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Hewitt-Sperry Automatic Airplane

Le Hewitt-Sperry Automatic Airplane était l'un des deux projets conçus aux États-Unis pendant la Première Guerre mondiale pour le développement d'une « torpille aérienne » — aussi appelée « bombe volante », ou « avion sans pilote » —, capable d'emporter une charge explosive vers sa cible. Il peut être considéré comme l'un des précurseurs des missiles de croisière actuels. L'autre projet était celui désigné Liberty Eagle, qui donna naissance au Kettering Bug[1].

Hewitt-Sperry Automatic Airplane
Vue de l'avion.
Un Automatic Airplane, photographié sur un chariot de lancement en 1918.

Constructeur • Drapeau des États-Unis Peter Cooper Hewitt
• Drapeau des États-Unis Elmer Ambrose Sperry
RĂ´le Bombe volante
Statut Projet abandonné
Premier vol
Nombre construits • 7 prototypes basĂ©s sur le Curtiss Model N
• 6 prototypes Curtiss-Sperry Flying Bomb
Dérivé de Curtiss Model N

Historique

Conception et développement

Avant la Première Guerre mondiale, la possibilité d'utiliser la radio pour contrôler un avion à distance intrigua de nombreux inventeurs. L'un d'eux, Elmer Ambrose Sperry, parvint à susciter l'intérêt de l'US Navy. Sperry perfectionnait le fonctionnement des gyroscopes à usage naval depuis 1896 et établit la Sperry Gyroscope Company en 1910. En 1911, alors que les avions ne volaient que depuis huit ans, Sperry devint attiré par l'idée d'appliquer la radiocommande à ces engins. Il réalisa alors que pour que le contrôle par radio puisse être efficace, il fallait que l'appareil soit impérativement doté d'un système de stabilisation automatique. Il décida alors d'adapter ses stabilisateurs gyroscopiques navals — initialement utilisés sur des destroyers — sur des avions[1].

En 1913, la Navy fournit un hydravion pour tester et évaluer le pilote automatique à gyroscopes de Sperry. Lauwrence, le fils de Sperry, servit comme ingénieur pendant tout la phase d'essais[2]. En 1914, Lawrence Sperry se rendit en Europe et observa les techniques de guerre aérienne alors en développement, incluant l'utilisation d'avions. En 1916, les Sperry — père et fils — rejoignirent Peter Cooper Hewitt, un ancien inventeur de systèmes liés au domaine de la radio, afin de développer un avion sans pilote bourré d'explosifs.

Elmer Sperry et Peter Hewitt servirent ensemble au Naval Consulting Board (en), oĂą ils furent tous deux membres du Committee on Aeronautics and Aeronautical Motors. Grâce Ă  ces connexions, ils furent en mesure d'amener un reprĂ©sentant du Bureau of Ordnance, le Lieutenant T. S. Wilkinson, Ă  examiner l'Ă©quipement de contrĂ´le qu'ils avaient assemblĂ©[3] - [4]. Le système consistait en un stabilisateur gyroscopique, un gyroscope directionnel[Note 1], un baromètre anĂ©roĂŻde pour contrĂ´ler l'altitude, des servomoteurs pour le contrĂ´le de la gouverne de lacet et des ailerons, et un système pour le contrĂ´le Ă  distance, qui permettait de calculer une distance en comptant le nombre de tours effectuĂ©s par l'hĂ©lice[1]. Le tout pouvait ĂŞtre installĂ© Ă  bord d'un avion, qui pouvait ĂŞtre catapultĂ© ou dĂ©coller depuis la surface de l'eau, grimper vers une altitude prĂ©dĂ©terminĂ©e, voler selon une route prĂ©Ă©tablie, puis après un certain temps de vol larguer ses bombes ou plonger sur sa cible. Wilkinson rapporta que l'arme ne possĂ©dait pas un degrĂ© de prĂ©cision suffisant pour dĂ©truire un navire, mais qu'en raison de sa portĂ©e de 80 Ă  160 km, il pourrait intĂ©resser l'US Army.

