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HMS Loyal (G15)

Le HMS Loyal est un destroyer de classe L en service dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

HMS Loyal
illustration de HMS Loyal (G15)
Le Loyal en 1943.

Type Destroyer
Classe L
Fonction Militaire
Histoire
A servi dans Royal Navy
Constructeur Scotts Shipbuilding and Engineering Company
Chantier naval Greenock, Écosse
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut DĂ©moli en 1948
Équipage
Commandant Hugo Edward Forbes Tweedie
Godfrey Ransome
Équipage 190-226 officiers et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 110,49 m
MaĂ®tre-bau 11,20 m
Tirant d'eau 3,05 m
DĂ©placement 1 951 t
Ă€ pleine charge 2 703 t
Propulsion 2 turbines à réduction par engrenages Parsons
2 chaudières Admiralty à 3 tambours
2 hélices
Puissance 48 000 ch (36 000 kW)
Vitesse 36 nœuds (67 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement Initial
6 Ă— canons QF de 119 mm Mk XI (montures doubles HA/LA Mk.XX)
1 Ă— canon AA de 102 mm Mk V
4 Ă— canon QF de 40 mm Mk.VIII L/39 (monture quadruple Mk.VII)
8 Ă— mitrailleuses Vickers AA de 12,7 mm (montures quadruples Mk.III)
8 Ă— lanceurs et 2 Ă— supports pour 45 Ă— charges de profondeur
8 Ă— tubes lance-torpilles de 530 mm (montures quadruples Mk.IX)
Électronique ASDIC
Radar Type 285 & 286M
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 186 km) Ă  15 nĹ“uds (27,8 km/h)
soutes Ă  mazout : 567 tonnes
Carrière
Indicatif G15

Sa quille est posée le au chantier naval Scotts Shipbuilding and Engineering Company de Greenock, en Écosse. Il est lancé le et mis en service le sous le commandement du lieutenant commander Hugo Edward Forbes Tweedie.

Historique

Sa construction fut retardée par le bombardement de son chantier[1]. Le Loyal effectue son entraînement à Scapa Flow du au , s’ensuit une période de maintenance à Greenock d’une durée de 10 jours. Il appareille le pour Gibraltar et va être basé dans les bases d’Afrique du Nord pendant six mois. Sa première action notable est le naufrage d'un dragueur de mines au sud de la Sardaigne avec le Lightning le . Il va recueillir 170 survivants de celui-ci quand il sera coulé le . Le Loyal effectue ensuite des missions d’escortes et de patrouilles, et du 9 au , prend part au blocus du cap Bon (opération Retribution)[2].

Le mois suivant, il est engagé dans le bombardement et l’occupation de l’île de Pantelleria du 8 au . Il va être ensuite engagé dans l’invasion de la Sicile, étant membre de l’Eastern Support Force. Le , lors de l’invasion de l’Italie, il bombarde Reggio de Calabre et Pesaro[2].

De juin à , il est basé à Malte avec des détachements à Palerme et Augusta. Le , alors qu’il patrouillait au nord de Messine en compagnie du croiseur HMS Orion, il est attaqué par des Heinkel He 111 mais s’en sors sans dommages. Il va ensuite exécuter des missions de bombardements dans la région de Salerne. Le , alors qu’il est engagé dans des actions de support de l’armée, il est légèrement endommagé par des éclats après une attaque effectuée par des bombes planantes Fx 1200 et Hs 293[2]. Le Loyal va passer l’hiver 1943/1944 basé à Tarente.

Le , il est endommagé au large d’Anzio et les réparations nécessaires sont effectuées du au à Tarente. Il retourne ensuite à ses missions d’escortes et de bombardement, étant basé à Malte jusqu’à sa prochaine refonte. Celle-ci à lieu à Malte du au [2].

Il est ensuite basé à Ancône et effectue des missions de bombardement dans la région de Rimini du 1er au , en compagnie des destroyers Undine (en), Urchin (en) et Kimberley. Il opère ensuite au larges de côtes italiennes jusqu’au , date à laquelle il est victime d’une mine dans la mer Tyrrhénienne. Sévèrement endommagé, il est remorqué à Tarente qu'il atteint le . Le , il est pris en charge par l’arsenal de Tarente. Compte tenu de l’importance des dommages, des réparations temporaires sont effectués pour permettre son remorquage vers la Grande-Bretagne. Le , il est prêt à être remorqué mais l'opération ne sera pas effectué. Il est amarré à Tarente pendant un an[2].

Le , il est décidé de le remorqué à Malte où il va servir d’accommodation ship. Il est alors transféré à Malte et des réparations sont effectuées du 4 au . Restant sur l'île pendant deux ans, ordre est donné de le renvoyer en Grande-Bretagne le . Il appareille du port le , remorqué par l’Earner. Il rejoint Gibraltar le puis Milfor Haven le pour y être démoli par la société Thos W Ward[2].

Notes et références

  1. Lenton, p. 169
  2. « Destroyers de la classe L », sur forummarine.forumactif.com (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Roger Chesneau (Ă©dt.), Conway's All the world's fighting ships, 1922-1946, London, Conway Maritime Press, (rĂ©impr. 2001), 456 p. (ISBN 978-0-85177-146-5, OCLC 931766183)
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy from the 15th Century to the Present, Newbury, Casemate, (1re Ă©d. 1969) (ISBN 978-1-935149-07-1)
  • (en) John English, Amazon to Ivanhoe : British Standard Destroyers of the 1930s, Kendal, England, World Ship Society, , 144 p. (ISBN 978-0-905-61764-0, OCLC 52611234)
  • (en) Norman Friedman, British destroyers & frigates : the Second World War and after, London, Chatham, , 256 p. (ISBN 978-1-861-76137-8, OCLC 907151880)
  • H. T. Lenton, British & Empire Warships of the Second World War, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-048-7)
  • Edgar J. March, British Destroyers : A History of Development, 1892-1953; Drawn by Admiralty Permission From Official Records & Returns, Ships' Covers & Building Plans, London, Seeley Service, (OCLC 164893555)
  • (en) JĂĽrgen Rohwer, Gerhard HĂĽmmelchen et Thomas Weis (Chronik des Seekrieges, 1939-1945.), Chronology of the War at Sea, 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, US Naval Institute Press, , 3e Ă©d., 532 p. (ISBN 978-1-861-76257-3 et 978-1-591-14119-8, OCLC 76797349)
  • Peter C. Smith, Fighting Flotilla : RN Laforey Class Destroyers in WW2, Barnsley, UK, Pen & Sword Maritime, , 240 p. (ISBN 978-1-84884-273-1)
  • (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : an international encyclopedia, Annapolis, Md, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 978-0-87021-326-7, OCLC 415654952)
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