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Gosselies

Gosselies (en wallon Gochliye) est une section de la ville belge de Charleroi située en Wallonie dans la province de Hainaut. C'était une commune à part entière et une ville avant la fusion des communes de 1977.

Gosselies
Gosselies
Tours de l'église Saint-Jean-Baptiste et de l'ancien château.
Blason de Gosselies
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune Charleroi
Code postal 6041
Zone téléphonique 071
DĂ©mographie
Gentilé Gosselien(ne)[1]
Population 11 011 hab. (2008)
DensitĂ© 927 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 27′ 55″ nord, 4° 25′ 40″ est
Superficie 1 188 ha = 11,88 km2
Localisation
Localisation de Gosselies
Localisation de Gosselies dans la commune de Charleroi
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Gosselies
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Gosselies
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Gosselies
Liens
Site officiel www.gosselies.be

    Gosselies est desservie par deux axes autoroutiers principaux de Belgique et européens, à savoir la E420 (Charleroi - Bruxelles) et la E42 (Mons - Liège), et accueille l'aéroport de Charleroi aussi appelé Brussels South Airport. Un des pôles technologiques principaux de l'agglomération de Charleroi, appelé logiquement Aéropôle, est situé à proximité immédiate de ce dernier. Ce pôle technologique présente un vivier florissant d'entreprises biotechnologiques à dimensions internationales, le Biopark. L'université libre de Bruxelles ainsi que l'Université de Mons y sont aussi présentes par le biais d'instituts de recherche et de formation.

    GĂ©ographie et Hydrologie

    Gosselies est traversé par plusieurs ruisseaux [2] - [3] - [4] :

    • Au nord et Ă  l'est, le TaravisĂ©e, Piersoulx, PĂ©reupont et Tintia. Les trois premiers se jettent dans ce dernier qui est un affluent du PiĂ©ton.
    • A l'ouest, le Sauci, le Rosaire et son affluent le Leuze. Ils se jettent dans le PiĂ©ton.
    • Au sud, le Lodelinsart qui se jette dans la Sambre.

    Ils font partie du bassin de la Meuse.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population[5] - [6]
    1801 1815[7] 1840[7] 1846 1890[7] 1900 1910[7] 1938[7] 1947 1977[8] 2001 2010[9]
    2 872 2 977 4 560 5 038 9 790 9 614 9 940 9 740 10 018 10 644 10 386 11 111

    Histoire

    Gosselies fut cédée par saint Ursmer à l'abbaye de Lobbes. Elle est mentionnée pour la première fois dans une charte de Notger, prince-évêque de Liège.

    La seigneurie de Gosselies, qui dépendait du comté de Namur, appartenait, en 1236, à Thiérry de Brerbais, à la famille de Bousier, de Rubempré, de Sainte-Aldegonde et de Bergerand, dont le dernier descendant, exilé par l'occupant français, mourut à Londres en 1795 : Antoine-Laurent de Bergerand, chevalier, seigneur de Gosselies, ancien conseiller à la cour du Parlement de Flandres, épouse en 1794 à Tournai Isabelle-Charlotte du Chambge de Liessart (1770-1853). Antoine-Laurent meurt sans enfants à Londres le . Son épouse est la fille de Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart, chevalier, seigneur de Liessart, Frévillers, conseiller du roi en ses conseils, premier président du bureau des finances de la généralité de Lille, grand bailli du Hainaut, commissaire du roi pour l'audition et l'arrêté des comptes des États de Lille, Douai, Orchies, émigré en 1791, membre de l'armée des émigrés, et d'Isabelle-Ernestine-Joseph le Maistre d'Anstaing. Isabelle-Charlotte nait à Lille le , est en émigration au moment de son mariage, rentre en France après la mort de son mari et meurt à Lille le , à l'âge de 82 ans, est inhumée dans le caveau de famille de Vendin-le-Vieil[10].

    Gosselies possédait plusieurs enclaves de Jumet, c'est en 1804, à la suite d'échanges entre les deux communes, que les hameaux de Moncil et Sart-les-Moines deviennent Jumétois et Chapois gosselien. Gosselies a reçu son titre de ville qu'elle a perdu lors de la fusion des communes de 1977.

    Armoiries

    Blason de Gosselies
    Blasonnement : De gueules au château d'or crénelé, maçonné et ouvert de sable[11].



    Patrimoine

    Eglise Saint-Jean-Baptiste, de style néo-gothique, bâtie en 1554 et incendié par le roi de France Henri II. Reconstruite en 1589 est consacrée en 1611 et transformée en 1713 et 1872.

    Tour de l'ancien château, construite par la Famille de Bousies, seigneurs de Gosselies de 1423 à 1534 dont les armoiries sont au-dessus du portail.

    Chapelle du Calvaire, construite en 1808.

    Centre Civique, de style éclectique construite au dernier quart du XIXe siècle.

    Chapelle Notre-Dame de Grâce.

    Ferme du Petit-Piersoulx.

    Eglise Saint-Joseph, construite en 1933.

