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Gare de Schaerbeek

La gare de Schaerbeek (en néerlandais : station Schaarbeek) est une des plus grandes gares ferroviaires belges[1], située sur les territoires des communes de Schaerbeek (bâtiment voyageurs) et Bruxelles-Ville (gare de formation, ateliers d'entretien du matériel roulant, voies et quais), dans la Région de Bruxelles-Capitale.

Schaerbeek
Image illustrative de l’article Gare de Schaerbeek
La façade
Localisation
Pays Belgique
Commune Schaerbeek et Bruxelles-Ville.
Adresse Place Princesse Élisabeth
B-1030 Schaerbeek
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 50° 52′ 42″ nord, 4° 22′ 43″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCB
Exploitant SNCB
Code UIC 88110072
Services (M) S1 S2 S6 S81
Caractéristiques
Ligne(s) 25, Bruxelles-Nord Ă  Anvers-Luchtbal
26A, Schaerbeek Ă  Y Haren-Nord
27, Bruxelles-Nord Ă  Anvers-Central
28, Schaerbeek Ă  Bruxelles-Midi
36, Bruxelles-Nord à Liège-Guillemins
36N, Bruxelles-Nord Ă  Louvain
161, Schaerbeek Ă  Namur
Voies 13 (+ voies de service)
Quais 7 (dont 6 centraux)
Zone Brupass
Altitude 15 m
Historique
Mise en service
Architecte Franz Seulen
Protection Patrimoine classé (1994)
Correspondances
Tram (T) (92)
Bus (B) (59) (69)

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains Suburbains S1, S2, S6, S81 et des trains P.

Par le passé, la gare connut un intense passage de trains internationaux. Elle fut notamment jusqu'en 2000 le point de départ de trains auto-couchettes pour le sud de la France et l'Italie.

Situation ferroviaire

Elle constitue le point kilométrique (PK) 2,406 des lignes 25, de Bruxelles-Nord à Anvers-Luchtbal, 27, de Bruxelles-Nord à Anvers-Central et 36, de Bruxelles-Nord à Liège-Guillemins, ainsi que le PK d'origine (0,0) des lignes 28, de Schaerbeek à Bruxelles-Midi via Laeken et de la ligne 26A vers Y Haren-Noord ; cette dernière, contournant la gare de Schaerbeek-Formation, a été démontée en 2020. Le vrai point d'origine de la ligne 161, de Bruxelles à Namur se trouve en gare de Schaerbeek. Dans les années 2000 a été construite la ligne 36N, Bruxelles-Nord à Louvain, destinée aux trains à grande vitesse. La bifurcation avec la ligne 25N de Schaerbeek-Formation à Malines-Nekkerspoel se trouve à proximité[2].

Histoire

Ancienne photo de la gare de Schaerbeek[3] avant son agrandissement.

Cette gare, située au croisement des lignes menant à Louvain et Anvers, a été construite en plusieurs étapes[4].

En 1864, une petite station pour voyageurs a été installée à l’emplacement actuel de la gare de Schaerbeek[1] - [4] - [5] - [6]. Elle était excentrée du centre de Schaerbeek et desservait les zones campagnardes le long de la Senne et du hameau de Helmet[4]. Celle-ci consistait en un baraquement de planches et se dénommait « Halte Helmet »[1].

Le ministère des Travaux publics envisage, en 1871, de la remplacer par une nouvelle gare[1] de style néo-Renaissance flamande[1] - [4] - [6]. En 1873, le ministère achète une série de terrains dans l’objectif de « désengorger les gares du Nord et de l’allée Verte » ainsi que de créer une gare de formation[1]. En 1880, une place, appelée « place Nationale » est aménagée devant la halte Helmet[1]. Ce n’est que lorsque le nouvel hôtel communal de Schaerbeek est construit en 1887 que le plan d’un nouveau « bâtiment des recettes »[5] - [1] est envisagé et, par la suite, construit[1] - [4].

Cet édifice est divisé en trois parties: une pour l’administration abritant les guichets, la salle d’attente et les bureaux, une deuxième pour les installations techniques et une troisième comme logement du chef de gare[5] - [4]. Il est conçu par l’architecte des Chemins de fer belges, F.J. Seulen[4] - [1].Il correspond à la partie gauche de la gare actuelle et a été classé par arrêté gouvernemental le [1].

