Gérard Saint
Gérard Saint, né le à Argentan (Orne) et mort le à l'âge de 24 ans à proximité de l'hôpital du Mans (Sarthe) où il avait été transporté à la suite d'un accident de la route, est un coureur cycliste professionnel français. De grande taille (1,92 m), il était excellent rouleur et spécialiste du contre-la-montre. Son comportement sur des courses à étapes et notamment le Tour de France 1959, dont il est la révélation, a dévoilé de belles dispositions de grimpeur. Fauché en pleine ascension, il incarnait la figure du coureur cherchant à s'extraire de son milieu pauvre et de sa condition prolétaire par le biais de son sport — il était à ses débuts ouvrier agricole — et donc d'une condition modeste à l'instar du héros de 325 000 francs de Roger Vailland, auquel il est comparé par son biographe Jacky Desquesnes.
Surnom | |
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Naissance | |
Décès |
(à 24 ans) Le Mans |
Nationalité | |
Spécialité |
Contre-la-montre Rouleur |
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Biographie
Origines et jeunes années
Issu d'un milieu modeste, Gérard Saint grandit au Renouard dans le pays d'Auge[D 2]. Il est le fils de Juliette Alphonsine Liard, domestique, âgée de 32 ans à sa naissance[D 2]. Son nom de naissance est d'ailleurs Gérard Serge Léon Liard et il ne prendra le nom de famille de « Saint » qu'après légitimation en 1948 par Émile Henry Saint[D 2]. Il a un frère Jacques, un peu plus jeune que lui[D 2], qui aura une grande importance dans son existence et dans sa carrière (il était un partenaire d'entraînement régulier). Il quitte l'école vers quatorze ans, titulaire du certificat d'études primaires. Il est d'abord ouvrier agricole puis employé en menuiserie-charpente chez Roger Micard[D 3]. Coureur en première catégorie puis indépendant entre 1952 et 1956, il exerce régulièrement l'activité de bûcheron pendant les trêves hivernales.
Ses débuts cyclistes, 1952 à 1954
Gérard Saint signe sa première licence amateur au VS trunois le [D 4] à l'âge de seize ans et demi. Il ne reste que peu de temps dans ce club et signe dès le au VC argentanais, club de sa ville natale, à la suite d'un comportement offensif remarqué par Henri Huet[Note 1] sur une course de fin de saison[D 5]. Dans ce club, il passe au cours de la saison 1953 — durant laquelle il remporte sept victoires[D 5] — de la quatrième catégorie à la première catégorie[Note 2]. Le , il remporte son premier succès dans cette catégorie lors du Grand Prix du Cycle de Caen qui lui offre un début de notoriété régionale, notamment dans le journal Paris Normandie[D 6]. À la suite de cette victoire, Henri Huet inscrit Gérard Saint au challenge saisonnier du « Maillot des Jeunes » du Maillot des As organisé justement par Paris Normandie[D 6] - [Note 3]. Le , il remporte haut la main la course finale (en contre-la-montre) du challenge ce qui lui permet de remporter le « Maillot des Jeunes »[D 7]. Ce résultat fait particulièrement sensation car le parcours est l'exact tracé de l'édition 1951 remportée par Jacques Anquetil en 2 h 7 min 13 s[D 7] ; or Gérard Saint établit un nouveau record en 2 h 3 min 41 s[D 7] ce qui fait écrire à Paris Normandie : « Saint est obligatoirement de la même trempe que son aîné. Souhaitons-lui de suivre sa trace »[D 8] - [Note 4]. Dans la foulée, il termine second du Grand Prix de France (derrière Gilbert Ruel) qui constituait le championnat de France amateur officieux de contre-la-montre et dont les deux précédents vainqueurs étaient Anquetil et Albert Bouvet[D 8].
