Rue Jean-Charles-Persil
La rue Jean-Charles Persil est une voie de communication d'Antony dans les Hauts-de-Seine.
Rue Jean-Charles-Persil | ||||
Situation | ||||
---|---|---|---|---|
Coordonnées | 48° 45′ 12″ nord, 2° 17′ 53″ est | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | |||
Ville | Antony | |||
DĂ©but | Rue de l'Abbaye | |||
Fin | Rue de l'Église | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Longueur | 190 m | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
| ||||
Situation et accès
La rue Jean-Charles-Persil, d'une longueur de 190 mètres relie la rue de l'Abbaye à la rue de l'Église.
Origine du nom
Cette rue tient son nom de l'homme politique Jean-Charles Persil (1785-1870), ministre de Louis-Philippe qui résidait à Antony où il est mort. Cette rue est située sur le terrain de sa propriété[1].
Jean-Charles Persil achète sa propriété en 1820[2]. Le bâtiment principal est la maison Chénier, devenue depuis la maison Saint-Jean. Il s'intéresse à la vie du village. Élu conseiller municipal, il réaménage la distribution des eaux de source en faisant adjoindre aux eaux de la fontaine-du-Sault, captée depuis le début du XVIIIe siècle, celles de la fontaine des Godets en . En 1840, il achète les bâtiments de l'ancienne Ferme-Recette de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qu'il fait détruire en 1845. Il fait ensuite aménager le parc, construire des bâtiments, notamment un petit pavillon de chasse, et clore de murs la propriété. Il prend sa retraite dans sa propriété où il meurt[1].
Historique
La rue a longtemps porté le nom de rue Persil. La municipalité a ajouté son prénom de façon à éviter la confusion avec la plante[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
En venant de la rue de l'Abbaye et en montant vers la rue de l'Église, le côté droit est entièrement occupé par les bâtiments de l'Institution Sainte-Marie d'Antony, d'abord des salles de classe, puis la piscine et les salles de sport.
Du côté gauche, un ensemble d'immeubles construits en 1960[1] puis le petit parking de la place de l'église[3].
Articles connexes
Notes et références
- Yvonne Firino, Antony, cinq siècles de vues et de lieux-dits, éditions Maury, 1998, p. 48 (ISBN 2-95129-240-6).
- « Maison bourgeoise dite maison Chénier », sur le site de l'association de promotion du patrimoine d'Antony (APPA) (consulté le ).
- « > Accueil > Cartographie interactive > Rue Jean-Charles-Persil (parking de l'église Saint Saturnin) », sur le site de la mairie d'Antony (consulté le ).