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Hautes-alpes (IGP)

Le hautes-alpes, appelé vin de pays des Hautes-Alpes jusqu'en 2009, est un vin français d'indication géographique protégée (le nouveau nom des vins de pays) départementale qui a vocation à labelliser, aprÚs dégustation, les vins de ce département qui ne peuvent postuler à une appellation d'origine.

Hautes-alpes (IGP)
Image illustrative de l’article Hautes-alpes (IGP)
Vignoble sur les coteaux de Chateauvieux.

DĂ©signation(s) Hautes-alpes (IGP)
Appellation(s) principale(s) Hautes-alpes[1]
Type d'appellation(s) IGP départementale
Reconnue depuis 1984
Pays Drapeau de la France France
Localisation Hautes-Alpes
Climat alpin avec influence méditerranéenne
Ensoleillement
(moyenne annuelle)
2 484 heures de soleil par an
Superficie plantĂ©e 294 ha
Nombre de domaines viticoles 577 déclarants de récolte, trois caves indépendantes, une cave coopérative
CĂ©pages dominants Grenache N, Cinsault N, Aramon N, Carignan N, Alicante Bouschet N, Grec rose Rs, Muscat B, Clairette B, Mollard N, Chardonnay B et Chasan B[2]
Vins produits rouges, rosés et blancs
Rendement moyen Ă  l'hectare 90 hl/ha

Histoire

Moyen Âge

Au Moyen Âge, la premiĂšre mention Ă©crite d'un vignoble dans cette partie des Alpes se trouve dans le cartulaire de l'abbaye d'Oulx. Une charte, datĂ©e du Xe siĂšcle, indique que dans l'ArgentiĂšrois l'abbaye possĂšde des vignes. C'est la plus ancienne mention d'un vignoble dans les Alpes du Sud[3].

À ChĂąteauroux-les-Alpes, son coteau de sud-est au sol caillouteux protĂ©gĂ© du vent du nord (957 mĂštres d'altitude).

L'archevĂȘchĂ© d'Embrun ainsi que l'abbaye de Boscodon possĂ©daient des vignes sur les coteaux de Remollon et de Saint-AndrĂ©-d'Embrun[4]. Puis les archevĂȘques dĂ©couvrirent le vignoble de ChĂąteauroux-les-Alpes qui s'Ă©tage de 900 Ă  prĂšs de 1 100 mĂštres d'altitude. En dĂ©pit de sa hauteur, son exposition privilĂ©giĂ©e de coteau de sud-est et son sol caillouteux protĂ©gĂ© du vent du nord permirent trĂšs tĂŽt d'y Ă©laborer un vin qui retint l'attention archiĂ©piscopale. Au XIIIe siĂšcle, les archevĂȘques rattachĂšrent cette paroisse Ă  leur mense, car de plus, ce vignoble Ă©tait facilement accessible par la via Cottia, qui fut doublĂ©e ensuite par une route mĂ©diĂ©vale puis par celle construite en 1756[5].

Quand fut fondĂ©e des deux cĂŽtĂ©s des Alpes, la RĂ©publique des Escartons (1343-1789), toute famille avait sa vigne et son pressoir qui Ă©tait actionnĂ© par un levier Ă  contrepoids de pierre. Ces pressoirs Ă©taient en bois de mĂ©lĂšze, et sur les 14 hectares du site de La Vignette, Ă  Saint-Martin-de-QueyriĂšres, il en a Ă©tĂ© retrouvĂ© quatre-vingt[5].

La Vignette est un site compris entre 1 050 et 1 300 mĂštres d'altitude qui longe la vallĂ©e de la Durance, Ă  l'amont de l'ArgentiĂšre, c'est le plus haut vignoble des Alpes françaises. AbandonnĂ© aprĂšs le phylloxĂ©ra, il a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© dans les annĂ©es 2000 par une association qui a entrepris de replanter et de cultiver la vigne, ainsi que la restauration des restanques, du pressoir de l'Encombrouze et du cellier bĂąti dans un habitat troglodyte[5].

PĂ©riode moderne

La cĂŽte de Neffes.

En 1811, le statisticien Jacques Peuchet, rapportait que dans les Hautes-Alpes méridionales et sur les bords de la Durance, « les vins sont d'assez bonne qualité, et il faut que le sol soit bien propice, pour que la plupart des propriétaires ne viennent pas à bout de gùter leurs vins, par les vices de la fabrication ». Par contre, il considérait que ceux de la partie septentrionale du département étaient en général trÚs mauvais[6].

