CollĂšge Saint-Charles-Garnier
Le CollÚge Saint-Charles-Garnier est un établissement privé d'enseignement secondaire de la ville de Québec (Canada), situé sur le boulevard René-Lévesque Ouest, dans le quartier Saint-Sacrement. Il est membre de la Fédération des établissements d'enseignement privés du Québec.
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Fondation |
1634-1776 (ancien collÚge des Jésuites de Québec) 1930 (création du collÚge actuel) |
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Type | Ătablissement privĂ© d'enseignement secondaire |
Langues | Français |
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Ville | La Cité-Limoilou |
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Pays |
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Site web | http://www.collegegarnier.qc.ca |
Histoire du CollĂšge
DĂšs leur arrivĂ©e en Nouvelle-France, les JĂ©suites songĂšrent Ă la fondation dâun collĂšge. La prise de QuĂ©bec par les Kirke retarda la rĂ©alisation de ce projet. Les pĂšres jĂ©suites ouvrirent une petite Ă©cole en 1634 (au temps de Champlain) et lui ajoutĂšrent une classe de latin lâannĂ©e suivante : le CollĂšge des JĂ©suites de QuĂ©bec Ă©tait fondĂ©.
CâĂ©tait le premier collĂšge en AmĂ©rique du Nord et pendant prĂšs dâun siĂšcle et demi il sera connu officiellement sous le nom de « Le CollĂšge des JĂ©suites de QuĂ©bec ». Un Ă©difice en bois fut dâabord construit, Ă lâemplacement actuel de lâHĂŽtel de ville. Il fut remplacĂ©, en 1648, par un Ă©difice en pierres et agrandi en 1740. AprĂšs la conquĂȘte, le gouvernement britannique sâempara des biens des JĂ©suites, y compris le collĂšge. AprĂšs la conquĂȘte de 1760, Ce dernier fut fermĂ©e et transformĂ©e en caserne pour les armes et les soldat britanniques jusqu'en 1871, date ou les derniers soldats anglais partirent pour lâAngleterre. Sans entretien; le bĂątiment Ă©tait devenu inutilisable et fut dĂ©moli.
AprĂšs la suppression de la Compagnie de JĂ©sus (1774), par plusieurs pays d'Europe et sa dissolution par le pape ClĂ©ment XIV, il fut utilisĂ© pendant cent ans comme caserne, dĂ©pĂŽt dâarchives et refuge. Les JĂ©suite furent rĂ©habilitĂ©s en 1814 et revinrent au Canada en 1842. Il rouvrit en 1871[1], mais fut dĂ©moli en 1878, aprĂšs cent trente ans dâexistence.
Vue de l'Ăglise et du CollĂšge des JĂ©suites, 1761 Ancien CollĂšge des JĂ©suites, 1870
RĂ©tabli en 1930 sous la forme dâun externat classique affiliĂ© Ă lâUniversitĂ© Laval, le nouveau collĂšge devait reprendre le rĂŽle et le nom de son prĂ©dĂ©cesseur. Les classes se firent dâabord dans lâancien presbytĂšre de la paroisse de Notre-Dame du Chemin. Le PĂšre Olivier Beaulieu fut nommĂ© recteur le . Cinq ans plus tard, le collĂšge comptait dĂ©jĂ 260 Ă©lĂšves. Mais la paroisse ayant Ă©tĂ© remise Ă lâarchevĂȘchĂ©, et le terrain vendu, les PĂšres firent construire lâimmeuble actuel dans la paroisse des PĂšres du Saint-Sacrement, rue Saint-Cyrille, aujourd'hui le boulevard RenĂ©-LĂ©vesque.
