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Groupe d'actions non violentes antinucléaires

Le Groupe d'Actions Non Violentes Antinucléaires (GANVA) rassemble des opposants à l'énergie nucléaire en France dans des actions directes non-violentes.

Groupe d'actions non-violentes antinucléaires
Cadre
Type
Pays
Flag of France.svg France
Banderole au château de Vitré contre le refus de la ligne THT

Présentation

Le GANVA apparaît en 2007 dans le prolongement des mobilisations antinucléaires d'opposition[1] au projet de centrale nucléaire EPR à Flamanville et de son corollaire, la nouvelle ligne THT[2] devant acheminer l'électricité produite par cette centrale. Collectif de citoyens autogéré, il agit par des actions directes non-violentes : déploiement de bannières, blocages symboliques, occupations de locaux…

Historique

  •  : Fin de l'occupation du pylĂ´ne no 92 et occupation du pylĂ´ne no 98 par deux autres activistes du GANVA pour la journĂ©e.
  •  : Une quinzaine d'activistes du GANVA participent au blocage d'un train de combustible nuclĂ©aire irradiĂ© en provenance d'Italie au Molay-Littry dans le Calvados. Quatre personnes se sont enchaĂ®nĂ©es pour empĂŞcher le train de passer et 10 militants ont Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă  vue. Cette action a perturbĂ© le trafic passager Corail et TER[6]. Vers 18 h, la voie Ă©tait complètement libĂ©rĂ©e. Les 4 castors de dĂ©chets nuclĂ©aires sont arrivĂ©s Ă  Valognes un peu après 20 h, soit avec 6 heures de retard.
  •  : Ils seront chacun condamnĂ©s Ă  2 500 euros d'amende dont 2 000 avec sursis et la SNCF obtiendra 7 500 euros de dommages-intĂ©rĂŞts[11].
  • le , plusieurs militants du GANVA s'enchaĂ®nent aux voies pour barrer le passage au "train d'enfer" un train de dĂ©chets radioactifs en route pour l'Allemagne. Trois d'entre eux sont blessĂ©s lors de leur dĂ©sincarcĂ©ration par les forces de l'ordre (l'un a deux tendons sectionnĂ©s Ă  la main, deux autres des brĂ»lures importantes aux mains). 7 militants, cinq Français, dont trois jeunes femmes et un Allemand, âgĂ©s de 22 Ă  32 ans, sont retenus plusieurs heures en garde Ă  vue puis placĂ©s sous contrĂ´le judiciaire, supposant le versement d'une caution de 16500€ avant le , faute de quoi ils seraient incarcĂ©rĂ©s jusqu'au procès, le Ă  14h.

Selon le Groupe d’actions non violentes antinucléaires, "il est inadmissible que dans le cadre d'une action non-violente, les forces de l'ordre utilisent la violence et occasionnent volontairement des blessures à des militants." Le Ganva compte porter plainte (voir site du Ganva et article France 3 http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/caen--6-militants-du-ganva-deferes-au-parquet-65750528.html)

Références

Liens externes