Il indiquait que : « Les vins les plus estimés sont ceux de la Roche-de-Jarjayes, de Létret, de Chùteauneuf, de Chabre et de la cÎte de Neffes », tout en précisant que leur réputation ne dépasse pas les limites du département[6].

Victor Rendu, inspecteur gĂ©nĂ©ral de l'agriculture sous le Second Empire, nota dans son AmpĂ©lographie, en 1862, que « le dĂ©partement des Hautes-Alpes possĂšde quelques bons vins qu'il est juste de tirer de l'oubli ; les meilleurs sont ceux de Jarjayes, de l'Étret, de Neffes et de ChĂąteau-Vieux, dans l'arrondissement de Gap[7]. ». Il convient pourtant que les vins de ces quatre vignobles ne sortent pas du dĂ©partement, ils sont consommĂ©s sur les lieux mĂȘmes et dans la ville de Gap[8].

Il indique que les 90 hectares de vignes de Jarjayes sont implantĂ©es sur un coteau trĂšs pentu exposĂ© au sud-sud-est, le long de la rive droite de la Durance. Le terroir est constituĂ© de schiste argilo-calcaire. Le rendement de ce vignoble est de 18 hectolitres par hectare. « D'aprĂšs les connaisseurs du pays, le vin provenant de la roche de Jarjayes constitue la premiĂšre qualitĂ© des vins des Hautes-Alpes : il est lĂ©ger, fin de bouquet et nullement capiteux[7]. ».

Le second vignoble, celui de l'Étret couvre 72 hectares sur un terroir identique Ă  celui de Jarjayes. Son exposition, plus mĂ©ridionale, lui permet d'atteindre un rendement moyen de 30 hectolitres Ă  l'hectare. « Le vin de l'Étret est plus couvert et plus alcoolique que celui de Jarjayes ; il serait susceptible de conservation, si on le traitait avec soin[7]. ».

Les deux derniers vignobles sont situĂ©s dans la vallĂ©e de Roussines, parallĂšle Ă  celle de la Durance. Celui de Neffes s'Ă©tend sur 134 hectares au lieu-dit la CĂŽte de Neffes. Son sol est siliceux et le rendement Ă  l'hectare est limitĂ© Ă  14 hectolitres. « Il fournit un vin presque aussi recherchĂ© que celui de Jarjayes et de l'Étret[7]. ».

Le vignoble de ChĂąteauvieux, est implantĂ© au sud-ouest, sur le revers opposĂ© de la vallĂ©e. Il couvre 80 hectares, et la moyenne de son rendement est de 20 hectolitres/hectare. « Son vin se rapproche beaucoup de celui de NĂšfles, mais on lui reproche d'ĂȘtre ordinairement un peu plus vert[8]. ».

Vignes des crus renommĂ©s, lieu-dit d'Espinasses, Ă  652 mĂštres d'altitude.

Alors que pour Jacques Peuchet la Clairette de la Saulce égalait la Clairette de Die et il en donnait pour preuve que l'on en exportait dans plusieurs départements[6], l'ampélographe fait un sort à cette Clairette, un vin blanc que l'on fabriquait prÚs de Gap, en indiquant : « Il ne se recommande par aucune qualité ; sa réputation locale est tout à fait usurpée[9]. ».

Cellier de la maison Planche Ă  L'ArgentiĂšre.

Il conclut son descriptif en notant : « Le vin du pays comptant plus de cinq ou six ans de bouteille est une véritable exception dans les Hautes-Alpes[9]. ». Déjà Jacques Peuchet, affirmait « Les vins ont suffisamment de couleur, mais peu de bouquet, et quelques-uns ne peuvent se garder au-delà d'un an[6]. ».

La crise du phylloxĂ©ra atteignit le dĂ©partement en 1908 en remontant jusqu'Ă  la haute vallĂ©e de la Durance. Elle mit fin Ă  la viticulture haut-alpine. La culture de la vigne y avait Ă©tĂ© cependant importante comme en tĂ©moignent les nombreuses installations liĂ©es Ă  son exploitation mĂȘme dans des lieux aussi improbables comme L'ArgentiĂšre-la-BessĂ©e. Son cellier de la maison Planche en est un exemple unique puisqu'il a conservĂ© en totalitĂ© tout son Ă©quipement, y compris son rare pressoir Ă  banc qui se situe en son premier niveau (cad. E 2203)[10].

