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Guy Parmelin

Guy Parmelin, nĂ© le Ă  Bursins (originaire du mĂȘme lieu), est une personnalitĂ© politique suisse, membre de l'Union dĂ©mocratique du centre (UDC).

Guy Parmelin
Illustration.
Portrait officiel, 2023.
Fonctions
Conseiller fédéral
DĂ©partement de l'Ă©conomie, de la formation et de la recherche
(depuis 2019)
Département de la défense
(2016-2018)
En fonction depuis le
Élection 9 dĂ©cembre 2015
Réélection 11 décembre 2019
Prédécesseur Eveline Widmer-Schlumpf
Président de la Confédération suisse
–
Élection 9 dĂ©cembre 2020
Prédécesseur Simonetta Sommaruga
Successeur Ignazio Cassis
Conseiller national
–
LĂ©gislature 47e Ă  50e
Groupe politique UDC (V)
Commission CSSS et CEATE (Ă  partir de 2007)
Successeur Alice Glauser-Zufferey
Député au Grand Conseil du canton de Vaud
–
LĂ©gislature 1994-1998, 1998-2002, 2002-2007
Biographie
Nom de naissance Guy Bernard Parmelin
Date de naissance
Lieu de naissance Bursins
Origine Bursins
Nationalité Suisse
Parti politique UDC
Profession Agriculteur
Viticulteur
RĂ©sidence Bursins

Ancien dĂ©putĂ© du canton de Vaud au Conseil national Ă  partir de , il est conseiller fĂ©dĂ©ral depuis le . D'abord Ă  la tĂȘte du DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de la dĂ©fense, de la protection de la population et des sports (DDPS) pendant trois ans, il dirige le DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de l'Ă©conomie, de la formation et de la recherche (DEFR) depuis 2019. Il est prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration suisse en 2021.

Situation personnelle

Guy Bernard Parmelin[1] naßt le à Bursins, dans le canton de Vaud. Il en est également originaire[2]. Ses parents, Jeannine et Richard, sont vignerons dans la localité bursinoise de Mély[3].

Grange de la dĂźme Ă  Bursins.
Grange de la dßme à Bursins, propriété famille Parmelin depuis 1818[4].

Il obtient une maturité gymnasiale de type B (latin-anglais) à Lausanne en 1977. Il fait ensuite un apprentissage d'agriculteur en passant une année en Suisse alémanique dans une ferme d'Altavilla prÚs de Morat et obtient un diplÎme de l'école de Marcelin à Morges en 1979. Associé à son pÚre puis à son frÚre, il exploite en copropriété avec son frÚre un domaine agricole et viticole dans le village de Bursins. Il obtient une maßtrise agricole avec viticulture en 1985[5] - [6] - [7] - [8].

Il a le grade de caporal à l'armée[2].

Il est marié à une enseignante d'allemand d'origine zurichoise[9]. Ils n'ont pas d'enfants[10].

Parcours politique

DĂ©buts

Il entre en politique en 1993 en devenant membre du conseil général de Bursins[6]. Il est ensuite député au Grand Conseil du canton de Vaud de 1994 à 2003, puis président de 2000 à 2004 de l'UDC du canton de Vaud.

Il est élu au Conseil national comme représentant du canton de Vaud en décembre 2003, à l'occasion des élections fédérales[11]. Il est réélu lors des trois scrutins suivants : en 2007[12], en 2011 et en 2015[13]. Il est membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS), qu'il préside de 2013 à 2015, et, à partir de 2007, de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE)[2].

Conseiller fédéral

En 2015, il est choisi par son parti comme candidat à la succession d'Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral en compagnie du Zougois Thomas Aeschi et du Tessinois Norman Gobbi[13]. Il est élu le au 3e tour avec 138 voix sur 243, pour une majorité absolue à 119 voix[14], devenant le 116e conseiller fédéral de l'histoire[15]. Il prend ses fonctions le comme chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).

Le , le Conseil fĂ©dĂ©ral procĂšde Ă  une redistribution des dĂ©partements en son sein, Ă  la suite de l'Ă©lection de deux nouvelles conseillĂšres fĂ©dĂ©rales le . Guy Parmelin quitte Ă  cette occasion le DDPS pour devenir chef du DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de l'Ă©conomie, de la formation et de la recherche (DEFR). La nouvelle conseillĂšre fĂ©dĂ©rale Viola Amherd (PDC) lui succĂšde Ă  la tĂȘte du DDPS. Des inquiĂ©tudes[16] s'expriment alors sur l'accession de Guy Parmelin Ă  la tĂȘte du DEFR, notamment en raison de sa faible maĂźtrise de l'anglais[17], polĂ©mique[18] dont le The New York Times se fait l'Ă©cho[19] en rappelant sa rĂ©ponse, devenue cĂ©lĂšbre[20], Ă  une question d'un journaliste en anglais lors des auditions prĂ©alables Ă  son Ă©lection au Conseil fĂ©dĂ©ral en 2015 : « I can English understand but je prĂ©fĂšre rĂ©pondre en français pour ĂȘtre plus prĂ©cis » [21].