1955, année de transition vers le professionnalisme
Gérard Saint n'est d'abord pas retenu par le comité de Normandie pour être membre de l'équipe de la région pour la Route de France[D 8] ; il y participe finalement en remplacement d'un titulaire blessé[D 9]. Il y brille tout le long de l'épreuve et termine second au général. Surtout il remporte après une échappée en solitaire la seconde étape entre Langeac et Rodez[D 9] ; il remporte également la huitième étape, un contre-la-montre de 45 km autour de Sarlat[D 9]. Enfin, il se comporte très bien dans la haute-montagne qu'il découvre lors de la montée du Tourmalet par exemple[D 10] ; il termine d'ailleurs meilleur grimpeur de la compétition[D 11]. Le , Robert Chapatte titre son article dans Miroir Sprint ainsi : « Gérard Saint, vedette de la Route de France… espoir de demain »[D 10].
Cette même année, Fausto Coppi présent à Caen pour un contrat sur piste, envisage un moment de le recruter[D 12]. Mais c'est le Tour de la Manche qui va véritablement lui permettre de devenir professionnel[D 12] : en effet, l'épreuve réunit amateurs, professionnels et indépendants ce qui justifie la présence le de Raymond Louviot, directeur sportif de Saint-Raphael-Geminiani[D 13]. Il remarque alors Gérard Saint et rapidement se renseigne sur ce coureur qu'il ne connaît pas[D 13]. Le , Gérard Saint remporte le Grand Prix de France, ce qui achève de convaincre Raymond Louviot et Raphaël Géminiani de lui proposer un contrat professionnel pour la saison 1956[D 11].
1956, débuts professionnels
Furtivement indépendant sous contrat avec Arliguie-Hutchinson, Gérard Saint intègre effectivement Saint-Raphael-Geminiani après versement d'une compensation[D 14]. Rapidement, Paul Ruinart du Vélo Club de Levallois (VCL) l'incite à s'essayer sur piste ce que Gérard Saint accomplit avec succès en remportant la finale du brassard (poursuite) au vélodrome d'Hiver en battant le multi-champion du monde de la discipline Guido Messina[D 15] - [1]. En mars, il termine second du Critérium de L'Écho d'Alger derrière Jean Stablinski[D 15].
Sur le Tour de l'Ouest, ses débuts sont assez difficiles, à tel point qu'il se retrouve un moment dernier du classement général[D 15]. Il redresse toutefois la barre en remportant en solitaire sa première victoire professionnelle lors de la septième étape Saint-Brieuc-Brest après une échappée solitaire de 30 km[D 15].
La fin de l'été consacrée au contre-la-montre est plutôt brillant : le il est second sur Manche-Océan derrière Joseph Morvan[D 16]. Le , il termine sixième du Grand Prix des Nations malgré une chute au 38e kilomètre provoquée par un chien errant alors que la seconde place derrière l'intouchable Anquetil lui semblait promise[D 16].
1957 et 1958, confirmation d'un talent
Le , Gérard Saint fait partie des vingt-sept « rescapés » du Liège-Bastogne-Liège 1957[2] - [D 17] disputés sous la neige en mai où il termine quinzième. En mai encore, il remporte le classement général du Tour de Luxembourg ainsi que la 3e étape[D 17] de l'épreuve, en battant Charly Gaul sur ses terres. C'est sa première victoire professionnelle sur une course à étapes. En juin, il remporte sa seconde course à étapes avec le Tour de l'Ariège (sur lequel il remporte deux étapes)[D 18]. La suite de sa saison est gâchée par les conséquences de sa chute sur le Critérium du Dauphiné libéré[D 18]. Sur un plan personnel, il se marie en septembre avec Nicole Mercier[D 18].
Son début de saison 1958 est correct notamment grâce à sa troisième place sur Paris-Camembert obtenue en travaillant à la victoire de son coéquipier Nicolas Barone[D 18]. Mais dès le mois de mai, il chute à nouveau sur le Tour du Sud-Est et se fracture le poignet[D 18]. Il ne revient qu'en août et remporte plusieurs critériums et surtout brille sur plusieurs épreuves contre-la-montre : second du Grand Prix des Nations, second du Grand Prix de Lugano, second de Manche-Océan et troisième du Trophée Baracchi avec Roger Rivière[D 19]. Sur un plan personnel, sa fille Fabienne naît en [D 20].