PĂ©riode contemporaine

Chabrot dans les Hautes-Alpes.
Cave coopérative vinicole de Tallard.

Le vignoble, qui avait disparu depuis le phylloxĂ©ra, est replantĂ© aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale et recommence Ă  produire du vin. La cave coopĂ©rative de Tallard est fondĂ©e en 1932, elle a vocation de produire du vin de table. Elle en produira jusqu'Ă  5 947 hectolitres, en 1979 en regroupant 176 adhĂ©rents qui cultivaient 150 hectares[11].

Dans les années 1950, des producteurs délaissent les hybrides et recherchent des cépages de qualité. Leurs efforts ont permis que leurs vins puissent postuler à l'obtention du label vin de pays[4] depuis 1984[12].

Depuis 1988, Ă  l'initiative de l'association de rĂ©novation viticole des coteaux de la Durance une vigne expĂ©rimentale a Ă©tĂ© implantĂ©e Ă  ChĂąteauroux-les-Alpes[13]. Elle est prise en charge par les viticulteurs locaux, la municipalitĂ© de commune et le Parc national des Écrins. Son objectif est de tester huit cĂ©pages. Ce sont le jacquĂšre, l'altesse, la marsanne, le chardonnay, le chasan B, le mĂŒller-thurgau, le pinot noir et le pinot gris. Le but est de sĂ©lectionner les mieux adaptĂ©s au climat alpin. Des essais de vendange tardive ont pu ĂȘtre faits avec les variĂ©tĂ©s jacquĂšre, altesse et marsanne[4]. L'Association produit aussi des vins blancs, rosĂ©s et rouges apprĂ©ciĂ©s. Le concours de Clairet, organisĂ© tous les deux ans, permet de les dĂ©couvrir[5]. Paul Minvielle signale une autre vigne expĂ©rimentale : « La vigne la plus Ă©levĂ©e des Alpes du Sud se trouve Ă  l’ArgentiĂšre-la-BessĂ©e Ă  prĂšs de 1 100 mĂštres, mais il s’agit d’une parcelle expĂ©rimentale, entretenue pour des raisons scientifiques, historiques et paysagĂšres. »[3].

En 2004, les producteurs se sont regroupĂ©s au sein du « Syndicat des vignerons des Hautes-Alpes »[13]. Depuis 1988 a Ă©tĂ© ouverte une route des vins de 15 kilomĂštres, tracĂ©e Ă  travers le vignoble entre Chorges et Tallard[3].

Situation géographique

Orographie et géologie

Parcelles de vignes au Plan de Phazy dans le Haut-Embrunais.

Le vignoble est implanté sur la rive droite de la Durance, généralement et sur les éboulis schisteux des bas de falaises ou sur les versants de la riviÚre[14].

Victor Rendu, indiquait qu'au XIXe siÚcle : « Dans les sols fortement inclinés, on est obligé, de temps à autre, de remonter, du bas de la vigne au sommet, la terre dévalée. Dans certaines localités, ces rechargements se font à l'aide d'une roche schisteuse qu'on transporte sous forme de blocs dans les différents quartiers du vignoble qui les réclament ; les blocs se délitent avec le temps et refont ainsi la couche supérieure, qui tend sans cesse à descendre[15]. ».

Paul Minvielle et Marc Donato reviennent sur cette pratique : « Dans les Hautes-Alpes, il fallait remonter la terre chaque printemps dans une hutte ou pratiquer la terraillée à l'aide d'une baysse, sorte de brancard porté par deux hommes. »[3].

Entre la haute et la basse vallée de la Durance quatre couches de sédiments se superposent[16]:

  • une nappe alluviale grossiĂšre et liĂ©e, d’environ 40 mĂštres d’épaisseur, datant de la glaciation de Riss ;
  • une couche de limons de 20 mĂštres d’épaisseur environ, datant de la mĂȘme Ă©poque ;
  • un palĂ©osol, parfois recouvert de graviers apportĂ©s par des ruissellements torrentiels ;
  • une couche de colluvions superficielle.