Guy Parmelin lors d'un dĂźner en novembre 2019, en compagnie de Viola Amherd, Ueli Maurer, Samuel Schmid et Adolf Ogi.

Plus largement, ses carences en matiÚre de communication et sa maßtrise des langues, y compris en français[22], sont critiquées et parodiées[23] - [9] - [24].

Le , il est rĂ©Ă©lu au Conseil fĂ©dĂ©ral avec 191 voix[25]. Il est Ă©galement Ă©lu vice-prĂ©sident du Conseil fĂ©dĂ©ral pour l’annĂ©e 2020 avec 168 voix sur 183 exprimĂ©es[26].

Le , il est élu président de la Confédération suisse avec 188 voix et succÚde à Simonetta Sommaruga[27]. Il accueille à ce titre en le président américain Joe Biden et le président russe Vladimir Poutine à la Villa La Grange lors du sommet de GenÚve[28].


À la fin de son annĂ©e prĂ©sidentielle, il indique au journal 24 heures vouloir prĂ©senter de nouveau sa candidature au Conseil fĂ©dĂ©ral en 2023[29].

Positionnement politique

Selon un portrait du Temps de 2015, il est considéré comme un UDC « plutÎt centriste et pragmatique » lors de ses mandats cantonaux, puis durcit ses positions au cours de ses mandats fédéraux, notamment en matiÚre de politique sociale. En 2012, il fait partie du comité de l'initiative populaire « Contre l'immigration de masse »[5].

Notes et références

  1. « Les deux Nobel suisses sous le charme des princesses », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. « Biographie de Guy Parmelin », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. « Moi, mes parents », sur rts.ch, (consulté le )
  4. Plaque gravée en 2018 sur la grange et visible depuis l'espace public.
  5. « Guy Parmelin, le Vaudois qui a durci ses positions Ă  Berne », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. boi avec ats, « Guy Parmelin, le terrien de Bursins propulsĂ© au Conseil fĂ©dĂ©ral », RTS Info,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  7. Chiara Meichtry-Gonet, « Guy Parmelin, la force tranquille », L'IllustrĂ©,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (de) « "Guy war wie ein Sohn fĂŒr uns" », sur schweizerbauer.ch, (consultĂ© le )
  9. Olivier Perrin, « L'improbable Monsieur Parmelin », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. « Y aura-t-il bientÎt une majorité de conseillers fédéraux sans enfant? », sur rts.ch, (consulté le )
  11. « Élection du Conseil National du 19 octobre 2003 : Canton de Vaud » [html], sur vd.ch, (consultĂ© le ).
  12. « Élection du Conseil National du 21 octobre 2007 : arrĂȘtĂ© proclamant les rĂ©sultats » [PDF], sur vd.ch, (consultĂ© le ), p. 6.
  13. « Élection du Conseil National du 18 octobre 2015 : Canton de Vaud, RĂ©partition des siĂšges » [html], sur vd.ch, (consultĂ© le ).
  14. « Renouvellement intégral du Conseil fédéral du 9 décembre 2015 » [html], sur parlament.ch, (consulté le )
  15. « Guy Parmelin élu au Conseil fédéral », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  16. AdriĂ  Budry CarbĂł, « Les start-up s’inquiĂštent de l’arrivĂ©e de Guy Parmelin », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. « Dispute - Guy Parmelin can english understand! - Les beaux parleurs », sur RTS (consulté le )
  18. « Le New York Times épingle avec férocité Guy Parmelin avec le titre "I Can English Understand" » (consulté le )
  19. (en-US) Palko Karasz, « ‘I Can English Understand,’ New Official Says. The Swiss Have Their Doubts. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  20. « Le «New York Times» dĂ©couvre Guy Parmelin », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consultĂ© le )
  21. « Le «NYT» découvre Parmelin et... son anglais », sur 20 minutes, (consulté le )
  22. Ian Hamel, « Le ministre suisse de l'Économie ne sait pas parler anglais », sur Le Point, (consultĂ© le ).
  23. « Les Ă©lus suisses Ă  l’épreuve de l’anglais fĂ©dĂ©ral », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consultĂ© le ).
  24. Le Matin Dimanche, « https://twitter.com/lematindimanche/status/1383661698142273552/photo/1 », sur Twitter, (consulté le ).
  25. « Renouvellement intégral du Conseil fédéral du 11 décembre 2019 », sur site officiel du Parlement suisse (consulté le )
  26. Agence télégraphique suisse, « Guy Parmelin accÚde pour la premiÚre fois à la vice-présidence », sur site officiel du Parlement suisse, (consulté le )
  27. Julien Wicky et SĂ©bastien Jubin, « Guy Parmelin devient prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration », 24 heures,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  28. Marc Allgöwer et StĂ©phane Bussard, « Un long aprĂšs-midi de nĂ©gociations entre Vladimir Poutine et Joe Biden », Le Temps,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  29. Simone Honegger, « RĂ©cit d’une annĂ©e prĂ©sidentielle – Parmelin raconte son annĂ©e prĂ©sidentielle sous haute tension », 24 heures,‎ , p. 3 (lire en ligne AccĂšs payant, consultĂ© le ).

Liens externes

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