Gare de Lison
La gare de Lison est une gare ferroviaire française, située sur le territoire de la commune de Sainte-Marguerite-d'Elle (département du Calvados) et sur celui de Moon-sur-Elle (département de la Manche), à proximité de Lison (département du Calvados) au nord de la ligne.
Lison | |
Le bâtiment voyageurs vu de la passerelle. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Lison |
Adresse | Place de la Gare 14330 Lison |
Coordonnées géographiques | 49° 13′ 37″ nord, 1° 03′ 01″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87447219 |
Site Internet | La gare de Lison, sur le site de la SNCF |
Service | TER Normandie |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Mantes-la-Jolie Ă Cherbourg Lison Ă Lamballe |
Voies | 5 (dont 1 hors service) |
Quais | 3 (dont deux centraux) |
Altitude | 7 m |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Bus | Voir Intermodalité |
Elle est mise en service en 1858 par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest lors de l'ouverture de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg. Elle devient une gare de bifurcation avec l'ouverture en 1860 de la ligne de Lison à Saint-Lô, premier tronçon de la future ligne de Lison à Lamballe.
C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains Intercités et TER Normandie.
Situation ferroviaire
Établie à 7 m d'altitude, la gare de Lison est située au point kilométrique (PK) 295,200 de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, entre les gares ouvertes du Molay-Littry et Carentan. Gare de bifurcation, elle est l'origine de la ligne de Lison à Lamballe, avant la gare ouverte de Pont-Hébert.
Histoire
La « station de Lison » est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la dernière section, de Caen à Cherbourg, de la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg qui permet la circulation des trains entre Paris et Cherbourg. Il est déjà prévu qu'elle devienne une gare de bifurcation tête de ligne de l'embranchement pour Saint-Lô[1]. Le choix du tracé entre Caen et Cherbourg, qui fixa notamment l'emplacement de la station de Lison, fut le résultat de longues négociations du fait des conflits entre l'intérêt stratégique national et les intérêts locaux défendus par les élus du conseil général de la Manche[2].
L'embranchement vers Saint-Lô est ouvert à l'exploitation, par la compagnie de l'Ouest le [3]. En 1879, l'ouverture de son prolongement jusqu'à Lamballe[4] permet la création de relations entre les gares de Rennes et Caen via celle de Lison.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la gare est sévèrement touchée par des bombardements réalisés par les avions alliés engagés dans la bataille de Normandie en 1944.
À partir de 2011, la gare et ses abords font l'objet de grands travaux de réhabilitation. Rénové, le bâtiment des voyageurs rouvre en . Les quais, la passerelle, l'accessibilité aux handicapés et les parkings seront également rénovés jusqu'à l'horizon 2014[5].
Cette gare présente la particularité d'avoir un guichet de vente de billets dans le Calvados et la borne de compostage du hall voyageurs dans la Manche. Elle fut autrefois une importante gare de triage où ont travaillé jusqu'à 200 cheminots.
Service des voyageurs
Accueil
Gare[6] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat des titres de transport.
Le passage d'un quai à l'autre se fait par l'intermédiaire d'une passerelle qui surplombe les voies.
Desserte
Lison est desservie[6] par les trains TER Normandie (vers Lisieux/Caen ou Saint-LĂ´/Coutances/Rennes), ainsi que par les trains TER Normandie Ă©galement en provenance ou en direction de Paris-Saint-Lazare, via Caen, et de Cherbourg.
Intermodalité
Un parc à vélo et un parking pour les véhicules sont aménagés[6]. Un arrêt est desservi par les bus des lignes départementales 303 et 304 du réseau de transport interurbain Manéo.
Notes et références
- François et Maguy Palau, Le rail en France : le second empire (1858-1863), tome 2, F. et M. Palau, 2001 (ISBN 2-950-94212-1), p. 35
- Service éducatif des archives départementales de la Manche, Le Didac'doc, n°10, juin 2010 [www.crdp.ac-caen.fr/Spip/IMG/pdf/didacdoc_10_chemindefer_cherbourg.pdf lire] (consulté le 21 août 2012).
- François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire (1858 - 1863), tome 2, F. et M. Palau, Paris 2001 (ISBN 2-950-94212-1) p. 95
- Michel Harouy, Le Val de Saire au temps du Tue-Vâques, éditions Cheminements, 2004 (ISBN 9782844782663) p. 185
- « Une première tranche de restructuration de la gare achevée - Lison », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- Site SNCF Ter Basse-Normandie, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare de Lison lire (consulté le 23 juin 2011).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- / La gare de Lison, sur le site officiel Gares & Connexions de la SNCF
- La gare de Lison, sur le site officiel SNCF / TER Normandie
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Cherbourg | Carentan | TER Normandie (Krono+) |
Bayeux | Paris-Saint-Lazare | ||
Cherbourg | Carentan | TER Normandie (Krono) |
Bayeux | Caen | ||
Rennes ou Granville ou Coutances |
Saint-LĂ´ | TER Normandie (Citi) |
Le Molay-Littry ou Bayeux |
Caen | ||
Saint-LĂ´ | Saint-LĂ´ | TER Normandie (Citi) |
Le Molay-Littry | Caen |