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Impeachment (États-Unis)

Le terme anglais « impeachment Â» (/ÉȘmˈpiːtÍĄÊƒmənt/[1] ), qui signifie « mise en accusation » ou « procĂ©dure de destitution Â», est une procĂ©dure du droit permettant au pouvoir lĂ©gislatif de destituer un haut fonctionnaire. UtilisĂ©e en de rares occasions au Royaume-Uni, cette procĂ©dure est surtout connue par son utilisation aux États-Unis depuis la fin des annĂ©es 1990, contre Bill Clinton (en 1998) et Donald Trump (en 2019 et 2021).

En 1974, le président américain Richard Nixon démissionne avant que l'impeachment le visant n'aille à son terme, à la suite du scandale du Watergate.

L'accusĂ© peut ĂȘtre tout haut fonctionnaire du gouvernement fĂ©dĂ©ral, ce qui aux États-Unis inclut notamment le prĂ©sident, le vice-prĂ©sident, les membres du cabinet (secrĂ©taires) et les juges fĂ©dĂ©raux. Le prononcĂ© de l'impeachment a pour but de permettre d'engager une destitution Ă  l'encontre des hauts fonctionnaires.

La procédure américaine compte trois étapes :

  1. l'enquĂȘte, menĂ©e en gĂ©nĂ©ral par le comitĂ© judiciaire de la Chambre des reprĂ©sentants ;
  2. l'impeachment, qui doit ĂȘtre votĂ© par la Chambre des reprĂ©sentants des États-Unis Ă  la majoritĂ© simple (comme une loi) ;
  3. le procĂšs (impeachment trial), qui se tient devant le SĂ©nat des États-Unis, prĂ©sidĂ© par le vice-prĂ©sident, le prĂ©sident pro tempore du SĂ©nat ou par le juge en chef des États-Unis si le prĂ©sident est jugĂ© ; la dĂ©cision de culpabilitĂ© ne peut ĂȘtre acquise qu'Ă  la majoritĂ© des deux tiers prĂ©sente.

Terminologie

L’Office quĂ©bĂ©cois de la langue française et Radio-Canada utilisent le terme « procĂ©dure de destitution » pour dĂ©signer l’impeachment[2] - [3]. Ce terme est aussi populaire en Europe pour dĂ©signer la procĂ©dure aux États-Unis[4] - [5].

Modalités

L'article II de la Constitution des États-Unis, traitant du PrĂ©sident, dispose dans sa section 4 : « Le prĂ©sident, le vice-prĂ©sident et tous les fonctionnaires civils des États-Unis seront destituĂ©s de leurs charges sur mise en accusation et condamnation pour trahison, corruption ou autres crimes et dĂ©lits majeurs. »

L’impeachment stricto sensu, c'est-Ă -dire la mise en accusation, est votĂ© par la Chambre des reprĂ©sentants. On peut l'assimiler Ă  la procĂ©dure d'inculpation par un grand jury, qui en droit commun, se prononce sur l'existence d'accusations sĂ©rieuses justifiant un procĂšs, et non pas sur la culpabilitĂ©. La constitution ne prescrit pas le dĂ©tail de la procĂ©dure devant la Chambre des reprĂ©sentants. La mise en accusation y est votĂ©e comme une loi ordinaire, Ă  la majoritĂ© simple. Elle n'a pas d'autre consĂ©quence que d'ouvrir le procĂšs devant le SĂ©nat.

L'accusĂ© peut ĂȘtre un haut fonctionnaire du gouvernement, ce qui inclut notamment le prĂ©sident et le vice-prĂ©sident, les membres du cabinet, et les juges fĂ©dĂ©raux. L'accusĂ© conserve ses fonctions.

