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Haucourt-Moulaine

Haucourt-Moulaine est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Ses habitants sont les Haucourt-Moulainois. La commune est divisée en trois : la ville de Saint-Charles qui est la plus grande des trois et qui représente plus de la moitié des habitants, le village d'Haucourt, et le plus petit village : Moulaine.

Haucourt-Moulaine
Haucourt-Moulaine
La salle des fĂŞtes de Moulaine.
Blason de Haucourt-Moulaine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Longwy
Maire
Mandat
Alain Lombardi
2020-2026
Code postal 54860
Code commune 54254
DĂ©mographie
Gentilé Haucourt-Moulainois
Population
municipale
3 416 hab. (2020 en augmentation de 12,07 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 460 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 29′ 26″ nord, 5° 48′ 25″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 391 m
Superficie 7,42 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Longwy (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Longwy
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Longwy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Haucourt-Moulaine
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Haucourt-Moulaine
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Haucourt-Moulaine
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Haucourt-Moulaine

    GĂ©ographie

    Haucourt-Moulaine est située dans le bassin de Longwy, à quelques kilomètres des frontières luxembourgeoise et belge.

    Moulaine est arrosée par la Moulaine, un affluent de la Chiers.

    Urbanisme

    Typologie

    Haucourt-Moulaine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Longwy (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 11 communes[4] et 48 872 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,4 %), forêts (34,6 %), zones urbanisées (18,8 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Village de l'ancienne province du Barrois, Haucourt avait pour annexes les moulins de Moulaine de la Platinerie et l'ancien ermitage Saint-Jacques.

    Paradoxalement, c'est donc celui des trois quartiers (Saint-Charles) dont le nom n'est pas repris dans celui de la commune, qui est, et de loin, le plus peuplé. Saint-Charles n'était qu'une ferme jusqu'au lendemain de la deuxième guerre, mais elle devint une ville champignon à partir de 1950, avec la construction de barres de HLM, principalement pour l'immigration italienne (puis maghrébine à partir des années 1970). Saint-Charles était en effet plus proche que le reste de la commune du centre de l'agglomération (la commune de Longwy) et surtout de ses usines (notamment celle de Herserange, accessible à pied par une route pentue traversant un bois).

    Sidérurgie

    C'est au milieu du XIXe siècle (1847) qu'est construit le premier haut-fourneau de Moulaine, complété peu après par deux hauts-fourneaux supplémentaires. L'usine est achetée en 1866 par le baron d'Adelsward avant de passer dans le giron de la Société des Aciéries de Longwy en 1881.

    Toponymie

    • D'un nom de personne germanique Haldo + court.

    Hadicurtis en 952.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires sous l'Ancien RĂ©gime
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca. 1700 Laurent Clesse « Mayr royal »
    La pierre tombale de l’épouse du 1er maire royal. Elle est fixée sur le mur
    de l’église d’Haucourt, en face du presbytère.
    1753 Pierre Fichant
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Paul Bohan Mineur
    Maurice Jollain Instituteur, maire honoraire[14]
    RĂ©Ă©lu en 1947, 1953, 1959 et 1965
    René Blion Instituteur

    (démission)
    Gilberte Peixoto[15] (1929-2019) PCF[16] Femme au foyer
    RĂ©Ă©lue en 1983 et 1989
    Maryvonne Musset PCF Psychologue scolaire
    Jacques Marteau[17] PS Instituteur retraité
    RĂ©Ă©lu en 2001, 2008 et 2014
    En cours Alain Lombardi[17] - [18] SE Ancien chef de service dans la sidérurgie
    10e vice-président de la CA de Longwy (2020 → )

