulté le ).
  25. Vivre Ă  Antony, Bulletin municipal officiel, Antony, revue mensuelle, no 64, , p. 4.
  26. Notice no IA00121237, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Ministère de la Culture, Bilan 2011-2012 - Patrimoine architectural du XXe siècle, p. 20 sur 36, [lire en ligne].
  28. « Chapelle de l'institution Sainte-Marie », notice no ACR0000663, base Mérimée, ministère français de la Culture
  29. Vivre Ă  Antony : bulletin municipal officiel, Antony, revue mensuelle, no 84, , p. 19.
  30. Ensemble Vocal Stella Maris, CD Geistliche Liede.
  31. « Historique », sur le site de la maîtrise d'Antony (consulté le ).
  32. « Homélie de la messe à Antony », sur le site de l'émission Le Jour du Seigneur (consulté le ).
  33. « Père Roger Babel », sur le site de France Culture (consulté le ).
  34. Site des Éditions de l'Avenue, consulté le 8 décembre 2008.
  35. M. Compagnon, « Les collèges des Marianistes au Japon », sur les archives des Missions étrangères de Paris, (consulté le ).
  36. Paul Claudel, L'oiseau noir dans le soleil levant, Presses universitaires Franche-Comté (lire en ligne), p. 170.
  37. Jean-Claude Délas, Éduquer pour faire grandir, Sarment, collection « Des Chrétiens », 1998, p. 44-46.

Voir aussi

Bibliographie

  • Micheline Olivier, La chapelle Sainte-Marie Mère de l'Église de Sainte-Marie d'Antony, L'Art sacrĂ© Ă  Sainte-Marie, 2002.

Liens externes

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