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HMS Olympus (S12)

Le HMS Olympus[Note 1] (pennant number : S12) est un sous-marin britannique de classe Oberon de la Royal Navy.

HMS Olympus
illustration de HMS Olympus (S12)
Le NCSM Ojibwa, le NCSM Okanagan et l’ex-HMS Olympus amarrés à Halifax

Type Sous-marin d'attaque conventionnel
Classe Oberon
Fonction militaire
Histoire
A servi dans Royal Navy
Constructeur Vickers-Armstrongs
Chantier naval Barrow-in-Furness Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Déclassé dans les années 1980 et vendu en 1989 aux Forces canadiennes comme navire-école. Retiré du service le et ferraillé en 2011
Équipage
Équipage 68
Caractéristiques techniques
Longueur 89,97 m
MaĂ®tre-bau 8,07 m
Tirant d'eau 5,51 m
DĂ©placement 1 610 t
Ă€ pleine charge 2 030 t en surface
2 410 tonnes en immersion
Port en lourd 2 410 t
Propulsion 2 moteurs Diesel Admiralty Standard Range 16 VMS
2 moteurs Ă©lectriques AEI
2 hélices
Puissance 2 x 3 680 ch aux Diesel
2 x 3 000 ch aux Ă©lectriques
Vitesse 17 nd en surface
12 nd en plongĂ©e
Profondeur 200 m
Caractéristiques militaires
Armement 8 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) : 6 d’étrave, 2 de poupe
24 torpilles
Rayon d'action 10 350 milles marins
Carrière
Pavillon Royaume-Uni
Indicatif S12

Conception

La classe Oberon était une suite directe de la classe Porpoise, avec les mêmes dimensions et la même conception externe, mais des mises à jour de l'équipement et des accessoires internes, et une qualité d'acier supérieure utilisée pour la fabrication de la coque pressurisée[1].

Conçus pour le service britannique, les sous-marins de classe Oberon mesuraient 241 pieds (73 m) de longueur entre perpendiculaires et 295,2 pieds (90 m) de longueur hors-tout, avec un maĂ®tre-bau de 26,5 pieds (8,1 m) et un tirant d'eau de 18 pieds (5,5 m)[2]. Le dĂ©placement standard Ă©tait de 1 610 tonnes ; Ă  pleine charge, il Ă©tait de 2 030 tonnes en surface et 2 410 tonnes en immersion. Les machines de propulsion comprenaient 2 gĂ©nĂ©rateurs diesel Admiralty Standard Range 16 VTS et deux moteurs Ă©lectriques de 3000 chevaux-vapeur (2 200 kW), chacun entraĂ®nant une hĂ©lice tripale de 7 pieds (2,1 m) de diamètre allant jusqu'Ă  400 tours/minute. La vitesse maximale Ă©tait de 17 nĹ“uds (31 km/h) en immersion et de 12 nĹ“uds (22 km/h) en surface. Huit tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) Ă©taient installĂ©s, six tournĂ©s vers l'avant, deux vers l'arrière, avec une dotation totale de 24 torpilles. Les bateaux Ă©taient Ă©quipĂ©s de sonars de type 186 et de type 187 et d'un radar de recherche de surface en bande I. L'effectif standard Ă©tait de 68 hommes, 6 officiers et 62 marins.

Engagements

Le HMS Olympus a été construit par Vickers-Armstrongs à Barrow-in-Furness. Sa quille a été posée le , et il a été lancé le [2]. Il a été mis en service dans la Royal Navy le [2]. En , le HMS Olympus faisait partie des navires envoyés à la recherche d’un Breguet Atlantic de la marine française tombé en mer, qui opérait à partir de la base aérienne de RAF Kinloss[3].

En , le HMS Olympus a quitté HMNB Devonport. On croyait à l’époque qu’il avait été déployé dans l’Atlantique Sud pendant la guerre des Malouines[4]. En fait, pendant toute la durée du conflit des Malouines, le HMS Olympus a participé à des exercices de l’OTAN au large des côtes écossaises.

Le HMS Olympus a terminé un carénage de deux ans à Devonport en , étant équipé d’un nouvel aileron en aluminium et d’un sas pour 5 hommes facilitant l’évacuation du sous-marin et l’entrée des nageurs de combat des forces spéciales. Après le carénage, il rejoint la première flottille de sous-marins basée à Gosport[5] - [6]. En 1986, le HMS Olympus est apparu dans le jeu télévisé britannique populaire de Channel 4 Treasure Hunt. Après avoir être allée à la rencontre du sous-marin à quelques kilomètres du Plymouth Sound, la présentatrice Anneka Rice a regardé depuis l’hélicoptère de l’émission le HMS Olympus faire surface, avant d’atterrir sur son pont et de recevoir le deuxième indice de l’épisode de la part du capitaine du navire, le lieutenant commander John Tuckett[7].

