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HD 125288

v Centauri

v Centauri
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 14h 20m 19,543s[1]
Déclinaison −56° 23′ 11,39″[1]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 4,33[2]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral B5Ib/II[3] ou B6Ib[2]
Indice U-B −0,43[2]
Indice B-V +0,12[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +4,2 ± 2,7 km/s[4]
Mouvement propre μα = −9,64 mas/a[1]
μδ = −7,46 mas/a[1]
Parallaxe 2,66 ± 0,20 mas[1]
Distance 1 230 ± 90 al
(380 ± 30 pc)
Magnitude absolue −3,56[4]
Caractéristiques physiques
Masse 9,3 ± 0,3 M☉[5]
Rayon 21 ± 2 R☉[5]
Gravité de surface (log g) 2,77 ± 0,05[5]
Luminosité 13 800 L☉[5]
Température 13 700 ± 300 K[5]
Métallicité Z = 0,017 ± 0,002[5]
Rotation 23 km/s[6]
Âge 28,8 Ã— 106 a[5]

Autres désignations

v Cen, HR 5358, HD 125288, HIP 70069, CPD-55 5984, FK5 529, GC 19318, SAO 241641[7]

v Centauri (en abrégé v Cen), également désignée HD 125288 ou HR 5358, est une étoile supergéante de la constellation australe du Centaure, située à approximativement 1 230 années-lumière de la Terre. Elle est visible à l'Å“il nu avec une magnitude apparente de 4,33[2].

Environnement stellaire

v Centauri présente une parallaxe annuelle de 2,66 Â± 0,20 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 1 230±90 a.l. (∼377 pc) de la Terre. Sa magnitude absolue est de −3,56[4]. C'est une étoile en fuite candidate qui se dirige vers l'ouest mais qui est déjà en train de retomber dans le plan galactique[8]. Elle ne possède pas de compagnon connus avec qui elle serait associée[9].

Propriétés

v Centauri est une supergéante bleue massive[6] de type spectral B5Ib/II[3] ou B6Ib[2]. Elle est âgée d'environ 29 millions d'années elle est 9,3 fois plus massive que le Soleil[5]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 23 km/s[6]. Le rayon de l'étoile est 21 fois plus grand que le rayon solaire, elle est approximativement 13 800 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 13 700 K[5].

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600, lire en ligne)
  2. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  4. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 11925764)
  5. (en) D. Weßmayer, N. Przybilla et K. Butler, « Quantitative spectroscopy of B-type supergiants », Astronomy & Astrophysics, vol. 668,‎ , p. 32, article no A92 (DOI 10.1051/0004-6361/202243973, Bibcode 2022A&A...668A..92W, arXiv 2208.02692)
  6. (en) M. Fraser et al., « Atmospheric parameters and rotational velocities for a sample of Galactic B-type supergiants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 404, no 3,‎ , p. 1306 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.16392.x, Bibcode 2010MNRAS.404.1306F, arXiv 1001.3337, S2CID 118674151)
  7. (en) * v Cen -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) J. Maíz Apellániz et al., « Search for Galactic runaway stars using Gaia Data Release 1 and HIPPARCOS proper motions », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 20, article no A149 (DOI 10.1051/0004-6361/201832787, Bibcode 2018A&A...616A.149M, arXiv 1804.06915, S2CID 55004808)
  9. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe

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