Construction

Toutefois, après la dĂ©claration de guerre des États-Unis Ă  l'Allemagne, en , Sperry commença Ă  faire pression sur la Navy pour qu'elle rĂ©Ă©tudie l'idĂ©e. Le Naval Consulting Board lui apporta son soutien et demanda formellement au SecrĂ©taire de la Marine d'allouer une somme de 50 000 dollars aux travaux. Le Gouvernement inclut ensuite le dĂ©veloppement de la bombe volante ou de la torpille aĂ©rienne dans ses prĂ©paratifs. Le SĂ©nat vint Ă  Ă©tablir deux classes diffĂ©rentes pour ce type d'arme : une pour les engins pilotĂ©s Ă  distance, l'autre pour les engins entièrement automatiques. L'accord final vint le , et la Navy accepta de fournir cinq hydravions Curtiss N-9[1] — un chiffre plus tard portĂ© Ă  sept appareils — et d'acheter six exemplaires du système de contrĂ´le automatique Sperry. Le SecrĂ©taire de la Marine Josephus Daniels accepta d'investir 200 000 dollars dans le projet, l'argent Ă©tant administrĂ© par le Bureau of Ordnance, le Bureau of Construction and Repair et le Bureau of Engineering. L'opĂ©ration fut Ă©tablie Ă  Copiague, Ă  Long Island, dans l'État de New York.

L'Ă©quipement de pilotage automatique avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© conçu, mais le système de contrĂ´le par radio n'avait pas encore Ă©tĂ© totalement dĂ©veloppĂ©. Sperry se focalisa alors sur ce sujet — Alors que les hangars Ă©taient en cours de construction Ă  Copiague —, achetant les droits de nombreux brevets d'inventions liĂ©es Ă  la radio. Mais finalement, les systèmes de radiocommande ne furent pas utilisĂ©s pour le Hewitt-Sperry Automatic Airplane. Plus tard, en 1922, le système fut installĂ© sur plusieurs avions conçus par Alfred Verville, ainsi que de l'Ă©quipement pour la division d'ingĂ©nierie des Army Air Services. Ces avions rĂ©ussirent Ă  atteindre leurs cibles Ă  des distances de 48, 96 et 145 km.

Essais en vol

Les premiers essais d'un avion Ă©quipĂ© d'un pilotage automatique se dĂ©roulèrent en , avec toutefois un homme Ă  bord pour contrĂ´ler l'avion pendant les phases de dĂ©collage[1]. En novembre, le système permit de faire voler l'avion vers sa cible Ă  une distance de 48 km (30 miles), oĂą le système de mesure de la distance commanda le largage d'un sac de sable. La prĂ©cision Ă©tait dans les trois kilomètres de la cible.

Après avoir observé les essais en vol, le rear admiral Ralph Earle (en) proposa un programme visant à éliminer la menace représentée par les U-Boots allemands, dans lequel un des éléments était l'emploi de bombes volantes, lancées depuis des navires de la Marine, pour l'attaque de bases sous-marines à Wilhelmshaven, Cuxhaven et Heligoland. Finalement, l'idée d'Earle fut non-seulement rejetée, mais la Navy déclara également que, même si le développement du système devait continuer, aucune ressource de production ne serait détournée pour cet usage, et l'appareil n'entra jamais en production. L'idée semble toutefois avoir été intéressante, puisqu'en , pendant la Seconde Guerre mondiale, un B-24 modifié en drone attaqua les installations sous-marines à Heligoland.

