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Henri Delacoux de Marivault-Emeriau

Henri Delacoux de Marivault-Emeriau, né le à Châteauroux et mort le rue de Logelbach à Paris, est un capitaine de vaisseau dans la Marine française.

Henri Delacoux de Marivault-Emeriau
Biographie
Naissance
Décès
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Grade militaire
Distinction

Biographie

Fils de Jérôme Antoine Delacoux de Marivault (vieille famille noble du Berry, précisément de Le Blanc) inspecteur des contributions directes, décédé à Saint-Lô et de Louise-Adrienne Girard de Vasson (issue elle aussi d'une famille noble du Berry) décédée à Châteauroux.

Il passe l'intégralité de sa carrière dans la marine à partir 1837 jusqu'à son départ à la retraite le , il fut nommé capitaine de vaisseau le .

Il entre à l'École navale en 1838[1]. Enseigne de vaisseau le . il est embarqué d'abord le en Océanie, sur la corvette de charge l'Allier, Cdt Hippolyte Le Coniac appareillé le de Brest pour l'Océanie[2], puis est fait commandant sur l'aviso à vapeur le Phaéton le [3], Lieutenant de vaisseau le , capitaine de frégate le et enfin Capitaine de vaisseau le .

Il fut nommĂ© Ă  la tĂŞte du Camp de Conlie par dĂ©cret le Ă  la suite des dĂ©missions d'Émile de KĂ©ratry donnĂ©es après que Gambetta pris un arrĂŞtĂ© mettant sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Jaurès « les forces en campagne dans les rĂ©gions de l'Ouest», en tant que gĂ©nĂ©ral de division, le troisième Ă  diriger l'ArmĂ©e de Bretagne après le gĂ©nĂ©ral Joseph Marie Le Bouedec. Il fut prĂ©sentĂ© Ă  ses hommes par Glais-Bizoin. Dès sa prise de commandement, il demanda Ă  Gambetta l'Ă©vacuation du camp. Cependant Freycinet, alors dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la guerre dans le gouvernement de la DĂ©fense nationale, dĂ©crĂ©ta qu'il fallait remobiliser les troupes. Ceci n'empĂŞcha pas Marivault de prescrire au prĂ©fet la suspension des envois des mobilisĂ©s. Le , il rĂ©clama Ă  nouveau l'ordre d'Ă©vacuation, cette fois-ci Freycinet en fit part Ă  Gambetta qui hĂ©las ne voulait rien entendre. Gambetta ne signera la première autorisation que quelques jours plus tard, le . Dès le lendemain, les 15 000 soldats les plus faibles se replient sur Rennes. Les plus malades sont renvoyĂ©s dans leurs familles. Le scandale prend plus d'ampleur, devant l’état des hommes qui rentrent chez eux. Finalement, les soldats bretons furent Ă©vacuĂ©s du camp oĂą ils Ă©taient laissĂ©s sans activitĂ©, sans armes et dans un Ă©tat sanitaire dĂ©sastreux. Pour certains, cette situation ne fut que le rĂ©sultat de la suspicion du gouvernement que l'armĂ©e de Bretagne se transforme en armĂ©e de chouans potentiels et dont la crĂ©ation fut acceptĂ©e par Gambetta dans l'unique but de se dĂ©barrasser de KĂ©ratry[4].

La déroute du Mans donnera par la suite le résultat de l'ampleur de l'insuffisance de ressources de l'armée et dans ce cas précis l'armée de la Loire.

Il fut élevé au rang de commandeur dans l'Ordre national de la Légion d'honneur le .

Références

Bibliographie

  • DĂ©position de M. le gĂ©nĂ©ral de Marivault... 3 aoĂ»t 1871, Paris, impr. de L. Laurent, , 48 p. (lire en ligne)
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