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Genestelle

Genestelle est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Genestelle
Genestelle
Le château de Craux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin d'Aubenas
Maire
Mandat
Jean-François Durand
2020-2026
Code postal 07530
Code commune 07093
DĂ©mographie
Gentilé Genestellois
Population
municipale
275 hab. (2020 en diminution de 8,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 43′ 10″ nord, 4° 23′ 39″ est
Altitude Min. 349 m
Max. 1 345 m
Superficie 21,43 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aubenas
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Aubenas-1
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Genestelle
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Genestelle
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Genestelle

    Ses habitants sont appelés les Genestellois et Genestelloises[1].

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Genestelle est un petit village à l'aspect essentiellement rural du sud ardéchois, rattaché à la communauté de communes du Bassin d'Aubenas.

    Communes limitrophes

    Genestelle est limitrophe de huit communes[2], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

    Climat

    Le climat du village de Genestelle est de type méditerranéen à influence montagnarde du fait de l'altitude et de la proximité du plateau ardéchois.

    Urbanisme

    Typologie

    Genestelle est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,5 %), prairies (12,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Le nom de la commune, attesté au moins depuis le XIVe siècle (Genestella[10]), provient de l'occitan « genestèla », signifiant « jeune taillis de genêts, petite lande couverte de genêts »[11].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 ? Jean-Marie Cellier
    mars 2001 mars 2008 Raymonde Duplan
    mars 2008 mars 2014 France Moulin
    mars 2014 2020 Robert Thiollière[12] SE Retraité
    2020 En cours
    (au [13])
    Jean-François Durand

    Genestelle fait aujourd'hui partie de la communauté de communes du Bassin d'Aubenas.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2020, la commune comptait 275 habitants[Note 3], en diminution de 8,33 % par rapport à 2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0501 1341 6911 7001 9752 1422 1752 2821 465
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5271 3281 4111 2821 2901 2031 1401 1321 133
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0551 1001 003819732627588523443
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    364311271268260269278279291
    2017 2020 - - - - - - -
    276275-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    MĂ©dias

    La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

    Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
    Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas, Aubenas et de la vallée du Rhône.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) de Mézilhac sont rattachées à la paroisse Saint Roch en Pays de Vals qui, elle-même, dépend du diocèse de Viviers[18].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Lieux et monuments

    • Le château de Craux : construit au XIIe siècle, il a Ă©tĂ© profondĂ©ment remaniĂ© depuis. Il a cependant conservĂ© ses deux imposantes tours d'angles. Le Dauphin Charles II, futur Louis XI, y vint chercher de l'aide dans sa lutte contre les Bourguignons et les Anglais. Au dĂ©but du XVIe siècle, il appartenait Ă  la famille d'Ucel. La dernière châtelaine connue se nommait Jeanne de Fabrias. Il est aujourd'hui propriĂ©tĂ© de la commune de Genestelle.

    Laissé à l'abandon, le château a commencé à reprendre vie lors du tournage du film Le Secret par Robert Enrico. Cependant les dégradations continuaient. Une association s'est constituée pour le restaurer : Chantiers Rhône-Alpes, aidée par la commune. Le château est site classé depuis 1981.

    Le château de Craux.
    Sur les chemins de Genestelle.

    Mythes et légendes

    En contrebas du château coule une source dont l'eau est teintée de rouge. On a longtemps raconté dans le pays qu'il s'agissait du sang de personnes égorgées dans les entrailles du château[19]. La réalité est plus terre-à-terre : il s'agit d'une source ferrugineuse.

    FĂŞte votive

    Autour du a lieu la fête du village avec concours de pétanque (doublettes et triplettes), bals gratuits avec orchestre. Ces animations sont organisées par le comité des fêtes de Genestelle.

    Le ramassage des châtaignes règlementé

    À l'automne, le ramassage des châtaignes est pratiqué sur l'ensemble de la commune principalement par les castanéiculteurs mais aussi par les particuliers qui possèdent une châtaigneraie.
    La châtaigneraie est un verger de châtaigniers. À ce titre, elle est entretenue par les propriétaires (plantations de nouveaux arbres, greffes, élagage d'arbres, entretien du sol...).
    Par conséquent, le ramassage des châtaignes est strictement réservé aux propriétaires.
    Par arrêté municipal, durant toute la période de récolte, l'accès aux châtaigneraies ainsi que le ramassage des châtaignes même tombées sur les routes ou sur des terrains communaux sont strictement interdits sous peine d'amende.

    HĂ©raldique

    Genestelle possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Services publics Genestelle - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Charrié Pierre (1979), Dictionnaire topographique du département de l'Ardèche, Paris, Librairie Guénégaud
    11. Trésor du Félibrige
    12. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    13. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint Roch en Pays de Vals.
    19. une habitante du village, Hélène Terrisse, en a fait un roman : La légende des Escourchades
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