Entre 1903 et 1913, le nombre de voyageurs augmente de 54 % et le volume de marchandises de 50%[7] - [4] - [1]. Les travaux de la Jonction Nord-Midi vont imposer une fermeture temporaire de la gare de Bruxelles-Nord, dont les activités doivent être reportées à Schaerbeek. L’État envisage dès lors d’agrandir fortement la gare. En 1919, un bâtiment uniquement réservé aux voyageurs y est adjoint[1]. Il est décidé d’étendre à 16 le nombre de voies pour trains de voyageurs et des passages souterrains sont créés[1] - [7]. La Rampe du Lion et du Pont Albert sont également construits[1] - [7]. C’est, une fois de plus, l’architecte Seulen qui en dessine les plans. La commune fait également faire un plan d’ensemble des aménagements des abords de la gare[4]. Enfin, au 20e siècle, un quartier résidentiel et des entreprises sont construits[4].

Changements des deux bâtiments de la gare

Depuis sa construction en 1887, l’intérieur de l’ancienne aile gauche de la gare a été redécoré, remanié et réorganisé au fil du temps, excepté la salle des guichets et la salle des premières classes[1].

L’aile droite de la gare, datant de 1919, a gardé sa structure et son décor d’origine, en particulier pour la salle des pas perdus qui occupe la plus grande surface de cette partie de la gare[1].

Les déportations et le travail forcé par les Allemands

La gare de Schaerbeek a été fortement impliquée dans la Seconde Guerre mondiale. Des trains partaient régulièrement vers des lieux de déportation et de travail forcé[8]. Les wagons de transports bestiaux furent utilisés à ces fins pour les Juifs[9]. Le musée Train World possède d’ailleurs un de ces wagons dans sa collection[9].

Le , les autorités allemandes ont adopté une ordonnance dans le but de réquisitionner des ouvriers belges pour travailler en Allemagne[8]. En premier lieu, ce sont les chômeurs qui sont visés mais rapidement, les femmes sont également demandées[10]. De nombreuses personnes cherchèrent à s’échapper du train, on les appelait les réfractaires. Aujourd’hui, une plaque commémorative en souvenir de ces déportés et réfractaires peut être observée sur le mur de la gare[10].

Les bombardements

Les alliés ont bombardé la gare en 1943 et, entre les mois de mars et d’, 814 bombes sont tombées sur les installations de la gare[8].

La résistance

Un fait marquant de la résistance lié à la gare de Schaerbeek est le vol de rideaux dans les voitures de voyageurs[11]. Ces vols permettaient d’empêcher le départ des trains de déportés puisque, sans rideaux, les déportés étaient visibles[11]. Les Allemands considéraient ce genre d’acte comme du sabotage[11].

Traces encore visibles aujourd’hui

Un imposant bunker, utilisé comme sanitaire, est encore présent sur le site de la gare de Schaerbeek-Formation[11].

1980 : le déclin

Jusque dans les années 1980, Schaerbeek était une plaque tournante du trafic de marchandises[11]. Le déclin commença avec l’essor du trafic routier qui détourna une grande partie de sa clientèle[12]. Depuis, la SNCB mise de plus en plus sur le transport combiné train et route, ce qui ne profite pas à la gare de Schaerbeek[12].

Bâtiment classé par un arrêté du gouvernement

Le bâtiment des recettes, dessiné par Franz Seulen, a été classé par un arrêté gouvernemental le . Ce sont plus particulièrement le dépôt de bagages et les auvents des quais de la gare qui ont été classés[1].

Le potentiel terminal TGV-Nord Ă  Schaerbeek

Depuis , il est question de créer un terminal du TGV-Nord à la gare de Schaerbeek[13]. À cette époque, Jean-Luc Dehaene, ancien Ministre des Transports, avec Jean-Louis Thys, ancien Ministre bruxellois des Transports, et Didier Reynders, ancien président de la SNCB, ont souhaité abattre la gare de Schaerbeek pour la transformer en terminal pour le TGV-Nord[13]. Cela aurait permis de désengorger la jonction Nord-Midi et de relier l’aéroport au TGV[13]. Aujourd’hui, ces travaux ne sont pas prévus avant 2020.

Service des voyageurs

Train d'heure de pointe attendant le départ.
Train de la ligne S81 vers Ottignies
Train de la ligne S1 Ă  destination d'Anvers-Central.

Desserte

Autrefois desservie par de nombreux trains InterCity et même internationaux, Schaerbeek est désormais une gare de passage pour des trains suburbains (S)[14] ainsi que la gare terminale de nombreux trains d'heure de pointe (P) grâce à la proximité du dépôt de Schaerbeek.

Semaine

La desserte comprend sept services cadencés à l'heure[15] :

S'y ajoutent des trains S6 supplémentaires reliant Grammont à Schaerbeek (deux le matin, deux l’après-midi) ; des trains S3 de pointe de Zottegem à Schaerbeek (deux le matin, deux l’après-midi) ; des trains S81 Ottignies - Schaerbeek et deux trains P Mol / Neerpelt - Bruxelles-Midi (le matin, retour l’après-midi). Tôt le matin et tard le soir, trois IC-12 (Courtrai - Schaerbeek) ont leur terminus à Schaerbeek[16].

