Thomas Aeschi
Thomas Aeschi, né le à Zoug (originaire de Bâle, Himmelried et Baar), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).
Thomas Aeschi | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Président du groupe UDC à l'Assemblée fédérale | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 50e et 51e |
Prédécesseur | Adrian Amstutz |
Conseiller national | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 49e Ă 51e |
Groupe politique | UDC (V) |
Commission | CJ et CER |
Député au Grand Conseil du canton de Zoug | |
– | |
LĂ©gislature | 2007-2010, 2011-2014 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zoug |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | UDC |
Diplômé de | Université de Saint-Gall Université Harvard |
Profession | Consultant |
Il est député du canton de Zoug au Conseil national depuis et président du groupe UDC de l'Assemblée fédérale depuis .
Biographie
Thomas Aeschi naît à Zoug le . Il est originaire d'une autre commune zougoise, Baar, de Bâle et d'Himmelried, dans le canton de Soleure[1]. Aîné d'une fratrie de trois garçons[2], il naît et grandit à Zoug dans une famille typiquement démocrate-chrétienne. Son père est conseiller fiscal et sa mère infirmière[3].
Lors de ses études au collège de Zoug (de), il effectue une année d'échange en 1995-1996 à la Lisle Senior High School (en) de Lisle près de Chicago[2]. Après avoir obtenu une maturité de type B en 1998, il entame des études de sciences économiques à l'université de Saint-Gall, avec des semestres passés en Malaisie et en Israël, qu'il achève avec une licence en 2002[2].
De 2004 à 2006, Aeschi travaille dans le domaine des fusions et acquisitions d'une grande banque suisse. De 2006 à 2008, il étudie à l'université Harvard (John F. Kennedy School of Government) et en sort titulaire d'une maîtrise en administration publique[2]. À partir de 2008, il travaille en tant que consultant d'affaires pour un cabinet international de conseil en stratégie.
Thomas Aeschi se dit croyant[3]. Discret voire secret sur sa vie privée, il se déclarait célibataire après une relation de plusieurs années lors de sa candidature au Conseil fédéral en 2015[4].
Dans l'armée suisse, il a le grade de premier-lieutenant[1].
Parcours politique
Il préside la section UDC de Baar de 2009 à 2015 et exerce la fonction de vice-président (2011-2015) puis de président (depuis 2015) de l'UDC du canton de Zoug[1]. De 2010 à 2012, il siège au Parlement cantonal[1]. En octobre 2010[5], il est candidat au Conseil d'État du canton de Zoug[4].
Il est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[6].
Il est élu au Conseil national aux élections fédérales de 2011[1], avec le deuxième meilleur score du canton[7]. Il prend la place de son colistier Marcel Scherer, au prix d'une coûteuse campagne selon ses adversaires[4]. Lors de cette première législature, il siège au sein de la Commission des finances, puis déjà au sein de la prestigieuse Commission de l'économie et des redevances, et devient immédiatement vice-président du groupe parlementaire de l'UDC[4].
Il est réélu aux élections de 2015 avec le meilleur score de son canton[7] et figure sur le ticket de son parti pour récupérer un second siège lors du renouvellement du Conseil fédéral du 9 décembre 2015[8]. Candidat le plus à droite, présenté comme le poulain de Christoph Blocher[9], il est selon le quotidien Le Temps jugé trop libéral et dogmatique[10] et manquant d'expérience[11]. Il échoue à se faire élire (61 voix au premier tour, puis 88 au troisième tour contre 138 pour Guy Parmelin, qui remporte l'élection). En 2017 il est élu président du groupe parlementaire de l'UDC[12]. Lors de cette deuxième législature, il siège à nouveau au sein de la Commission des finances et de la Commission de l'économie et des redevances.
Il est réélu au Conseil national aux élections fédérales de 2019, de nouveau avec le meilleur score de son canton[13]. Il siège au sein de la Commission de l'économie et des redevances et de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique.
Positionnement politique
Il a notamment milité contre le mariage entre personnes de même sexe[14] et, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, contre la loi introduisant le certificat sanitaire[15].
Références
- « Biographie de Thomas Aeschi », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) « Portrait von Thomas Aeschi », sur aeschi.com (consulté le )
- (de) Jessica Pfister, « Aeschi übt den Finanzminister », Schweizer Illustrierte,‎ , p. 22 (lire en ligne)
- « Thomas Aeschi, le choix entre la fusée et le météore », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- (de) « alle Ergebnisse ab 2002 », sur Kanton Zug (consulté le )
- « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178,‎ , p. 3
- (de) « Wahlen Nationalrat », sur Kanton Zug (consulté le )
- « Guy Parmelin, Thomas Aeschi et Norman Gobbi sur le ticket UDC », sur rts.ch, (consulté le )
- « Thomas Aeschi le plus à droite, Guy Parmelin le plus évolutif », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Thomas Aeschi à la tête du groupe UDC », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Thomas Aeschi: «Pour l'UDC, un élu romand est une bonne solution» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Thomas Aeschi ist neuer Fraktionspräsident der SVP. SVP, 17. November 2017 (Medienmitteilung).
- (de) « Wahlen 2019 Kanton Zug - News - SRF », sur www.srf.ch (consulté le )
- (de-CH) « Unterstützer », sur Nein zur Ehe für alle (consulté le )
- Ladina Triaca, Lauriane Pipoz (adaptation), « L'UDC Thomas Aeschi tire sur le certificat Covid », sur Blick, (consulté le )
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :