Haruka (agrume)

Une publication du Centre de recherche agricole de Fukuoka (2000) décrit les étapes de la maturation du fruit. La diminution de l'acidité est précoce, dès novembre elle est inférieure à celle de son géniteur (1 g pour 100 ml) et les niveaux d'acide citrique et malique plus bas que la plupart des agrumes. Le niveau de sucre atteint 14° brix dès mars, le ratio de sucrose est très élevé (70 %)[13]. La couleur jaune citron du fruit et la douceur de la pulpe font contraste, s'y ajoute une arrière gout qualifié d'élégant[14].

Le fruit est sphérique, légèrement aplati avec un sommet marqué d'un cou ou mammilla (zone surélevée en haut du fruit, comme le dekopon) plus ou moins imposant selon les cultivars[15], à la base l'apex est entouré d'un anneau concave bien visible. La couleur de la chair est blanc-jaunâtre avec des graines (polyembryonnées) nombreuses[3] contenues dans 10 à 11 segments à peau fine[10]. Le mésocarpe (albédo) est adhérent ce qui rend le fruit difficile à peler à la main[12]. C'est pourquoi les sources japonaises conseillent de le découper comme le hyuganatsu[16], au couteau en tournant autour du centre et des graines[17]. On peut aussi le peler et extraire la pulpe à la manière d'un pamplemousse[18].

Le fruit est consommé en fruit de table, on en fait un bonbon Puccho gommeux et doux[19].

• ne pas confondre avec Harumi (hybride entre Kiyomi et la mandarine Ponkan), avec Hassaku, ni avec Harehime autre hybride de Kiyomi

• Dekopon, Minneola, agrumes avec un cou,
• agrumes japonais.