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Heterogaster

Description

Ces punaises ont le corps ovale-oblong. La ponctuation de la tĂȘte et de la partie antĂ©rieure du pronotum est plus serrĂ©e et moins profonde que celle du reste du dessus du corps. La tĂȘte est Ă  peu prĂšs aussi longue que large. Le pronotum est trapĂ©zoĂŻdal avec une carĂšne latĂ©rale. Le scutellum est gĂ©nĂ©ralement carĂ©nĂ© longitudinalement dans sa partie postĂ©rieure. Le bord antĂ©rieur de la corie est gĂ©nĂ©ralement droit. Les pattes sont unicolores ou bicolores[3] - [4]. Ce genre se distingue des autres genres d'Heterogastridae prĂ©sents en Europe par une tĂȘte moins large que le pronotum, celui-ci avec les bords latĂ©raux arquĂ©s ou sinuĂ©s, et le fĂ©mur antĂ©rieur le plus souvent avec une Ă©pine distale[3].

RĂ©partition

Les espĂšces de ce genre sont majoritairement palĂ©arctiques (Ă©cozone qui comprend Ă©galement l'Afrique du Nord), sauf une espĂšce indomalaise (H. cymoides des CĂ©lĂšbes) et deux qui sont natives d'AmĂ©rique du Nord, H. behrensii (du Canada au Mexique) et H. flavicosta (États-Unis)[5]. H. urticae a Ă©galement Ă©tĂ© introduite en AmĂ©rique du Nord[6] et, apparemment vers la fin des annĂ©es 1970 en Nouvelle-ZĂ©lande[4].

Biologie

Ce genre se nourrit sur Lamiaceae (Origanum, Nepeta etc.), et, en ce qui concerne H. urticae, sur Urtica (Urticaceae)[3]. Chez H. urticae, l'hivernation se fait au stade adulte, dans la litiĂšre prĂšs des plantes-hĂŽtes[3]. Les Ɠufs sont pondus au sol au pied des plantes-hĂŽtes, parfois sur les tiges ou les feuilles. Ils sont abondamment recouvert par la femelle d'une sĂ©crĂ©tion qui durcit et les protĂšge[4].

Systématique

Ce genre a été décrit en 1829 par l'entomologiste Schilling, pour l'espÚce H. artemisiae. Au moment de sa description, il y rattache également une autre espÚce H. urticae, décrite antérieurement, en 1775, sous le nom de genre Cimex (seul nom de genre auquel auquel, au début de la taxonomie scientifique, toutes les punaises terrestres étaient attachées depuis Linné), puis passée par le nom de Lygaeus urticae. Heterogaster urticae est donc l'espÚce type du genre, par désignation subséquente. Plus tard, l'espÚce H. cathariae, décrite en 1785, y est également rattachée[5].

Heterogaster est le genre type de sa famille, d'abord traitĂ©e comme une sous-famille au sein des Lygaeidae, les Heterogastrinae, avant d'ĂȘtre Ă©levĂ©e au rang de famille, les Heterogastridae[7].

Il comprend une quinzaine d'espĂšces actuelles et une petite dizaine d'espĂšces fossiles[5].

Liste d'espĂšces

Selon BioLib (11 novembre 2022)[2] :

  • Heterogaster affinis Herrich-SchĂ€ffer, 1835
  • Heterogaster alashanicus G.Q. Liu & L.Y. Zheng, 1996
  • Heterogaster artemisiae Schilling, 1829
  • Heterogaster behrensii Uhler, 1876
  • Heterogaster canariensis Lindberg, 1960
  • Heterogaster cathariae (Geoffroy in Fourcroy, 1785)
  • Heterogaster chinensis Zou & Zheng, 1981
  • Heterogaster distincta Jakovlev, 1881
  • Heterogaster flavicosta Barber, 1939
  • Heterogaster minima Zou & Zheng, 1981
  • Heterogaster nasuta Horvath, 1895
  • Heterogaster parens Jakovlev, 1902
  • Heterogaster urticae (Fabricius, 1775)

Le catalogue en ligne Lygaeoidea Species Files mentionne encore une espĂšce, Heterogaster muscorum Gistl, 1837[8].

Galerie

EspÚces présentes en Europe

Selon Fauna Europaea (11 novembre 2022)[9] :

EspĂšces fossiles

Selon Paleobiology Database, en 2022, le genre comprend 9 espĂšces fossiles ou plutĂŽt huit[10] dont les plus anciennes remontent Ă  l'OligocĂšne (entre −33 et −28 millions d'annĂ©es) :

Liens externes

Références taxonomiques

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 11 novembre 2022
  2. BioLib, consulté le 11 novembre 2022
  3. Jean Péricart, HémiptÚres Lygaeidae euro-méditerranéens, vol 1, Paris, Fédération française des sociétés de sciences naturelles, coll. « Faune de France », , 476 p., pp. 419-444
  4. G. G. E. Scudder et A. C. Eyles, « Heterogaster urticae (Hemiptera: Heterogastridae), a new alien species and family to New Zealand », The Weta, vol. 25,‎ , p. 8-13 (lire en ligne [PDF])
  5. « genus Heterogaster Schilling, 1829: Lygaeoidea Species File », sur lygaeoidea.speciesfile.org (consulté le )
  6. (en) Randall T. Schuh et Christiane Weirauch, True bugs of the world (Hemiptera, Heteroptera) : classification and natural history., Manchester, Siri Scientific Press, , 800 p. (ISBN 978-0-9957496-9-6 et 0-9957496-9-8, OCLC 1125224106, lire en ligne), p. 276-277
  7. (en) Thomas J. Henry, « Phylogenetic analysis of family groups within the infraorder Pentatomomorpha (Hemiptera: Heteroptera), with emphasis on the Lygaeoidea », Annals of the Entomological Society of America, vol. 90, no 3,‎ , p. 275-301 (lire en ligne [PDF])
  8. « species Heterogaster muscorum Gistl, 1837: Lygaeoidea Species File », sur lygaeoidea.speciesfile.org (consulté le )
  9. Fauna Europaea, consulté le 11 novembre 2022
  10. (en) Référence Paleobiology Database : Heterogaster Schilling 1829 (true bug) (consulté le ).
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