De très nombreux trains P ont leur terminus (le matin) et leur point de départ (l'après-midi) à Schaerbeek (sans compter les S81 et les S3 et S6 supplémentaires)[15]. Ils circulent de et vers :

  • Ostende (trois le matin, deux l’après-midi) ;
  • La Panne (deux le matin, deux l’après-midi) ;
  • Gand-Saint-Pierre (deux le matin, trois l’après-midi) ;
  • Poperinge (deux le matin, deux l’après-midi) ;
  • Saint-Nicolas et Schaerbeek (un le matin, retour l’après-midi) ;
  • Mouscron (deux le matin, deux l’après-midi) ;
  • Jemeppe-sur-Sambre (deux le matin, deux l’après-midi) ;
  • Châtelet (deux le matin, deux l’après-midi) ;
  • Binche (un le matin, retour l’après-midi) ;
  • Mons et Schaerbeek (un seul, le matin) ;
  • Saint-Ghislain (un seul l’après-midi) ;
  • QuiĂ©vrain (deux le matin, un l’après-midi) ;
  • QuĂ©vy (un le matin, deux l’après-midi) ;
  • Courtrai (quatre le matin, six l’après-midi) ;
  • Audenarde (un seul, le matin).

Week-ends et jours fériés

La desserte ne comprend que des trains cadencés à l’heure et moins nombreux[15] : des IC-13 de Binche à Schaerbeek ; S1 entre Anvers-Central et Nivelles ou Bruxelles-Midi ; S2 entre Braine-le-Comte et Louvain et S6 entre Denderleeuw et Schaerbeek.

Le samedi, il y a deux trains S1 et S2 par heure desservant les mêmes gares qu'en semaine ; le dimanche, il n'y a qu'un S1 et S2 par heure et les S1 sont limités au trajet Bruxelles-Midi - Anvers Central.

Intermodalité

La Gare de Schaerbeek est desservie par la ligne 92 du tramway de Bruxelles et les lignes de bus 59 et 69 des autobus de Bruxelles.

Patrimoine ferroviaire

Le bâtiment de la gare de Schaerbeek a été classée par arrêté royal le . Sa partie la plus ancienne date de 1887 et a été conçue par l'architecte Franz Seulen[17]. La deuxième partie de la gare (contenant la grande et haute salle des guichets) fut conçue en 1913 par Franz Seulen et construite après la 1re guerre mondiale en 1930.

Le musée du Train à Schaerbeek, dont l'implantation était prévue à l'origine pour 2010, date anniversaire du Chemin de Fer en Belgique (175 ans), a été inauguré le .

  • Dans les annĂ©es 1920
    Dans les années 1920
  • La gare sous la neige
    La gare sous la neige
  • La salle des guichets
    La salle des guichets
  • Les quais
    Les quais

Musée Train World

L’actualité la plus récente de la gare de Schaerbeek est l’ouverture du musée Train World, édifié en septembre 2015 dans l’aile droite de la gare[18] et conçu par le scénographe François Schuiten[18]. Il contient à ce jour plus de 1250 objets du monde ferroviaire[19]. Il met en scène le train comme vecteur d’histoire. La Belgique fut en effet le premier pays au monde à concevoir son réseau ferroviaire en tant que réseau, car l’État voulait créer des lignes de train sur l’ensemble du territoire[19]. Dans les autres pays, ces lignes étaient utilisées à des fins individuelles puisqu’il s’agissait d’initiatives entre particuliers et industriels[19]. La pièce maîtresse du musée est une locomotive datant de 1844, la plus ancienne du continent européen[19].

Culture populaire

C'est dans cette gare que le groupe belge Telex a tourne le clip de son tube Moskow Diskow. Le groupe est assis sur un banc et effectuent une chorégraphie robotique. On reconnait bien les abris et on peut apercevoir en arriere plan des voitures CIWL et Railtours, sans doute au terminal auto-train.

La gare apparait dans le clip de la chanson Je marche seul, de Jean-Jacques Goldman[20].

Bibliographie

  • B. Fleury, A. Greespyrdt et J. Walter, Vies d’objets, souvenirs de guerres, Nancy, Éditions universitaires de Lorraine, 2015, coll. Questions de communication SĂ©rie actes.
  • S. Jaumain (sous la direction de), Dictionnaire d’histoire de Bruxelles, Bruxelles, Prosopon, 2013,
  • RĂ©gion de Bruxelles-Capiale, Art et architecture publics, s.l., Éditions Mardaga, 1999.
  • G. Timmerman, Main basse sur Bruxelles, s.l., Éditions Aden, 1991.
  • P. Van Heesvelde, Grandeur et dĂ©cadence d'une gĂ©ante. La gare de schaerbeek, Bruxelles, La fonderie, , coll. « Les cahiers de la fonderie », no 24.
  • G. Van Tichelen, Lieux de mĂ©moire : Guerres 1914-1918 1940-1945, Bruxelles, Éditeur inconnu, s.d.