Curtiss-Sperry Flying Bomb

Lorsque le programme d'essais en vol du N-9 fut lancĂ©, il devint apparent qu'une cellule plus efficace Ă©tait nĂ©cessaire. Comme les livraisons de matĂ©riels de guerre ne pouvaient pas ĂŞtre dĂ©tournĂ©es, une commande spĂ©ciale urgente fut passĂ©e auprès de Curtiss, en , pour six avions de conception particulière, avec une masse Ă  vide de 227 kg, une vitesse maximale de 140 km/h, une distance franchissable de 80 km et la capacitĂ© Ă  emporter jusqu'Ă  454 kg d'explosifs[1] - [5]. Ces aĂ©ronefs devinrent connus sous le nom de Curtiss-Sperry Flying Bombs[5]. Comme ces appareils avaient Ă©tĂ© conçus pour ĂŞtre tĂ©lĂ©commandĂ©s, ils ne furent pas Ă©quipĂ©s de siège ou mĂŞme de commandes de vol internes. Aucun test en vol ou essai en soufflerie ne fut effectuĂ© avant la mise en production du modèle, dont le premier exemplaire fut livrĂ© le [6].

L'un des dĂ©fis les plus difficiles pour les concepteurs fut le mĂ©canisme de lancement[5]. Le concept original imaginĂ© par Hewitt et Sperry employait une catapulte ou faisait partir l'avion de la surface de l'eau (Les N-9 Ă©taient des hydravions, alors que le Flying Bomb Ă©tait un avion classique). Pour le Flying Bomb, il fut dĂ©cidĂ© de lancer l'appareil en le faisant glisser le long d'un grand câble. En novembre et , trois tentatives de lancement du Flying Bomb furent effectuĂ©es. Lors de la première, une aile fut endommagĂ©e lorsque l'avion descendit le long du câble et lors de la deuxième, l'avion se sĂ©para du câble mais replongea immĂ©diatement vers le sol. L'idĂ©e du câble fut alors abandonnĂ©e en faveur d'une catapulte plus conventionnelle consistant en un chariot glissant sur un rail de 50 mètres et une force de catapultage obtenue grâce Ă  une masse de trois tonnes larguĂ©e depuis une hauteur de dix mètres[5]. Lors du troisième essai, l'avion resta plantĂ© sans suivre le chariot, ce qui endommagea l'hĂ©lice, et il bascula sur son nez. Lors de deux essais supplĂ©mentaires, en , l'avion parvint enfin Ă  prendre son envol, mais sa queue Ă©tait trop lourde et il dĂ©crocha immĂ©diatement, les vols se terminant alors par un crash[7].

Il fut rĂ©alisĂ© que quelques Ă©valuations en vol des performances et des capacitĂ©s de l'avion Ă©taient nĂ©cessaires. Un des exemplaires fut alors Ă©quipĂ© de patins faisant office de train d'atterrissage, d'un siège et d'un manche Ă  balai basique, puis Lawrence Sperry dĂ©cida qu'il serait son pilote d'essai[1]. Alors qu'il Ă©tait au roulage sur la glace, il percuta une zone de neige molle et dĂ©truisit l'avion, Ă©chappant toutefois indemne de la mĂ©saventure. Un deuxième avion fut modifiĂ© et Sperry parvint Ă  prendre l'air, mais perdit le contrĂ´le lorsque le pilote automatique fut activĂ©. Après deux tonneaux complets, Sperry parvint Ă  reprendre le contrĂ´le de l'avion et Ă  atterrir en sĂ©curitĂ©. Toutefois, une attention plus poussĂ©e sur les essais en vol du concept de base Ă©tait nĂ©cessaire, en particulier pour ce qui Ă©tait de ses caractĂ©ristiques de manĹ“uvrabilitĂ©. Sperry et son assistant, N. W. Dalton, obtinrent une automobile Marmon et installèrent le Flying Bomb dessus[8]. Sperry et son Ă©quipe conduisirent cet assemblage particulier sur le Long Island Motor Parkway (en) Ă  une vitesse de 130 km/h[Note 2] et ajustèrent les commandes de vol sur les rĂ©glages qui leur semblaient optimaux[8]. La conception du fuselage fut au passage lĂ©gèrement modifiĂ©e, celui Ă©tant allongĂ© de 60 centimètres[1].