Le procĂšs proprement dit, qui doit se prononcer sur la culpabilitĂ© de l'accusĂ©, se tient devant le SĂ©nat des États-Unis. La constitution est alors plus prĂ©cise : les sĂ©nateurs doivent prĂȘter serment avant de siĂ©ger, et la dĂ©cision de culpabilitĂ© ne peut ĂȘtre acquise qu'Ă  la majoritĂ© des deux tiers (soit soixante-sept des cent sĂ©nateurs). Devant le SĂ©nat se dĂ©roule un procĂšs contradictoire proche de la procĂ©dure pĂ©nale ordinaire, l'accusĂ© est reprĂ©sentĂ© par un ou plusieurs avocats, et toutes les garanties constitutionnelles des droits de la dĂ©fense s'appliquent, Ă  l'exception du prononcĂ© de la culpabilitĂ© Ă  l'unanimitĂ© d'un jury de douze personnes, remplacĂ© par le vote des deux tiers des sĂ©nateurs. Lorsque c'est le prĂ©sident des États-Unis qui est jugĂ©, le prĂ©sident de la Cour suprĂȘme prĂ©side les dĂ©bats. Autrement, le SĂ©nat est prĂ©sidĂ© par le vice-prĂ©sident des États-Unis ou en son absence par le prĂ©sident pro tempore du SĂ©nat, Ă©lu parmi les sĂ©nateurs.

Toutes les infractions, sauf les plus mineures, peuvent déboucher sur cette procédure, puisque la constitution, à l'article II, celui qui traite du président, précise qu'il sera destitué s'il est accusé et reconnu coupable de :

  • trahison : la constitution en donne une dĂ©finition prĂ©cise ;
  • corruption ;
  • autres crimes et dĂ©lits majeurs (high Crimes and Misdemeanor) : cette formulation de la Constitution permet une marge d'interprĂ©tation.

Le SĂ©nat, s'il vote la culpabilitĂ©, peut seulement destituer l'accusĂ© et lui interdire d'occuper tout poste officiel Ă  l'avenir. Ensuite, l'accusĂ© est passible de poursuites pour les mĂȘmes faits devant les tribunaux civils ordinaires, avec la procĂ©dure normale et sujet aux peines normalement prĂ©vues par la loi.

Le prĂ©sident des États-Unis a constitutionnellement un droit de grĂące (power to pardon) trĂšs Ă©tendu, qui s'apparente davantage Ă  une amnistie. Ce droit ne s'applique pas aux cas d’impeachment[6].

L’impeachment est destinĂ© Ă  mettre en cause la responsabilitĂ© pĂ©nale individuelle du titulaire d'un siĂšge gouvernemental, et non une responsabilitĂ© politique. Il n'est pas assimilable Ă  une motion de censure, incompatible avec le rĂ©gime prĂ©sidentiel et la conception amĂ©ricaine de la sĂ©paration des pouvoirs. Le CongrĂšs est cependant amenĂ© Ă  apprĂ©cier l'opportunitĂ© politique des poursuites et de la condamnation, et c'est souvent lui qui dĂ©cide tant de l'ouverture de la procĂ©dure que du verdict. Il est admis que les parlementaires n'ont pas l'obligation, mĂȘme morale, de mettre en accusation ni de condamner celui qu'ils estimeraient coupable, cela d'autant moins que la personne sera de toute façon passible de poursuite Ă  l'issue de son mandat. A contrario, bien qu'aucune autoritĂ© n'ait le pouvoir de s'opposer Ă  la procĂ©dure d’impeachment, les parlementaires ne se sont cependant jamais discrĂ©ditĂ©s en menant la procĂ©dure sans qu'il y ait une probabilitĂ© raisonnable que des faits lĂ©galement rĂ©prĂ©hensibles aient Ă©tĂ© commis.

Historique

SynthĂšse

Historiquement, la Chambre des reprĂ©sentants des États-Unis n'a votĂ© la mise en accusation que dix-sept fois, sur un peu plus de soixante procĂ©dures lancĂ©es ; seules quatre procĂ©dures ont concernĂ© des prĂ©sidents[7]. Le SĂ©nat n'a votĂ© la culpabilitĂ© que sept fois, toujours pour des juges fĂ©dĂ©raux, la premiĂšre fois en 1803. Quatre fois, la Chambre des reprĂ©sentants a votĂ© la mise en accusation du prĂ©sident des États-Unis, pour Andrew Johnson, Bill Clinton et Donald Trump (deux fois). Dans ces quatre cas, les prĂ©sidents ont Ă©tĂ© acquittĂ©s par le SĂ©nat, oĂč leur majoritĂ© les a soutenus. La chambre avait commencĂ© les travaux visant Ă  mettre en accusation Richard Nixon, mais la procĂ©dure a Ă©tĂ© abandonnĂ©e aprĂšs sa dĂ©mission, la seule d'un prĂ©sident des États-Unis.