Climat

On dĂ©nombre dans ce secteur en moyenne 101 jours par an avec gel et 85 jours par an avec des prĂ©cipitations supĂ©rieures ou Ă©gales Ă  mm. La tempĂ©rature record la plus froide est de −19,1 °C, enregistrĂ©e le , et la plus chaude de 36,0 °C enregistrĂ©e le et le . Embrun est l'une des villes les plus ensoleillĂ©es de France avec 2 484 heures de soleil par an[17].

Relevé météorologique de la région de Tallard
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −3 −3,3 −1,1 1,9 6,5 9,5 11,9 11,9 8,3 4,9 −0,5 −3,1 3,7
Température moyenne (°C) 2,8 3,4 7 8,2 14,1 17,2 20,3 20,6 16 11,4 5,5 2,5 10,9
Température maximale moyenne (°C) 8,6 11 15,1 16,4 21,7 24,8 28,7 29,3 23,7 17,9 11,6 8,1 18,1
Précipitations (mm) 61,6 56,1 53,6 78 74,8 54,5 43,9 55,7 74,2 114,3 84,5 73,9 825
Source : Relevé météo de Météo France de Tallard[18]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
8,6
−3
61,6
11
−3,3
56,1
15,1
−1,1
53,6
16,4
1,9
78
21,7
6,5
74,8
24,8
9,5
54,5
28,7
11,9
43,9
29,3
11,9
55,7
23,7
8,3
74,2
17,9
4,9
114,3
11,6
−0,5
84,5
8,1
−3,1
73,9
Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

Vignoble

Vignoble et oliviers en bord de Durance sur la commune de Remollon.

Présentation

Le vignoble haut-alpin s'Ă©tend le long des berges de la Durance sur les coteaux orientĂ©s au sud[14]. Le vignoble se trouve essentiellement au sud du Gapençais et au sud de l’Embrunais, sur les communes de Tallard, ChĂąteauvieux, Valserres, Remollon, ThĂ©us et Espinasses. En dehors de ce noyau peuvent encore se trouver quelques vignes sur des coteaux bien exposĂ©s au sud en moyenne altitude. Leur prĂ©sence tĂ©moignent encore de la pĂ©riode prĂ©-phyloxerrique oĂč la viticulture Ă©tait une culture vivriĂšre[19]. En ce dĂ©but de XXIe siĂšcle, 23 communes possĂšdent des exploitations oĂč de la vigne est cultivĂ©e, mais seulement 16 ont vĂ©ritablement des parcelles cadastrĂ©es[3].

Encépagement

Les variétés noires qui constituaient l'encépagement au milieu du XIXe siÚcle étaient le Mollard avec son clÎne le Mollardon ou petit Mollard, le Plant du Four et l'Espagnin ou Pis de ChÚvre[8].

Actuellement on trouve Grenache, Cinsault, Chardonnay, Aramon, Carignan, Chasan, Alicante Bouschet, Grec rose, Muscat, Clairette et Mollard[4].

MĂ©thode culturale

Bouteilles de vins de pays des hautes-alpes IGP lors d'une dégustation officielle.

Avant le phylloxéra, les souches étaient plantées ou marcottées en foule dans un sol défoncé à un mÚtre de profondeur. Pour maintenir leur port, les jeunes plants étaient échalassés jusqu'à cinq ou six ans. La taille, en fonction du temps, pouvait s'étaler de janvier à mai[15].

Les vignes Ă©taient travaillĂ©es Ă  la pioche dans les terrains en pente et Ă  la bĂȘche dans les terrains plats. Vers la fin du mois de juin ou au commencement du mois juillet, avait lieu l'Ă©pamprage. Puis, si cela s'avĂ©rait nĂ©cessaire, le sol des vignes Ă©tait Ă  nouveau bĂȘchĂ©[15].

La vendange, foulĂ©e une ou deux fois, Ă©tait versĂ©e dans des cuves de bois, la vinification se faisait tous cĂ©pages mĂȘlĂ©s et sans Ă©grappage. Le vin de presse Ă©tait ensuite mĂ©langĂ© avec le vin de cuve. « On ouille pendant cinq ou six semaines au fur et Ă  mesure qu'on aperçoit du vide dans les tonneaux, puis on ferme la bonde jusqu'au moment de la vente. Le vin est ordinairement vendu au ras de la cuve ou quelques mois aprĂšs la vendange, le plus souvent sans avoir Ă©tĂ© soutirĂ©[15]. ».

