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Guéron

Guéron est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 246 habitants[1].

Guéron
Guéron
L'église Saint-Germain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Bayeux
Intercommunalité Communauté de communes de Bayeux Intercom
Maire
Mandat
Marie-Claude Simonet
2020-2026
Code postal 14400
Code commune 14322
Démographie
Gentilé Guéronais
Population
municipale
246 hab. (2020 en diminution de 0,4 % par rapport à 2014)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 57″ nord, 0° 42′ 45″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 84 m
Superficie 5,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Caen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bayeux
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Guéron

    Géographie

    Guéron est située au cœur du Bessin, dans la vallée de l'Aure, et fait partie de la communauté de communes Bayeux Intercom. Son bourg est à km au sud de Bayeux, à 12 km au nord-ouest de Tilly-sur-Seulles et à 14 km au nord-est de Balleroy[2]. Le nord-est du territoire communal borde la route départementale 572 de Bayeux à Saint-Lô.

    Les principaux hameaux sont : Montmirel, le Bourg, Cauvin, la Masse, Près le Pont de Bois, les Flagues, la Bouffardière, le Hiéblé, le Mesnil, le Pont d'Yaulne, la Mare de la Croix.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 740 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port-en-Bessin », sur la commune de Port-en-Bessin-Huppain, mise en service en 1984[11] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 763,5 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 21 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,2 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Guéron est une commune rurale[Note 6] - [18]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,2 %), terres arables (36,9 %), cultures permanentes (4,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Guéron, Geron en 1198, Gueron en 1277[25] : le toponyme serait issu de l'anthroponyme germanique Wero[25] - [26], hypothèse formulée par Albert Dauzat et reprise telle quelle par René Lepelley.

    Remarque : la forme attendue à partir d'un anthroponyme germanique tel que Wero devrait être *Weron, *Veron, du moins pour certaines des formes anciennes. Le village se situant très au nord de l'isoglosse W- (> V-) / G(u)-.

    Le gentilé est Guéronais.

    Histoire

    La commune possédait une des plus riches prébendes du diocèse.

    Une maison servit de refuge aux protestants pendant les guerres de Religion, puis pendant la Révolution à l'abbé Henri Edgeworth de Firmont, confesseur de Louis XVI, avant son exil en Angleterre.

    La croix du cimetière a été érigée en août 1660. Le , le clocher a été frappé par la foudre, la flèche a été fendue dans toute sa hauteur. Avec l'aide de la Société française d'archéologie, le marquis de Bricqueville, maire de la commune à cette époque, le fait reconstruire par l'architecte Delaunay. Le château Saint-Gilles appartenait à la famille de Marguerie, au XVIIIe siècle, il est passé à la famille de Bricqueville. Monseigneur Pierre Pican, évêque de Bayeux a procédé en à la bénédiction du calvaire qui a été déplacé en raison de la création de la déviation autoroutière de Bayeux.

    • : bénédiction des cloches de l'église, fondues à Castillon par le sieur Nicolas Simon.
    • : élection de la municipalité.
    • : achat du presbytère par la mairie.
    • : construction de l'école, fermée depuis 1967.
    • 1883-1885 : construction du lavoir en remplacement d'un abreuvoir.
    • : un monument aux morts (1914-1918) est réalisé par M. Lesage de Bayeux, une plaque de marbre est apposée dans l'église à la mémoire des treize morts.
    • : bénédiction du calvaire.
    • 1995 : transformation du presbytère en mairie, l'ancienne mairie de 1885 est démolie.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1941 1951 Antoine Gérard
    1951 1977 Louis Laisney
    1978 mars 2001 Bernard Baucher
    mars 2001 En cours Marie-Claude Simonet[27] SE
    Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[27].

    La mairie.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2020, la commune comptait 246 habitants[Note 8], en diminution de 0,4 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Guéron a compté jusqu'à 355 habitants en 1821.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    327271313355322312314295285
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    271275248248238224244216255
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    251244244222239234213229227
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    226224197238239236214212233
    2015 2020 - - - - - - -
    248246-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[32].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Germain, dédiée à Germain d'Auxerre, date du XIIe siècle et a été remaniée en partie au XIXe siècle dans le style néo-roman. Le chœur est remarquable par son abside semi-circulaire très bien conservée et fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le [33]. La cloche date de 1780. La statue en bois de saint Germain du XVIIIe siècle qui se trouve dans l'église proviendrait de l'ancien couvent des ursulines de Bayeux, elle a été achetée en 1949 par l'abbé Julien.
    • Dans le chemin de la fontaine existe une source dédiée à saint Germain, elle n'est jamais tarie, elle est réputée guérir les maladies des yeux.
    • Sur la façade de la maison Bréard, hameau Montmirel, une plaque commémore le passage du général de Gaulle en 1944.
    • Le manoir du Grand Mesnil (XVIIe siècle), aux cheminées Louis XIII, figure sur la carte de Cassini.
    • Château Saint-Gilles du XVIIIe siècle.
    • Ancienne prébende, chemin de la Cavée.
    • Maison, chemin la Cavée, où se réfugia l'abbé Edgeworth de Firmont (deux plaques ont été apposées, une sur la maison, une dans l'église en souvenir de cet abbé).
    • Moulins de Guéron.
    • Portail de l'église Saint-Germain.
      Portail de l'église Saint-Germain.
    • Fontaine Saint-Germain.
      Fontaine Saint-Germain.
    • Plaque sur l'école communale.
      Plaque sur l'école communale.
    • Lavoir.
      Lavoir.
    • L'église Saint-Germain. Vue côté ouest.
      L'église Saint-Germain. Vue côté ouest.
    • L'église Saint-Germain. Vue arrière sud.
      L'église Saint-Germain. Vue arrière sud.
    • L'église Saint-Germain. Vue arrière nord.
      L'église Saint-Germain. Vue arrière nord.
    • La façade ouest de l'église Saint-Germain.
      La façade ouest de l'église Saint-Germain.
    • Détails de la façade ouest du clocher de l'église Saint-Germain.
      Détails de la façade ouest du clocher de l'église Saint-Germain.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    L'abbé Edgeworth de Firmont (1745-1807) vint se cacher durant trois semaines dans une maison de Guéron, chemin de la Cavée en 1796. Il réussit à s'embarquer pour les îles Saint-Marcouf, puis pour l'Angleterre. Cet ecclésiastique est célèbre pour avoir accompagné Louis XVI sur l'échafaud. On lui a attribué la phrase suivante : « Fils de saint Louis, montez au ciel ».

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Population municipale 2020.
    2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Port-en-Bessin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Guéron et Port-en-Bessin-Huppain », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Port-en-Bessin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Guéron et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
    26. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 141
    27. Réélection 2014 : « Guéron (14400) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny
    33. « Église », notice no PA00111379, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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