1959, saison pleine
La saison de Gérard Saint débute par une victoire au Grand Prix Sigrand à Nice[D 21] alors qu'il était sur la Côte d'Azur pour sa préparation d'avant-saison. En 1959, l'épreuve de Paris-Nice se déroule jusqu'en Italie et s'appelle pour l'occasion Paris-Nice-Rome, réorganisation qui induit trois vainqueurs finals au lieu d'un seul : celui de Paris-Nice, celui de Nice-Rome et celui de l'épreuve dans sa globalité. Gérard Saint détient le maillot blanc de leader pendant deux étapes avant que Jean Graczyk ne parvienne à lui prendre la première place à l'arrivée à Nice[D 22]. Dès le départ vers Rome, il se repositionne au classement général en remportant la septième étape entre Nice et Vintimille[D 22]. À Rome, il est vainqueur de la seconde partie Nice-Rome et second de Paris-Nice-Rome, à seulement 15 s du vainqueur[D 22]. Entre Paris-Nice-Rome et le Tour de France, il remporte la seconde étape du Tour de Luxembourg (contre-la-montre) et se place quatrième de Paris-Camembert[D 23].
En vue du Tour du France, sa sélection en équipe de France est envisagée avant que son intégration dans l'équipe Ouest Sud-Ouest de Paul Le Drogo ne soit entérinée[D 23]. L'étape-clé de son Tour est la treizième étape entre Albi et Aurillac durant laquelle il crève deux fois et pêche par maladresse pour organiser son retour sur le peloton ; il finit à plus de 32 min à Aurillac[D 24]. Considéré comme un challenger potentiel au départ de Mulhouse, un tel retard a sans doute contribué à lui octroyer des « bons de sortie » par la suite jusqu'à Paris. Ainsi outre la seconde place obtenue à Saint-Gaudens derrière André Darrigade, il termine second à Clermont-Ferrand dès le lendemain de sa déconvenue puis est troisième à Aoste et second à nouveau à Annecy derrière Rolf Graf. Il grappille peu à peu du temps et réintègre les dix premières places du général à la faveur du contre-la-montre de la vingt-et-unième étape arrivant à Dijon où il prend la troisième place derrière Roger Rivière et Jacques Anquetil[D 25]. À Paris, il est finalement neuvième à 17 min 40 s de Federico Bahamontes, second du classement par points, troisième du classement de la montagne et surtout lauréat du prix de la combativité[D 22]. L'excellent bilan de l'équipe Ouest Sud-Ouest est enfin complété par la cinquième place au général de François Mahé.
Après le Tour, il remporte le Critérium de Château-Chinon (le ) puis le Bol d'or des Monédières[D 26]. Ses bonnes prestations sur le Tour lui ouvrent les portes de l'équipe de France et il participe donc à l'épreuve sur route des championnats du monde qu'il termine 40e dans le peloton à 22 s du vainqueur et coéquipier André Darrigade[D 27].
Sa fin de saison est consacrée au contre-la-montre : il remporte enfin Manche-Océan, fait cinquième au Grand Prix des Nations et termine dixième du Trophée Baracchi couru avec Pierre Everaert[D 27]. À la fin de la saison, il est cinquième du Super Prestige Pernod[D 27] ; il ne courra quasiment plus excepté sur le critérium d'Oran couru en 1960[D 27] où il termine quatorzième.
Son bilan de la saison 1959 est donc très bon, Léon Zitrone présumant même, dans sa rétrospective cycliste de l'année écoulée, qu'il aurait pu gagner son premier Tour de France :
« Et si le jeune Gérard Saint n'avait pas commis, au ravitaillement de Rodez, une faute d'inattention, peut-être aurait-il ramené le maillot jaune à Paris[3] »
Circonstances de la mort et premières réactions
Début 1960, Gérard Saint est appelé du contingent ; le soir de son accident mortel, il rentre d'une permission passée en famille à Argentan pour rejoindre la 153e compagnie d'instruction du train à Auvours[D 28] où il est soldat. À l'entrée du Mans, au volant de son ID19, en tentant d'éviter un motocycliste, il s'écrase sur des arbres de bordure[D 28] - [4] - [5].