Impeachments de prĂ©sidents des États-Unis
no Date Accusé Accusations Résultat
1er Andrew Johnson Violation du Tenure of Office Act Acquitté par le Sénat
2e Bill Clinton Parjure et obstruction à la justice Acquitté par le Sénat
3e Donald Trump Abus de pouvoir et obstruction au CongrÚs Acquitté par le Sénat
4e Incitation à l'insurrection Acquitté par le Sénat

Andrew Johnson

La premiÚre procédure d'impeachment est engagée contre Andrew Johnson, en 1868. Elle échoue à une voix prÚs.

La premiĂšre procĂ©dure d'impeachment fut engagĂ©e contre le prĂ©sident Andrew Johnson en 1868. Johnson, un dĂ©mocrate du Tennessee qui avait optĂ© pour l'Union lors de la sĂ©cession, a Ă©tĂ© Ă©lu comme vice-prĂ©sident au cĂŽtĂ© d'Abraham Lincoln pour son second mandat. Devenu prĂ©sident aprĂšs l'assassinat de Lincoln, il est en conflit permanent avec la frange radicale du Parti rĂ©publicain qui domine le CongrĂšs. Les rĂ©publicains veulent mettre en Ɠuvre un programme ambitieux en faveur des anciens esclaves, et punir autant que possible les États confĂ©dĂ©rĂ©s vaincus. Le prĂ©sident souhaite l'apaisement, qui passe par la modĂ©ration du programme des droits civiques, et la rĂ©intĂ©gration des États du Sud dans la vie politique. Le congrĂšs vote le Tenure of Office Act (« loi sur le maintien en fonction ») qui enlĂšve au prĂ©sident son pouvoir traditionnel de rĂ©voquer librement les titulaires des plus hautes fonctions de l'exĂ©cutif, notamment ministres et gĂ©nĂ©raux. La procĂ©dure est lancĂ©e lorsque Johnson passe outre. La mise en accusation est votĂ©e Ă  une large majoritĂ© par la Chambre des reprĂ©sentants. Une seule voix a manquĂ© au SĂ©nat pour voter la destitution d'Andrew Johnson. Il ne fut donc pas poursuivi[8] - [9]. Le Tenure of Office Act fut dĂ©clarĂ© inconstitutionnel en 1926 par la Cour suprĂȘme des États-Unis, dans son arrĂȘt Myers v. United States (en) (« Myers contre États-Unis »).

Richard Nixon

La deuxiÚme procédure d'impeachment est engagée contre Richard Nixon, en 1974 et le contraint à la démission.

La deuxiĂšme procĂ©dure d’impeachment fut engagĂ©e contre le prĂ©sident Richard Nixon, en 1974.

AprÚs le scandale du Watergate, la commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants (House Judiciary Committee) proposa à la Chambre, le , de voter sur trois chefs d'accusation :

  1. obstruction Ă  la justice ;
  2. abus de pouvoir ;
  3. outrage au CongrĂšs, pour le refus de transmettre les documents rĂ©clamĂ©s par la commission d'enquĂȘte. Le terme « outrage » (contempt) est celui qui est employĂ© pour le refus d'obĂ©ir aux ordres d'un tribunal.

À cette occasion, Richard Nixon plaide, par l'intermĂ©diaire de son avocat, qu’il « est un monarque aussi puissant que Louis XIV, seulement pour un mandat de quatre ans, et n'est soumis aux procĂ©dures d'aucun tribunal du pays, Ă  l'exception de la cour de l'impeachment »[10] - [11]. La commission des affaires judiciaires de la Chambre des reprĂ©sentants n'a pas le temps de voter, Richard Nixon prĂ©fĂ©rant dĂ©missionner le . Il fut graciĂ© par son successeur et ancien vice-prĂ©sident, Gerald Ford[12]. La grĂące ne peut ĂȘtre utilisĂ©e pour un individu ayant subi un impeachment, mais la procĂ©dure n'Ă©tait pas allĂ©e jusqu'Ă  son terme, la Chambre des reprĂ©sentants ne l'ayant pas encore votĂ©e au moment de sa dĂ©mission.

Bill Clinton

La procédure d'impeachment fut engagée contre Bill Clinton en 1998.

La troisiÚme procédure d'impeachment fut engagée contre le président Bill Clinton le .

La remise du rapport du procureur indĂ©pendant Kenneth Starr, Ă  la Chambre des reprĂ©sentants des États-Unis, le , dĂ©clencha ce qui est surnommĂ© le Monicagate (du nom de Monica Lewinsky). Ce rapport accuse le prĂ©sident de parjure, d'obstruction Ă  la justice, de subornation de tĂ©moins et d'abus de pouvoir.