Retiré du service dans la Royal Navy, le HMS Olympus a été vendu aux forces armées canadiennes en 1989. Il était stationné comme navire-école non opérationnel à Halifax, en Nouvelle-Écosse[8] - [9]. Le navire n’a jamais été mis en service au Canada et a été remis aux biens de la Couronne pour aliénation le 27 avril 2000[9].

En , le Chronicle Herald de Halifax a annoncĂ© que le Commandement maritime (MARCOM) cherchait Ă  vendre le HMS Olympus et trois autres Oberon canadiens Ă  la ferraille. Marcom a dĂ©clarĂ© que les sous-marins n’étaient pas en Ă©tat appropriĂ© pour ĂŞtre utilisĂ©s comme navires musĂ©es (malgrĂ© un appel lancĂ© en 2002 pour qu’il retourne Ă  son lieu de naissance, Ă  Barrow-in-Furness, pour y ĂŞtre exposĂ©)[10] et a prĂ©vu que chaque sous-marin se vendrait entre 50 000 et 60 000 dollars canadiens[11].

En , le HMS Olympus a commencé son voyage depuis Halifax jusqu’à un parc à ferrailles (International Marine Salvage) à Port Maitland (Ontario)[12]. Le sous-marin y est arrivé le 28 juillet pour être démoli[13].

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. Christopher Chant, Submarine Warfare Today: The World's Deadliest Underwater Weapons Systems, Wigston, Silverdale Books, (ISBN 1-84509-158-2, OCLC 156749009),
  2. Moore 1997, p. 490
  3. « Air-sea search for lost 'plane », The Glasgow Herald,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Drew Middleton, New York Times News Service, « Analysts predict night assault », Pittsburgh Post-Gazette,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Couhat et Baker 1986, p. 186
  6. « Ships of the Royal Navy: No. 346: Olympus: Focus of attention », Navy News,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le )
  7. « Treasure Hunt – Devon (Series 4, Part 2) », YouTube (consulté le )
  8. Ferguson 1995, p. 300.
  9. Macpherson et Barrie 2002, p. 268.
  10. Sponsored Transportation of ex-HMS Olympus [appeal leaflet]. Barrow: Submarine Heritage Centre, 2002.
  11. « For sale: 4 submarines, not shipshape », CBC News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  12. Davene Jeffrey, « Former HMS Olympus en route to scrapyard », The Chronicle Herald,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  13. « Submarine arrives on her final voyage », Hamilton Spectator,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) David K. Brown et George Moore, Rebuilding the Royal Navy: Warship Design since 1945, Barnsley, United Kingdom, Seaforth Publishing, (ISBN 978-184832-150-2).
  • (en) Maurice Cocker, Royal Navy Submarines: 1901 to the Present Day, Barnsley, United Kingdom, Pen and Sword Books Ltd., (ISBN 978-1-84415-733-4).
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Jean Labayle Couhat (Ă©d.) et A. D. Baker (Ă©d.), Combat Fleets of the World 1986/87, Annapolis, Maryland, USA, Naval Institute Press, (ISBN 0-85368-860-5).
  • (en) Julie H. Ferguson, Through a Canadian Periscope: The Story of the Canadian Submarine Service, Toronto, Dundurn Press, (ISBN 1-55002-217-2, lire en ligne Inscription nĂ©cessaire).
  • Robert Gardiner (Ă©d.), Stephen Chumbley (Ă©d.) et PrzemysĹ‚aw Budzbon (Ă©d.), Conway's All the World's Fighting Ships 1947–1995, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-132-7).
  • (en) Ken Macpherson et Ron Barrie, The Ships of Canada's Naval Forces 1910–2002, Saint Catharines, Ontario, Vanwell Publishing, , Third Ă©d. (ISBN 1-55125-072-1).
  • (en) John Moore (Ă©d.), Jane's Fighting Ships 1977–78, London, Jane's Yearbooks, coll. « Jane's Fighting Ships », , 80th Ă©d. (ISBN 0531032779, OCLC 18207174).

Liens internes

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