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Henri Martin-Granel

Henri Martin-Granel, né le à La Livinière et mort le à Sauve[1] - [2], est un maître-verrier français d'origine normande. Architecte de formation, passionné de vitrail, il est considéré comme l'un des plus remarquables verriers contemporains.

Henri Martin-Granel
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Naissance
Décès
(Ă  94 ans)
Sauve
Nationalité
Activités

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe au groupe d'artistes réunis à Oppède dans le Vaucluse et animé par le futur grand architecte Bernard Zehrfuss qui quittera l'endroit pour travailler en Tunisie après la guerre[3].

Dans ce même pays, Martin-Granel débute en réalisant ses premiers travaux importants : vitraux de l'église Notre-Dame de Bizerte en 1950, gisant monumental de Saint-Louis à Carthage en 1950, motif en bronze pour l'hôtel des services de sécurité à Tunis en 1953 ; il réalise également à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe le mémorial Delgrès, sous la forme d'un monumental anneau brisé évoquant l'affranchissement des esclaves, puis Henri Martin-Granel revient en France en 1954[4].

Il réalise alors de nombreux et importants ensembles de vitraux où l'intégration au mur se poursuit à travers des recherches techniques : la chapelle Saint-Paul d'Ambourget à Aulnay-sous-Bois, l'église Notre-Dame de Royan[5], la cathédrale du Sacré-Cœur d'Alger, la cathédrale de Bizerte, Saint-Denis de La Réunion, l'église d'Urville-Nacqueville dans la Manche. La chapelle de l'institution Sainte-Marie d'Antony, réalisée en 1969, est l'aboutissement de son œuvre dans les années 1960-1970[6] - [4].

Publication

Liens externes

Notes et références

  1. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. L'Ĺ“uvre d'Henri Martin-Granel
  3. Sabrina Dubbeld, « L'Eden-Bar de Marseille ou la vie difficile d'artistes exilés en Provence sous l'Occupation », Provence historique, Fascicule 242, Université d'Aix-Marseille – 2010.
  4. Henri Martin-Granel.
  5. Site c-royan.com.
  6. Micheline Olivier, La chapelle Sainte-Marie Mère de l'Église de Sainte-Marie d'Antony, L'Art sacré à Sainte-Marie, 2002.


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