La Marmon fut non-seulement un excellent moyen d'ajuster les commandes de vol, mais il fut Ă©galement remarquĂ© qu'elle ferait une très bonne plateforme de lancement, idĂ©e qui fut mise en application dès le . L'avion se sĂ©para proprement de la voiture et rĂ©alisa un vol stable sur 910 mètres pour lesquels l'Ă©quipement de mesure de distance avait Ă©tĂ© Ă©talonnĂ©[9] - [10]. Pour la première fois dans l'Histoire, un appareil sans pilote commandĂ© Ă  distance avait rĂ©alisĂ© un vol contrĂ´lĂ©.

La performance, toutefois, ne put pas être réalisée à nouveau, et il était globalement estimé que la route était trop chaotique pour y entreprendre ce genre d'expériences. La Marmon fut équipée de roues pour chemin de fer et une portion désaffectée de la Long Island Railroad, à six kilomètres à l'est de Farmingdale, toujours dans l'État de New York, fut remise en service. Lors du premier essai, avant que la vitesse de vol ait été totalement atteinte, l'avion avait produit déjà suffisamment de portance pour soulever les roues avant du véhicule hors des rails, ce qui se termina une nouvelle fois par un crash. Il devint alors temps de repenser le système de catapulte et, afin d'aider à sa conception, Sperry et Hewitt engagèrent un jeune et prometteur ingénieur, nommé Carl Norden (en). Le premier essai avec le nouveau système se déroula en , et il se termina lui-aussi par un crash. Deux essais supplémentaires furent effectués, avec l'ensemble de stabilisation qui avait été conçu pour le Flying Bomb remplacé par le système à quatre gyroscopes utilisé plus tôt pour les tests du N-9, mais le résultat fut encore une grosse déception, avec de très courts vols se terminant invariablement par des crashes. Lors du dernier essai, le , le Flying Bomb grimpa d'un coup sur environ une centaine de mètres, puis entra en vrille à plat et s'écrasa[8]. Ce vol fut le dernier pour le Curtiss-Sperry Flying Bomb, toutes les cellules disponibles pour les essais ayant alors été réduites en miettes par les crashes successifs qu'elles avaient enduré. De plus, il ne restait plus aucune confiance de la part des concepteurs et ingénieurs envers ce système. Sperry et Hewitt retournèrent aux travaux sur le N-9.

Retour du N-9

Les Sperry construisirent un tunnel aĂ©rodynamique au Washington Navy Yard et menèrent une sĂ©rie de tests sur le N-9, fignolant sa conception. Le , un N-9 sans pilote fut lancĂ© Ă  l'aide du nouveau système de catapulte de Norden[7]. Il dĂ©colla proprement des rails, prit de l'altitude en douceur et vola avec un Ă©cart de seulement 2° de la route prĂ©vue. L'Ă©quipement de mesure de distance avait Ă©tĂ© paramĂ©trĂ© pour un vol de 13 km, mais avait quelque peu mal fonctionnĂ©[7]. Lorsqu'il fut aperçu pour la dernière fois, le N-9 volait en rĂ©gime de croisière au-dessus de Bayshore Air Station, Ă  une altitude de 1 200 m et faisant cap vers l'est. Il ne fut jamais revu après[7].

Malgré le succès du fonctionnement de l'équipement de stabilisation, la Navy émettait toujours des doutes au sujet du programme, et elle demanda à Carl Norden de passer en revue les composants du Sperry et de recommander des améliorations[8]. La Navy était à ce moment-là satisfaite du projet et était en train d'envisager l'achat de tels équipements sur sa décision propre, à part des Sperrys. Elmer Sperry tenta de raviver l'enthousiasme à nouveau, appelant le concept de bombe volante « le canon du futur ». Ce fut toutefois peine perdue. La Première Guerre mondiale se termina lorsque l'Armistice fut signé, le . Presque une centaine de vols avaient été effectués dans le N-9, mais presque tous ces vols avaient été réalisés avec un pilote de sécurité (en) à bord. La Navy prit le contrôle total du programme de Sperry, sonnant la fin du Hewitt-Sperry Automatic Airplane.

