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Henry Dhavernas

Henry Dhavernas, né le et mort le , est un commissaire par intérim des Scouts de France dans les années précédent la Seconde Guerre mondiale.

Henry Dhavernas
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Fonction
Inspecteur des finances (d)
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Biographie

Henry Dhavernas est licencié en Droit et Lettres, diplômé de l'Ecole Libre des Sciences Politiques, inspecteur des finances ; il rentre au cabinet de Paul Reynaud, ministre des Finances en 1938 et il devient, lors de la déclaration de guerre de 1939, commissaire général par intérim des Scouts de France, poste auquel il restera jusqu'en 1940.

Selon l'historienne Annie Lacroix-Riz, il est un membre actif de la Synarchie, gouvernement occulte de banquiers et industriels qui dirige la France.

Les Compagnons de France

Membre du cabinet d'Yves Bouthillier, ministre de l'Economie, il est sollicitĂ© de constituer une organisation pour prendre en main la jeunesse française dispersĂ©e dans toute la France après la dĂ©faite de juin 1940. Dans ce but, il fonde la mĂŞme annĂ©e les Compagnons de France[1] (avec AndrĂ© Cruiziat, notamment) mais il en est Ă©cartĂ© en [2]. Cette association est pour lui une occasion de permettre un redressement de la jeunesse française qui depuis la dĂ©faite s'enlise dans les excès (pillages, viols et autres)[3].

Reprise du combat

En mission en AlgĂ©rie lors du dĂ©barquement amĂ©ricain de , il est membre du cabinet d'Alfred Pose, DĂ©lĂ©guĂ© GĂ©nĂ©ral du gouvernement pour l'AlgĂ©rie . Il s'engage dans FFC mises sur pied après le dĂ©barquement alliĂ© de novembre 1942 et participe notamment Ă  la campagne d'Italie avec la 8e armĂ©e britannique[4].

Libération

DĂ©mobilisĂ© en 1947, il retourne Ă  la vie civile et ne s'implique plus dans le scoutisme jusqu'aux annĂ©es 1960.

En 1950, il devient directeur financier du groupe Prouvost ; en 1956, il participe à l'opération visant à créer un concurrent du soir au journal Le Monde, jugé trop à gauche par les milieux d'affaires ; ce journal s'est appelé Le Temps de Paris et était patronné par Georges Villiers, industriel lyonnais et président du CNPF, Antoine Pinay, président du Conseil, Jean Jardin, ancien chef de cabinet de Pierre Laval, sous le régime de Vichy, Philippe Boegner, patron du groupe de presse Prouvost et Alfred Fabre-Luce. L'opération fut un échec et le journal ne connut que 66 numéros.

En , Monseigneur Marc-Armand Lallier, en tant que président de la Commission épiscopale pour la jeunesse, a été invité par Dhavernas, Pierre de Montjamont, Pierre Delsuc et Michel Menu à intervenir pour atténuer certains des changements radicaux en cours dans le Scoutisme français, il reste sourd ainsi que d'autres évêques impliqués dans le Scoutisme, à l'exception de Monseigneur Jean Rupp. C'est la raison pour laquelle, ces quatre mestres de camps vont être coauteurs du livret Bases fondamentales du Scoutisme.

En 1970, Henry Dhavernas, aidera le lancement des camps de formation (CEP) des Scouts d'Europe. En effet, il sera le mestre de camp du premier camp national d’entraînement à Fontainebleau, à cette occasion, il remettra les pouvoirs de formateur en présence de Pierre Géraud-Keraod à Pierre-Yves Labbe[5].

Il favorisera plus tard la création des scouts unitaires de France, mouvement de défense de la méthode unitaire.

Sources

Dans sa forme du , cet article est tiré de l'article Henry Dhavernas de scoutopedia, sous licence GFDL.

Articles connexes

Notes et références

Liens externes

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