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

    En 2020, la commune comptait 3 416 habitants[Note 3], en augmentation de 12,07 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    219260270368375336315329319
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    315414370474568811797821812
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 1051 1941 0009441 3382 8154 6514 5173 899
    1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2020 -
    3 3282 9872 9032 8563 1013 0483 3943 416-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église paroissiale Saint-Éloi à Haucourt.
    • Place SĹ“ur-Anna ; stade Lebrun ; salle des fĂŞtes J.-Vilar ; place Sylvain-Poli.
    • Église paroissiale Saint-Éloi Ă  Haucourt construite Ă  la fin du premier quart du XIXe siècle, peut-ĂŞtre en 1819 (date donnĂ©e par les devis de 1857). En 1832, construction d'une tour clocher dont elle Ă©tait dĂ©pourvue jusque-lĂ . En 1857-1858, reconstruction de la nef et du chĹ“ur, l'Ă©glise Ă©tant devenue trop petite. En 1885-1886, dĂ©molition de la flèche, rehaussement du clocher et Ă©tablissement d'une tour.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours Ă  Haucourt, situĂ©e 10 rue Lamartine. Ă€ la suite du dĂ©cès accidentel de leur fille Anne, noyĂ©e dans un puits le , Jean-NoĂ«l et Catherine Fichant firent vĹ“u d'Ă©lever au lieu mĂŞme de l'accident une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame-de-Bon-Secours, qui fut terminĂ©e en 1745 (date portĂ©e sur la clĂ© de l'arc triomphal) et bĂ©nite le de la mĂŞme annĂ©e. Quelques annĂ©es plus tard, ils firent Ă©riger une cellule destinĂ©e Ă  un ermite, pour assurer la garde de la chapelle. Une inscription datĂ©e 1756, placĂ©e au-dessus de la porte de la maison, rappelle leurs libĂ©ralitĂ©s.
    • Chapelle Saint-Charles, quartier Saint-Charles, XXe siècle , elle fut dĂ©truite en .
    • Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur Ă  Moulaine.
    • Ruines de l'ancienne Ă©glise Ă  Moulaine.
    • Lieux de culte
    • Chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Secours Ă  Haucourt-Moulaine.
      Chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Secours Ă  Haucourt-Moulaine.
    • IntĂ©rieur de la chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Secours.
      Intérieur de la chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Secours.
    • Ruines de l'ancienne Ă©glise Ă  Moulaine.
      Ruines de l'ancienne Ă©glise Ă  Moulaine.
    • Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur Ă  Moulaine.
      Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur Ă  Moulaine.
    • Ancienne chapelle de Saint-Charles.
      Ancienne chapelle de Saint-Charles.

    HĂ©raldique

    Blason de Haucourt-Moulaine

    Les armoiries de Haucourt-Moulaine se blasonnent ainsi :

    Parti : au premier d’azur aux deux barbeaux adossés d’or accostés de deux croisettes patriarcales du même et accompagnés, en chef et en pointe, de deux croisettes recroisetées d’argent, au second coupé au I d’argent à la croix de gueules cantonnée de quatre serres d'aigle de sable et au II d’argent au puits de mine de sable.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Monographie de l’instituteur Jules Nouviaire en 1888
    • Aperçu d’histoire locale de M. Mahieu, ancien maire de la commune, rĂ©alisĂ© avant guerre
    • Histoire de : Haucourt-Moulaine * Saint-Charles, (Louis Hublau, 1995)
    • Bulletins de la MJC sur l’histoire de la commune
    • Bulletins municipaux
    • « Calendrier de l’an 2000 »
    • Sentiers de randonnĂ©es pĂ©destres de la commune d’Haucourt (Office de tourisme de Longwy)
    • Histoire de l’école « Jean Moulin » (Louis Hublau, 1994)
    • Travail scolaire rĂ©alisĂ© par William Kowal sur sa commune (2000)
    • Film Les Copains, j’ai perdu le bĂ©bĂ©, rĂ©alisĂ© par la classe de M. Pierre PĂ©trement
    • Histoire d’Haucourt-Moulaine*Saint-Charles, rĂ©alisĂ©e par Mme Piton et ses Ă©lèves, dans le cadre de l’exposition de l’an 2000
    • Quelques films du cours prĂ©paratoire de Mme Kaiser
    • Album de photos des trois secteurs de la commune (Louis Hublau, 2000)
    • Tableaux sur toile ou en relief, Ĺ“uvre de Mme Pavani reprĂ©sentant des paysages de notre commune, dans le cadre de l’exposition de l’an 2000
    • Regards sur le Pays-Haut (RIV 54 * le Câble) : cassette sur la visite des Ă©glises d’Haucourt en 2006 (commentaires de Louis Hublau)
    • Assiettes dĂ©coratives en Ă©maux de Longwy
    • Assiettes dĂ©coratives, faĂŻence et façon Ă©tain
    • Un jeu fut prĂ©sentĂ© et mis en vente au cours de l’exposition de l’an 2000. C’était une sorte de dĂ©couverte de notre dĂ©partement Ă  l’aide de fiches. La commune Ă©tant partie prenante dans sa rĂ©alisation pour faire connaĂ®tre son patrimoine, son logo et son blason.
    • Enveloppe « prĂŞt Ă  poster » Ă©mises par la poste avec des photos de la commune
    • Fiche « Haucourt-Moulaine » (recto-verso), Ă©ditĂ©e pour l’Office de tourisme du Pays de Longwy
    • Louis Hublau, Haucourt-Moulaine Saint-Charles d'hier, d'aujourd'hui et de demain, 2008

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Longwy (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Le maire cessa ses activités après le décès de son fils Nicolas Adolphe.
    12. À partir du milieu de l'année 1907, le maire ne participa plus aux réunions du conseil (voir incident lié aux grèves des mineurs de 1905).
    13. Le , M. Mahieu, (à la suite de la demande du sous-préfet, avec l'accord de M. Lefèvre) reprit ses fonctions.
    14. Le , le titre de « maire honoraire » lui fut attribué.
    15. « Mme Gilberte Peixoto », Le Républicain Lorrain,‎ (lire en ligne).
    16. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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