Notes et références

  1. « Gare de Schaerbeek Place Princesse Élisabeth 6 », sur http://www.irismonument.be/ (consulté le )
  2. « Cartes réseau », sur infrabel.be (consulté le ).
  3. « Voilà une photo ancienne de la gare de Schaerbeek », Schaerbeek est fantastique ! Eric Platteau,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. S. Jaumain (sous la direction de), Dictionnaire d’histoire de Bruxelles, Bruxelles, Prosopon, , p. 719
  5. P. Van Heesvelde, Grandeur et décadence d’une géante. La gare de Schaerbeek, Bruxelles, La fonderie, coll. « Les cahiers de la fonderie » (no 24), , p. 63
  6. « Les textes d’introduction. Schaerbeek. Introduction urbanistique », sur http://www.irismonument.be/ (consulté le ), p. 19
  7. P. Van Heesvelde, Grandeur et décadence d’une géante. La gare de Schaerbeek, Bruxelles, La fonderie, coll. « Les cahiers de la fonderie » (no 24), , p. 64
  8. P. Van Heesvelde, Grandeur et décadence d’une géante. La gare de Schaerbeek, Bruxelles, La fonderie, coll. « Les cahiers de la fonderie » (no 24), , p. 65
  9. B. Fleury, A. Greespyrdt et J. Walter, Vies d’objets, souvenirs de guerres, Nancy, Editions universitaires de lorraine, coll. « Questions de communication Série actes », , p. 476
  10. G. Van Tichelen, Lieux de mémoire : Guerres 1914-1918 1940-1945 (brochure), Bruxelles, Editeur inconnu, s.d., p. 1
  11. P. Van Heesvelde, Grandeur et décadence d’une géante. La gare de Schaerbeek, Bruxelles, La fonderie, coll. « Les cahiers de la fonderie » (no 24), , p. 66
  12. P. Van Heesvelde, Grandeur et décadence d’une géante. La gare de Schaerbeek, Bruxelles, La fonderie, coll. « les cahiers de la fonderie » (no 24), , p. 67
  13. G. Timmerman, Main basse sur Bruxelles, S.l., Éditions Aden, , p. 147
  14. « Brochure Trains S », sur www.belgiantrain.be, (consulté le ).
  15. « Brochures de ligne », sur http://www.belgiantrain.be/, (consulté le ).
  16. Les autres reliant Courtrai ou Ostende Ă  Louvain et Welkenraedt sans s'y arrĂŞter.
  17. La gare de Schaerbeek sur reflexcity.net
  18. Région de Bruxelles-Capitale, Art et architecture publics, S.l., Éditions Mardaga, , p. 130
  19. « Visite du Train World dans la gare de Schaerbeek », sur http://www.rtl.be/ (consulté le )
  20. Clip de Je marche seul sur Youtube.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Bruxelles-Midi Bruxelles-Nord IC
(en semaine)
Malines Anvers-Central
Courtrai Bruxelles-Nord IC
(en semaine)
Terminus Terminus
Binche Bruxelles-Nord IC
(week-ends et fériés)
Terminus Terminus
Anvers-Central Vilvorde
ou Buda
(M) S1 Bruxelles-Nord Charleroi-Central
ou Bruxelles-Midi
Louvain Haren-Sud (M) S2 Bruxelles-Nord Braine-le-Comte
Terminus Terminus (M) S6 Bruxelles-Nord Denderleeuw
ou Grammont
Terminus Terminus (M) S81
(en semaine)
Schuman Ottignies
Bruxelles-Midi Bruxelles-Nord P
(en semaine)
Vilvorde Mol
ou Neerpelt
Terminus Terminus P
(en semaine)
Bruxelles-Nord Mons
ou Quévy
ou Saint-Ghislain
ou Quiévrain
Terminus Terminus P
(en semaine)
Bruxelles-Nord Tournai
ou Mouscron
Terminus Terminus P
(en semaine)
Bruxelles-Nord Binche
Terminus Terminus P
(en semaine)
Bruxelles-Nord Jemeppe-sur-Sambre
ou Châtelet
Terminus Terminus P
(en semaine)
Bruxelles-Nord La Panne
ou Poperinge
Terminus Terminus P
(en semaine)
Bruxelles-Nord La Panne
ou Poperinge
Terminus Terminus P
(en semaine)
Bruxelles-Nord Gand-Saint-Pierre
ou Saint-Nicolas
Terminus Terminus P
(en semaine)
Bruxelles-Nord Courtrai
ou Audenarde
ou Ostende
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