La mise en accusation du président est votée le . Deux chefs d'inculpations sont retenus :

  1. parjure devant le grand jury pour l'affaire Lewinsky ;
  2. obstruction Ă  la justice.

Le procÚs est ensuite ouvert devant le Sénat, sous la présidence du Chief Justice William Rehnquist, comme prévu par la constitution en cas de procÚs du président.

Le prĂ©sident est acquittĂ© par 55 sĂ©nateurs sur 100 de l'accusation de parjure et par 50 de celle d'obstruction Ă  la justice, une majoritĂ© de 67 voix Ă©tant requise pour condamner Bill Clinton.

Il a cependant Ă©tĂ© poursuivi Ă  l'issue de son mandat. L'affaire s'est rapidement soldĂ©e par une transaction entre Clinton et le procureur condamnant l'ancien prĂ©sident Ă  25 000 dollars amĂ©ricains d'amende et Ă  la suspension de son autorisation Ă  plaider en tant qu'avocat dans l'Arkansas pour cinq ans.

PremiÚre procédure

Donald Trump devient en 2019 le troisiÚme président de l'histoire à subir un vote d'impeachment.

DĂšs le dĂ©but de la prĂ©sidence de Donald Trump, se constitue un mouvement demandant l'ouverture d'une procĂ©dure d’impeachment Ă  son encontre[13] - [14] - [15] - [16]. Si quelques Ă©lus dĂ©mocrates au CongrĂšs joignent leur voix au mouvement, les dirigeants du Parti dĂ©mocrate rechignent Ă  s'engager aussi vite dans une procĂ©dure qu'ils jugent largement prĂ©maturĂ©e et potentiellement contreproductive notamment en raison du large soutien que conserve Trump au sein de sa base Ă©lectorale. Ils considĂšrent ainsi que le dĂ©clenchement dans les premiers mois de la prĂ©sidence d'une procĂ©dure d’impeachment qui ne reposerait pas sur un dossier inattaquable serait vu comme une manƓuvre purement politicienne et pourrait en dĂ©finitive se retourner contre le parti et ses Ă©lus[17].

Le , la prĂ©sidente de la chambre des reprĂ©sentants, Nancy Pelosi, annonce le lancement d'une procĂ©dure d'impeachment Ă  l'encontre de Donald Trump[18]. Cette procĂ©dure s'inscrit dans le cadre de la controverse concernant Donald Trump et l'Ukraine, qui commence Ă  la suite de la rĂ©vĂ©lation faite d'une conversation tĂ©lĂ©phonique au cours de laquelle le prĂ©sident amĂ©ricain aurait encouragĂ© son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, Ă  relancer une enquĂȘte impliquant le fils de Joe Biden, potentiel rival dĂ©mocrate du prĂ©sident amĂ©ricain Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2020.

Le 18 dĂ©cembre, la Chambre des reprĂ©sentants vote l'impeachment de Donald Trump, qui devient le troisiĂšme prĂ©sident de l'histoire des États-Unis Ă  subir ce vote. Cette dĂ©cision ouvre la voie Ă  un procĂšs au SĂ©nat qui sera suivi d'un vote sur sa destitution. Ce procĂšs commence le [19].

Le , Donald Trump est acquittĂ© du chef d'accusation d'abus de pouvoir par le SĂ©nat Ă  52 voix contre 48. Lors de la mĂȘme sĂ©ance, il est Ă©galement acquittĂ© du second chef d'accusation (obstruction au CongrĂšs) par 53 voix contre 47.

Seconde procédure

Le 13 janvier 2021, Ă  la suite de l'assaut du Capitole des États-Unis par des partisans de Donald Trump une semaine auparavant, la Chambre des reprĂ©sentants, Ă  majoritĂ© dĂ©mocrate, vote — 232 voix pour (dont 10 votes rĂ©publicains) face Ă  197 voix contre — l'impeachment de Donald Trump pour « incitation Ă  une insurrection Â», faisant de lui le seul prĂ©sident amĂ©ricain Ă  avoir Ă©tĂ© mis en accusation deux fois. Cette initiative ouvre ainsi la voie Ă  un second procĂšs postĂ©rieur Ă  la fin de mandat du President Trump, Ă©vĂ©nement inĂ©dit dans l'histoire des États-Unis. Cette situation semble poser des questions de constitutionnalitĂ© car intervenant aprĂšs la fin du mandat du chef de l’État et ayant donc pour seul objet apparent son inĂ©ligibilitĂ©.

