Gouhelans
Gouhelans est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Gouhelans | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées Vertes | ||||
Maire Mandat |
Victorien Piegelin 2020-2026 |
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Code postal | 25680 | ||||
Code commune | 25279 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
119 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 27′ 25″ nord, 6° 21′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 265 m Max. 438 m |
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Superficie | 6,17 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Baume-les-Dames | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Toponymie
Guelans et Gouhelans en 1187 ; Gouhelans en 1262 ; Gouelans en 1287 ; Gouhelans depuis 1428[1].
Le village se trouve au pied d'une colline couverte de buis dite La CĂ´te, sur le versant Sud de ce petit massif ; la commune est distante de 3 km de Rougemont, chef-lieu de canton.
Gouhelans est traversé par le ruisseau de Gouhelans, affluent de l'Ognon, qui prend sa source dans la commune. Le village est équipé de plusieurs fontaines dont l'eau, très présente sur le territoire de la commune, est captée à diverses sources sur les hauteurs.
Communes limitrophes
Rougemont | Gondenans-les-Moulins | |||
N | ||||
O Gouhelans E | ||||
S | ||||
Puessans | Huanne-Montmartin | Romain |
Urbanisme
Typologie
Gouhelans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,1 %), forêts (23,3 %), prairies (22,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
La culture de la vigne représentait 75 % de l'activité et les nombreuses caves, dont certaines voûtées, en témoignent. Le vin de Champotey, du nom d'un des lieux-dits de la colline dominant le village, était connu bien au-delà des limites de la Franche-Comté.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 119 habitants[Note 3], en augmentation de 11,21 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Deux fontaines sont toujours en activité dont l'une est datée de 1734 et deux autres alimentées par des puits.
- Deux chapelles subsistent encore au village. L’une, dédiée à sainte Anne et la seconde de 1899 non consacrée.
- Le bâtiment de la mairie avec l'école au rez-de-chaussée date de 1868. Les deux salles de classe ont été transformées en salle de convivialité pour les habitants du village.
- Chapelle Sainte-Anne.
- Chapelle de 1899.
- Monument aux morts.
Personnalité liée à la commune
- Célestin Deray, gardien de la paix né à Gouhelans (1861-1910), mort à Paris assassiné par l'anarchiste Jean-Jacques Liabeuf. Cité à l'ordre de la Nation, son nom figure sur le monument aux morts élevé dans la cour du 19-Août de la préfecture de Police de Paris.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.