Georges Montforez
Georges Montforez, né Georges Montardre le à Châu Dôc (Cochinchine, Indochine française) et mort le à Firminy (Loire), est un romancier et nouvelliste français.
Nom de naissance | Georges Montardre |
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Naissance |
Châu Dôc, Cochinchine, ( Indochine française) |
Décès |
Firminy, Loire, France |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Ĺ’uvres principales
Les Enfants du marais
Biographie[1]
Georges Montardre[2] est le fils d'Étienne Montardre (1880-1936)[3], commis des PTT à Cap Saint-Jacques[4] et d'Eugénie Chailloux (1888-1949)[5]. Ses parents sont originaires de Roanne (Loire).
Eugénie Montardre alors veuve d'un fonctionnaire décédé en Indochine française, se voit accorder par l'État français le droit de gérer un bureau de tabac situé aux Canaux à Riorges dans la Loire (le bureau de tabac existe encore aujourd’hui). Georges Montardre et ses deux sœurs aînées Yvonne (née en 1911) et Georgette (née en 1919) passeront toute leur enfance au bureau de tabac tenu par leur mère.
Il fait ses études secondaires au lycée Jean-Puy à Roanne. Après ses études, il souhaite se consacrer à l'écriture, mais pendant la Seconde Guerre mondiale, il fait partie de la classe d'âge qui doit partir au Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne, Georges Montardre sera finalement exempté du STO, car il rentre en 1943 aux PTT comme facteur.
Le , il épouse Marie Dupas (1922-2002), de ce mariage naîtra une fille Hélène Montardre en 1954, un garçon Claude Montardre et une autre fille Claire Montardre. En fonction des mutations des PTT, la famille vit entre Lyon (Rhône), Paris, Saint-Étienne (Loire), Marvejols (Lozère), Nantes (Loire-Atlantique), Loudun (Vienne), Issoire (Puy-de-Dôme) et enfin Firminy (Loire), où il termine sa carrière comme receveur des PTT.
En 1953, il publie son premier roman Blondépine, une histoire de rêves et de fantaisie. En 1958, il raconte ses souvenirs de jeunesse passés à Riorges, aux grands Marais et au faubourg Mulsant dans Les Enfants du marais, son roman le plus connu.
Georges Montardre publiera quatre autres romans jusqu’en 1963. Nouvelliste, il signe aussi des scénarios de bande dessinée et de nombreux contes pour enfants.
Ĺ’uvres
- Blondépine, Paris, Plon, 1953, 223 p.
- Les Enfants du marais, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 1958, 293 p. ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio », no 3068, 1999, 295 p. (ISBN 2-070-40767-5) ; réédition, Paris, France Loisirs, 1999, 295 p. (ISBN 2-744-12740-X)
- La Presqu'île Martin, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 1960, 311 p. (ISBN 2-070-24561-6)
- L'Ombre d'un chêne, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 1961, 260 p. (ISBN 2-070-24562-4)
- Le Pacte, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 1962, 211 p. (ISBN 2-070-24563-2)
- La Glaisière, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 1963, 216 p. (ISBN 2-070-24564-0)
Filmographie
- 1999 : Les Enfants du marais, film français réalisé par Jean Becker, scénario et adaptation de Sébastien Japrisot d'après le roman éponyme, avec Jacques Gamblin, Jacques Villeret, André Dussollier et Michel Serrault.
Références
- « Georges Montforez ou le premier Enfant du Marais », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Arbre généalogique de Georges MONTARDRE », sur Geneanet (consulté le )
- Acte de naissance d'Étienne Montardre, État-civil numérisé de la ville de Roanne, Archives départementales de la Loire, vue 71 (en ligne).
- Fiche matricule d'Étienne Montardre, Bureau de recrutement de Roanne, Archives départementales de la Loire, vue 539 (en ligne).
- Acte de naissance d'Eugénie Chailloux, État-civil numérisé de la ville de Roanne, Archives départementales de la Loire, vue 58 (en ligne).