    Personnalités

    • Dom Ursmer Berlière (Joseph Berlière), nĂ© Ă  Gosselies le et mort le , Ă  l'abbaye de Maredsous (Belgique) est un moine bĂ©nĂ©dictin, thĂ©ologien et historien ecclĂ©siastique de renom.
    • Le chanteur/auteur/compositeur Philippe Lafontaine y est nĂ©.
    • L'ingĂ©nieur belge Junius Massau, nĂ© Ă  Gosselies le , mort Ă  Gand le [12].
    • Franz Michaux (Gosselies, 1912-1994), Ă©crivain de langue française et de langue wallonne, dont les pièces de théâtre en wallon furent Ă©crites et reprĂ©sentĂ©es en captivitĂ© dans les camps allemands, et considĂ©rĂ© comme le dramaturge hennuyer en langue dialectale le plus important durant la Seconde Guerre mondiale[13] - [14].
    • Ida Pascolo (1924-2012).
      Ida Pascolo (née Filippig), matricule no 88542, ainsi que sa sœur Augusta, survivantes des camps de la mort. Arrêtées en février 1944 pour faits de résistance et raison politique en Italie (elles cachèrent notamment Arturo Siega (1924-1987)[15] - [16], commandant d'une section de résistants), déportées d'abord à Trieste puis à Buchenwald, puis près d'une année à Auschwitz, elles ont pu s'évader toutes deux des marches de la mort d'Auschwitz en 1945. Ida Pascolo est née à Cornappo (commune de Taipana en Italie) le 4 décembre 1924. Elle est décédée à Gosselies le 15 septembre 2012. Elle repose depuis le 24 septembre 2012 à Monteaperta (Italie) auprès de sa sœur Augusta. Augusta (née Filippig) est née le 14 mars 1913 et est décédée le 30 mai 1997 [17].
    • Le coach de basketball Daniel Goethals le 21 octobre 1969

    Monuments

    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste
      L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste[18]
    • La tour mĂ©diĂ©vale (1435)
      La tour médiévale (1435)[19]
    • Chapelle Notre-Dame de Grâce (seconde moitiĂ© du XVIIe siècle)
      Chapelle Notre-Dame de Grâce (seconde moitié du XVIIe siècle[20])
    • Centre Civique (dernier quart du XIXe siècle)
      Centre Civique (dernier quart du XIXe siècle[19])

    Articles connexes

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 31
    2. « CadGIS Viewer Grand Public »
    3. http://cartopro3.wallonie.be/CIGALE/viewer.htm?APPNAME=ERRUISSOL&APPMODE=VIEWER
    4. http://www.geminiacum.be/documents/Carte_promenade_01.pdf
    5. Sauf 1977 - Michel Poulain (dir.), Ville de Charleroi : Atlas géostatistique des quartiers, Charleroi, , p. 55
    6. 1977 - Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une MĂ©tropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3), p. 337
    7. Eugène De Seyn, Dictionnaire historique et géographique des communes belges, vol. 1 : A-L, Turnhout, Brepols, , 3e éd.
    8. Fusion de communes en Belgique
    9. 31/12/2011, chiffres donnés par l'Administration communale de Charleroi en date du 14 octobre 2011
    10. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 55-58..
    11. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 218
    12. F. Bureau, Notice sur Junius Massau, Académie royale de Belgique, 44 p. (lire en ligne)
    13. Émile Lempereur, Les Lettres dialectales en Hainaut, , p. 38
    14. Rita Lejeune et Jacques Stiennon (dir.), La Wallonie, le pays et les hommes : Lettres-arts–culture, t. III : De 1918 à nos jours, Bruxelles, La Renaissance du Livre, (présentation en ligne, lire en ligne), Troisième partie : Les lettres dialectales, chap. IV "Le théâtre dialectal en Wallonie au XXe siècle", par Émile Lempereur, p. 228
    15. Arturo Siega. Une rue de Resia porte son nom.
    16. http://dati.camera.it/ocd/page/aic.rdf/aic4_10802_12
    17. citée à l'ordre du jour et inscrite au livre des délibérations du conseil communal de Taipana (province d'Udine, Italie) le 26 septembre 2012
    18. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 119-120
    19. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 123
    20. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 123-124

    Annexes

    Bibliographie

    • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, Ă©diteur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)
    • RedĂ©couvrir son quartier sous un autre regard... Charleroi : Section de Gosselies, Charleroi, Espace Environnement, , 20 p. (lire en ligne)
    • Ursmer Berlière, Recherches historiques sur la ville de Gosselies, vol. 1 : histoire de la paroisse, Gembloux, Abbaye de Maredsous/J. Duculot, , 252 p.
    • Ursmer Berlière, Recherches historiques sur la ville de Gosselies, vol. 2 : topographie et toponymie, Gembloux, Abbaye de Maredsous/J. Duculot, , 325 p. — Illustrations et carte hors texte.
    • Ursmer Berlière, Recherches historiques sur la ville de Gosselies, vol. 3 : le château, la seigneurie, la terre franche, Gembloux, Abbaye de Maredsous/J. Duculot, , 192 p. — Illustrations hors texte.
    • Emmanuel Brutsaert (RĂ©dacteur en chef), Gilbert Menne (SecrĂ©taire d'Ă©dition) et Johan De Meester (Mission photographique), Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles, Éditions Racine, , 608 p. (ISBN 978-2-87386-599-3), p. 151-152.

    Liens externes

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