Programmes suivants

Pendant les années de l'immédiat après-guerre, l'US Navy supporta des programmes similaires[8]. Pour le premier d'entre eux, des avions Witterman-Lewis et des gyrostabilisateurs conçus par Norden furent utilisés[1], mais les résultats ne furent pas meilleurs que ceux obtenus par les Sperry. En 1921, le programme fut réorienté pour se focaliser sur sa partie radiocommande. L’équipement de contrôle fut développé au laboratoire radio de la base aéronavale d'Anacostia (NAS Anacostia, qui devint plus tard le Naval Research Laboratory). Les tests débutèrent en 1923 et furent plutôt réussis, mais l'intérêt envers le système avait disparu et le projet fut abandonné en 1925. Il fallut attendre plus d'une décennie avant que la Marine américaine décide de reprendre sérieusement le développement de drones-cibles et d'avions sans pilotes[8].

Spécifications techniques (Curtiss-Sperry Flying Bomb)

Données de Parsch 2005[1].

Caractéristiques générales

  • Équipage : aucun (appareil sans pilote)
  • Longueur : 4,6 m
  • Envergure : 7,6 m
  • Masse Ă  vide : 230 kg
  • Masse typique : 680 kg
  • Moteur : 1 moteur V8 Curtiss OX-5 (en) de 100 ch (75 kW)

Performances

Armement

  • 454 kg d'explosifsAvionique
  • Système de gyrostabilisation et de commande Ă  distance conçu par Sperry

Notes et références

Notes

  1. De nos jours, cet instrument serait désigné « compas gyroscopique ».
  2. Ce fut l'une des premières réalisations de tunnel aérodynamique à ciel ouvert.

Références

Public Domain logo. Cet article contient des éléments placés sous le domaine public issus du Naval History & Heritage Command[11].

  1. (en) Andreas Parsch, « Curtiss/Sperry "Flying Bomb" », sur designation-systems.net, Directory of U.S. Military Rockets and Missiles, (consulté le ).
  2. (en) Van Wyen et Pearson 1969, p. 70, Chap. 13 : « Developing the Flying Bomb » [PDF].
  3. (en) Blazich 2017, p. 17.
  4. (en) Grossnick et Armstrong 1997, p. 21.
  5. (en) Van Wyen et Pearson 1969, p. 72, Chap. 13 : « Developing the Flying Bomb » [PDF].
  6. (en) Blazich 2017, p. 77.
  7. (en) Van Wyen et Pearson 1969, p. 72–73, Chap. 13 : « Developing the Flying Bomb » [PDF].
  8. (en) Van Wyen et Pearson 1969, p. 73, Chap. 13 : « Developing the Flying Bomb » [PDF].
  9. (en) Blazich 2017, p. 151.
  10. (en) Van Wyen 1969, p. 61.
  11. (en) Blazich 2017.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Adrian O. Van Wyen, Naval Aviation in World War I, Washington, DC (États-Unis), Chief of Naval Operations, , 90 p. (ISBN 1-47838-628-2 et 978-1-47838-628-5, prĂ©sentation en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Frank A. Blazich Jr., United States Navy and World War I : 1914–1922, Naval History and Heritage Command, , 179 p. (prĂ©sentation en ligne, lire en ligne [PDF]). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Roy A. Grossnick et William J. Armstrong, United States Naval Aviation, 1910–1995, Washington, DC (États-Unis), Naval Historical Center, Department of the Navy, , 4e Ă©d., 811 p. (prĂ©sentation en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Kenneth P. Werrell (auteur) et Col. Donald D. Stevens (contributeur), The Evolution of the Cruise Missile, CreateSpace Independent Publishing Platform, , 304 p. (ISBN 1-47836-305-3 et 978-1-47836-305-7, prĂ©sentation en ligne).
  • (en) Frank Ross Jr., Guided Missiles : Rockets & Torpedoes, New York, États-Unis, Lothrop, Lee & Shepard, (ISBN 1-11165-627-4 et 978-1-11165-627-0, ASIN B001LGSGX0, prĂ©sentation en ligne).

Articles

  • (en) « The Sperry Gyroscopic Stabilizer », Flight International magazine, Flight Global/Archives, vol. VII, no 5,‎ , p. 74–76 (lire en ligne [PDF]).
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