Son procĂšs devant le SĂ©nat dĂ©bute le [20]. Le , Donald Trump est acquittĂ© par le SĂ©nat des États-Unis Ă  l’issue de son second procĂšs en destitution, les dĂ©mocrates n'ayant pas rĂ©ussi Ă  obtenir le soutien de 17 sĂ©nateurs rĂ©publicains nĂ©cessaire pour une condamnation. 57 sĂ©nateurs ont votĂ© pour un verdict de culpabilitĂ© et 43 contre[21] - [22] - [23] - [24].

Bibliographie

Ouvrages
  • (en) J. Meacham, T. Naftali, P. Baker et J. A. Engel, Impeachment. An American History, New York, Modern Library, 2018.
  • (en) C. R. Sunstein, Impeachment. A Citizen's Guide, Cambridge, Harvard University Press, 2017.
Article

Notes et références

  1. Prononciation en anglais standard retranscrite selon la norme API. Voir le Larousse.
  2. Sophie-HélÚne Lebeuf, « Dans la tourmente, Trump pourfend les démocrates », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
  3. « procédure de destitution », Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  4. Gilles Paris, « Procédure de destitution : la contre-attaque laborieuse de Donald Trump », sur Le Monde, (consulté le ).
  5. ValĂ©rie Samson, « États-Unis : les dĂ©mocrates lancent une enquĂȘte pour destituer Donald Trump », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
  6. Constitution des États-Unis, II.2.1 : « The President [
] shall have Power to grant Reprieves and Pardons for Offenses against the United States, except in Cases of Impeachment. ».
  7. « Donald Trump risque-t-il d’ĂȘtre destituĂ© ? », sur LeMonde.fr, .
  8. Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Flammarion, coll. « Champs : histoire », 2016, p. 170-171.
  9. Mathieu Castagnet, « Andrew Johnson, à une voix prÚs, en 1868 Avant Bill Clinton, un seul président américain avait été jugé par le CongrÚs », sur la-croix.com, (consulté le ).
  10. Patrick Vincent, « Eclairage: «Du concept de l’empĂȘchement aux Etats-Unis» », sur arcinfo.ch, (consultĂ© le ).
  11. (en) Chris Truax, « Slow down on Donald Trump impeachment to make sure America is stronger when it's over », sur USA Today.com, (consulté le ).
  12. Philippe Valode, Les PrĂ©sidents des États-Unis, L'Archipel, , 176 p., citation de la dĂ©claration de Gerald Ford le .
  13. (en) Aric Jenkins, « More Than 650,000 People Have Joined a Campaign to Impeach President Trump », sur Time.com, (consulté le ).
  14. (en) James C. Nelson (en) et John Bonifaz (en), « Legal Scholars: Why Congress Should Impeach Donald Trump », sur Time.com, (consultĂ© le ).
  15. (en) David D. Cole (en), « Trump Is Violating the Constitution », sur The New York Review of Books, (consultĂ© le ).
  16. (en) Joshua Holland, « Your Guide to the Sprawling New Anti-Trump Resistance Movement », sur The Nation, (consulté le ).
  17. (en) Democrats seek to quell Trump impeachment talk, Gabriel Debenedetti, Politico, .
  18. Gilles Paris, « Les dĂ©mocrates annoncent l’ouverture d’une enquĂȘte parlementaire en vue d’une destitution de Donald Trump », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
  19. « Le procÚs du président Donald Trump devrait commencer mardi prochain », sur rts.ch, (consulté le )
  20. « Les procureurs de Donald Trump l'estiment coupable d'une "trahison historique" », sur rts.ch, (consulté le )
  21. « Donald Trump acquittĂ© Ă  l’issue de son second procĂšs en destitution », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  22. « Assaut du Capitole : Trump acquitté par le Sénat américain », sur LEFIGARO (consulté le )
  23. « ProcÚs en destitution: l'ex-président Donald Trump acquitté par le Sénat américain », sur BFMTV (consulté le )
  24. « ProcÚs en destitution : Donald Trump acquitté par le Sénat américain », sur CNEWS (consulté le )
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