Lâinauguration du nouveau « CollĂšge des JĂ©suites » eut lieu le et saint Charles Garnier fut choisi pour en ĂȘtre le patron. Lâinscription au fronton du collĂšge - LE COLLĂGE DES JĂSUITES SAINT CHARLES GARNIER - manifeste lâintention des nouveaux fondateurs. Ils voulurent, en reprenant la charte de lâancien collĂšge et relevant son nom historique, exprimer la continuitĂ© du projet pĂ©dagogique et honorer les saints Martyrs Canadiens et tous les JĂ©suites, pionniers de la Nouvelle-France, qui un jour ou lâautre, avaient ĆuvrĂ© dans lâancien CollĂšge.
Puis les années passÚrent. En raison de la diminution des vocations religieuses, la Compagnie de Jésus offrit à ses collaborateurs immédiats de prendre la relÚve.
Câest ainsi quâen une nouvelle corporation vit le jour. ConstituĂ©e de membres du personnel, de parents, dâun ancien, dâun pĂšre jĂ©suite et du directeur gĂ©nĂ©ral, elle portera le nom de Le CollĂšge Saint-Charles-Garnier afin de perpĂ©tuer lâĆuvre des prĂ©dĂ©cesseurs. Cette nouvelle Ă©quipe, travaillant dans la ligne de continuitĂ© pĂ©dagogique des JĂ©suites, a pris en mains les destinĂ©es du collĂšge le .
Finalement, câest le que la Corporation « Le CollĂšge Saint-Charles-Garnier » est officiellement devenue propriĂ©taire du CollĂšge des JĂ©suites. La corporation sâest alors engagĂ©e à « utiliser la totalitĂ© de lâimmeuble et autres biens vendus exclusivement aux fins de la poursuite de lâĆuvre dâinstruction et dâĂ©ducation du CollĂšge Saint-Charles-Garnier, dans un esprit de qualitĂ© et de rigueur, selon la tradition jĂ©suite et dans le contexte dâune institution privĂ©e catholique. ».
Anciens Ă©lĂšves notables
- Ăvelyne Audet, animatrice;
- Emmanuel Bilodeau, comédien;
- François-Philippe Champagne, avocat et homme politique;
- Jean-Philippe Cipriani, journaliste à la Télévision de Radio-Canada;
- EugĂšne Cloutier, Ă©crivain;
- François Cloutier, psychiatre et homme politique;
- Guy Coulombe, sociologue et haut fonctionnaire;
- Normand Daneau, comédien;
- Fernand Dansereau, réalisateur et producteur de cinéma;
- Stéphane Dion, homme politique, chef du parti libéral du Canada;
- Joseph Facal, homme politique et chroniqueur;
- Catherine Florent, comédienne;
- HélÚne Florent, comédienne;
- Pierre Fortin, Ă©conomiste;
- Louis Garneau, cycliste et homme d'affaires;
- Jean Garon, homme politique québécois;
- Nancy Grant, directrice de production;
- GeneviÚve Guilbault, vice-premiÚre ministre du Québec;
- Henry John Kavanagh, avocat;
- Bernard Labadie, chef d'orchestre des Violons du Roy;
- Marie Laberge, Ă©crivain;
- Louis LeBel, juge Ă la Cour suprĂȘme du Canada;
- Pierre-François Legendre, comédien;
- René Lévesque, premier ministre du Québec;
- Pierre MacDonald, administrateur et homme politique;
- Louis Marceau, avocat, juge et haut fonctionnaire;
- Pierre Pettigrew, homme politique et ancien ministre canadien;
- Luc Plamondon, parolier;
- Sébastien Ricard, comédien;
- Chantal Ringuet, Ă©crivaine, universitaire et traductrice;
Galerie
Liens externes
- Site officiel du CollĂšge Saint-Charles-Garnier
- Site officiel de la Fondation du CollĂšge Saint-Charles-Garnier
- Site officiel de l'Association des Anciens du CollĂšge Saint-Charles-Garnier
- Site officiel de l'Association des parents des Ă©lĂšves du CollĂšge Saint-Charles-Garnier
- CollĂšge des JĂ©suites
Notes et références
- Frédéric Lacroix, Pourquoi la loi 101 est un échec, Boréal, 2020, p. 105.