Accueil🇫🇷Chercher

Henry John Kavanagh

Henry John Kavanagh (30 octobre 1850, Québec, Canada-Est, Province du Canada - 17 septembre 1929, Montréal, Québec, Canada) est un avocat et un juriste irlando-québécois. Il a été bâtonnier du Québec.

Henry John Kavanagh
Henry John Kavanagh, 1917.
Biographie
Naissance
Décès
Autres noms
Henry J. Kavanagh
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
W. W. Coven, R. P. Kavanagh, S. J. Kavanagh
Autres informations
Organisation
A travaillé pour

Judah, Branchaud & Kavanagh

Kavanagh, Lajoie & Lacoste
Religion
Titres honorifiques
Esquire
Conseiller de la reine

Origine et formation

Henry John Kavanagh est né dans la Ville de Québec au sein d'une famille catholique d'origine irlandaise. On lui connait deux frères, R. P. et S. J. Kavanagh, ainsi que deux sœurs, dont l'une se nomme W. W. Coven[1].

Il commence son parcours scolaire auprès du collège des Jésuites de Québec, puis entame des études en droit à l'Université McGill de Montréal[2]. Il obtient son baccalauréat universitaire en droit en 1878 puis est admis au Barreau du Québec en 1879[2].

Carrière professionnelle

Henry John Kavanagh est resté un avocat discret au fil de sa carrière - il n'a jamais accédé à la haute magistrature et très peu de détails sont connus de sa vie privée.

Les apparences les plus soutenues d'Henry John Kavanagh se retrouvent dans la Gazette officielle du Québec. En 1880 et 1881, par exemple, il est présent à la Cour supérieure du Québec et représente des citoyens en situation de faillite[3] - [4]. En 1885, Henry John Kavanagh agit en tant que réviseur électoral lors d'une élection[5].

En octobre 1890, Henry John Kavanagh est employé au sein d'un cabinet d'avocats qu'il a cofondé, la société Judah, Branchaud & Kavanagh, en partenariat avec entre autres Frederick Thomas Judah[6]. La société perdure au moins jusqu'en octobre 1900, dernière date où le trio d'avocats apparaît dans un quotidien[7]. Entre-temps, Henry John Kavanagh est créé conseiller de la reine en 1893[2].

Quelques années plus tard, en 1906, Henry John Kavanagh est à nouveau le cofondateur d'un cabinet d'avocats, cette fois la société Kavanagh, Lajoie & Lacoste, en partenariat avec Henri Gérin-Lajoie et Paul Lacoste[8]. C'est véritablement au sein de cette firme d'avocats que Kavanagh s'est distingué sur la scène du droit montréalais. La société restera active jusqu'en 1928, date à laquelle elle s'est naturellement dissoute[9].

Au début des années 1910, Henry John Kavanagh publie un article dans le Catholic Register de Toronto où il dénonce les lois restreignant le français en Ontario tout en louangeant l'apport des Canadiens français en ce qui à trait à la propagation du catholicisme au sein de la même province, historiquement davantage de foi protestante[10].

En mai 1917, Henry John Kavanagh est élu par ses pairs à titre de bâtonnier du Barreau de Montréal[11]. La même année, toujours en mai, Henry John Kavanagh est également élu bâtonnier du Québec pour le bâtonnat de 1917-1918[12].

Vie privée et décès

Henry John Kavanagh est décédé à Montréal le 17 septembre 1929, des suites d'une maladie qu'il traînait avec lui depuis plusieurs mois[2] - [13]. Il s’était retiré de la vie publique vers la fin des années 20[2] - [13].

Hommages et distinctions

Titre honorifique

Titre de civilité

Ouvrages

  • Henry John Kavanagh, Civil Code of Lower Canada [electronic resource] : with the amendments effected by the imperial, federal and provincial legislation, up to and including the first session of the ninth legislature of the province of Quebec, 61 Victoria 1898 : also the Federal Bills of Exchange Act 1890, as amended up to and including the Dominion Act, 60-61 Victoria 1897, John Lovell & Son, MontrĂ©al, 1898, 643 pages[14].
  • Henry John Kavanagh, Civil Code of Lower Canada with the Amendment Effected by Imperial, Federal and Provincial Legislation, up to and Including the Fourth Session of the Twelfth Legislature of the Province of Quebec, 2 George V, 1912, also The Federal Bills of Exchange Act as Amended up to and Including the Third Session of the Eleventh Parliament, 2 George V, 1911, MontrĂ©al, John Lovell & Son, 1912[15].

Notes et références

  1. Le Devoir, « Feu Mme C.N.J (ou C.H.J.) Maguire », sur banq.qc.ca,
  2. Progrès du Saguenay, « Me Kavanagh est décédé à Montréal », Progrès du Saguenay,‎ (lire en ligne)
  3. « Gazette officielle du Québec. Québec official gazette. », sur banq.qc.ca,
  4. « Gazette officielle du Québec. Québec official gazette. », sur banq.qc.ca,
  5. L'Électeur, « L'Électeur », sur banq.qc.ca,
  6. « La Minerve », sur banq.qc.ca,
  7. « La Presse », sur banq.qc.ca,
  8. « Gazette officielle du Québec. Québec official gazette. », sur banq.qc.ca,
  9. « L'illustration nouvelle », sur banq.qc.ca,
  10. « Titre : Bulletin du parler français au Canada Éditeur : Québec :Société du parler français au Canada,1902-1914 Contenu spécifique : juin », sur banq.qc.ca
  11. « 1910 à 1919 | Barreau de Montréal », sur www.barreaudemontreal.qc.ca (consulté le )
  12. Le Barreau du Québec, « Bâtonnier du Québec », sur Le Barreau du Québec (consulté le )
  13. Le Devoir, « M. Eugène Lafleur va mieux », sur banq.qc.ca,
  14. (en) Henry John Kavanagh, « Civil code of Lower Canada [electronic resource] : with the amendments effected by the imperial, federal and provincial legislation, up to and including the first session of the ninth legislature of the province of Quebec, 61 Victoria 1898 : also the Federal Bills of Exchange Act 1890, as amended up to and including the Dominion Act, 60-61 Victoria 1897 »,
  15. (en) Québec (Province), « Civil Code of Lower Canada : with the amendments effected by imperial, federal and provincial legislation, up to and including the fourth session of the twelfth Legislature of the province of Quebec, 2 George V, 1912 : also the federal Bills of Exchange Act as amended up to and including the third session of the eleventh Parliament, 2 George V, 1911 », Toronto Public Library,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Droit

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.