Actuellement pour obtenir le label vin de pays, les vins de l'IGP Hautes-Alpes doivent avoir un rendement n'excédant pas 90 hectolitres à l'hectare et titrer au moins 9°[19].

Types de vin

Ce vin de pays est décliné dans les trois couleurs : blanc, rosé et rouge[4] (50% en rouge, 30% en rosé et 20 % en blanc)[19].

À la dĂ©gustation, les rouges, assez tanniques, ont une belle structure et dĂ©gagent des notes de fruits rouges. les rosĂ©s, le plus souvent Ă  base de syrah N ou de cinsault N, sont vifs avec des arĂŽmes de fruits rouges. Les blancs prĂ©sentent finesse et vivacitĂ©, avec parfois des notes minĂ©rales dues au terroir. Ces trois couleurs peuvent ĂȘtre vinifiĂ©es en vin mousseux, vin primeur ou vin nouveau[19].

Structure des exploitations

Cinq cent soixante-dix-sept producteurs sont déclarants de récolte, dont la quasi-totalité est regroupé dans la cave coopérative de Valserres (seule coopérative du département), deux domaines vinifient à Théus[20] - [21], un à Tallard[14], un à Remollon[22] et un autre à Embrun[23].

Recensement du vignoble des Hautes-Alpes en 1989[14]

Secteur hectares viticulteurs
Haute vallée de la Durance76202
Haut Embrunais2270
Bas Embrunais54132
Gapençais2266
Moyenne Durance173232
Théus72?
Vallée de l'Avance2739
De Sisteron Ă  Lettret74?
Vallée du Buech2377
Basse vallée du Buech313
Rosanais1032
Basse vallée de la Durance1032
MĂ©ougeun peu de vignes Ă  Barret-le-Bas?

Commercialisation

Les vins commercialisés, tant par la cave coopérative que par les caves indépendantes, le sont en vente directe. Ils satisfont la demande liée au tourisme et en particulier, en saison, les stations de ski alpines[19].

Notes et références

  1. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
  2. Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
  3. Paul Minvielle, op. cit., en ligne
  4. Vin de pays des Hautes-Alpes
  5. Histoire de la vigne dans les Hautes-Alpes
  6. Jacques Peuchet, op. cit., p. 22.
  7. Victor Rendu, op. cit., p. 112.
  8. Victor Rendu, op. cit., p. 113.
  9. Victor Rendu, op. cit., p. 115.
  10. Ancien cellier de la maison Planche
  11. Cave vinicole de Tallard
  12. Vignes et vignerons du TriĂšves
  13. Marc Donato, op. cit., p. 201.
  14. Marc Donato, op. cit., p. 200.
  15. Victor Rendu, op. cit., p. 114.
  16. M. Jorda, « Histoire gĂ©omorphique et palĂ©oĂ©cologique : un environnement durancien », in DRAC PACA, Recherches archĂ©ologiques en Val de Durance : travaux de sauvetage sur le chantier de l’autoroute A51, Éditions de la sociĂ©tĂ© des Autoroutes EstĂ©rel CĂŽte d’Azur, 1990, p. 9
  17. Infoclimat Embrun, Hautes Alpes (05), 871m - (1971-2000)
  18. (fr) « Relevé météo de Tallard », MSN Météo
  19. Cahier des charges de l'IGP Hautes-Alpes
  20. Domaine du petit août
  21. Domaine Allemand
  22. Domaine de la ClochĂšre
  23. Domaine Tavernier

Bibliographie

  • Jacques Peuchet, DĂ©partement des Hautes-Alpes, no 39, in Description topographique et statistique de la France, Paris, 1811 [lire en ligne].
  • Victor Rendu, AmpĂ©lographie française, Paris, Éd. Victor Masson, , 2e Ă©d. (lire en ligne).
  • Louis Menjucq, prĂ©sident de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France, Éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991 (ISBN 2908878151).
  • Marc Donato, Vignes et vin - Une aventure dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence, Ed. Fournel, 2005 (ISBN 2-915493-27-8).
  • Paul Minvielle, La viticulture dans les Alpes du Sud entre nature et culture, 2006 [lire en ligne].
  • Angela Bolis, « Les vignes des Hautes-Alpes, « front pionnier » face au changement climatique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne AccĂšs payant).
  • Romy Ducoulombier, « IGP vin des Hautes-Alpes : une micro appellation qui a de l’avenir ? », Toutlevin.com,‎ (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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