D'abord réformé en 1955 pour cause de présence d'albuminurie due à une néphrite contractée durant ses jeunes années, il avait été tardivement incorporé[D 29] - [Note 5]. En 1958, son statut militaire de réformé est confirmé pour la même raison[D 20]. Son incorporation avait finalement été décidée à la suite d'examens effectués au Val-de-Grâce en [D 30]. Mais c'est la raison de ce nouvel examen par l'armée qui va interroger, surtout après les révélations de France Dimanche dans son édition du , onze jours après sa mort[D 30] : en effet, le journal révèle qu'une pétition de quarante-sept habitants d'Argentan était parvenue au ministère. Son contenu s'offusquait de l'absence sous les drapeaux d'un athlète de haut niveau en pleine Guerre d'Algérie[D 30].
Le retentissement de sa mort est national : L'Équipe titre « Le cyclisme pleure Gérard Saint »[D 31]. L'article de Jean Leulliot dans L'Aurore prend une place importante dans le quotidien[D 31]. Enfin la RTF diffuse une émission spéciale dès le après-midi[D 31].
Ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Germain par le chanoine Courtin le [D 32] en présence de nombreuses personnalités du cyclisme.
Vie personnelle
Gérard Saint se marie le avec Nicole Mercier, belle-fille d'Henri Huet[D 18]. Sa fille Fabienne naît le ; les jumeaux Véronique et Stéphane suivront le [6], exactement un mois avant son accident mortel.
Hommages et postérité
Il y a une avenue Gérard-Saint[D 33] à Nantes (osm) ainsi qu'un stade Gérard-Saint[D 33] à Argentan (osm). À l'entrée du stade, une stèle est inaugurée le à l'occasion du passage du Tour de France à Argentan[D 34].
Dès 1960, le critérium d'Argentan est baptisé « critérium Gérard-Saint »[D 33]. Il existe toujours en 2014, même si son importance sportive est moindre[7]. Le final de la course Paris-Camembert à partir de 2014 est baptisé « boucle Gérard-Saint »[8], après accord de son frère Jacques Saint. Cette boucle est située à Renouard où Gérard Saint a vécu enfant.
En 1960, l'union des journalistes de sport en France, à l'initiative de Félix Lévitan édite une plaquette Hommage à Gérard Saint vendue sur les courses au profit de sa famille[D 35] - [6].
De février à , la médiathèque François-Mitterrand d'Argentan a accueilli une importante exposition consacrée à Gérard Saint[9].
Style de coureur
Le style de pédalage de Gérard Saint semble directement induite par sa stature longiligne[D 1] (1,92 m pour 75 kg) : en effet, très puissant musculairement, il était connu pour n'avancer que par le seul mouvement des jambes et pour cela il adoptait une position très en avant avec le dos presque à plat[D 36]. Jean Bobet a d'ailleurs écrit au sujet de sa technique :
« Il est le seul coureur qui ne s'autorise que le seul mouvement des jambes pour avancer. Quand il roule à fond, un verre d'eau posé sur son dos ne laisserait pas échapper une goutte[D 37] »
Ses qualités ont immédiatement éclaté sur le contre-la-montre ou en tant que rouleur et baroudeur. Mais en plus et à l'instar d'un grand gabarit comme Hugo Koblet, ses premières expériences en haute montagne ont été plutôt concluantes et il s'est avéré excellent grimpeur mais également très bon descendeur comme remarqué dès 1955 par Robert Chapatte[D 38].
Le contre-la-montre mis à part, la plupart de ses victoires furent remportées à la suite d'attaques souvent menées en solitaire[D 39]. Une de ses qualités est d'ailleurs la capacité à renouveler les attaques sur les courses à étapes, comme sur le Tour de France 1959 durant lequel on le voit à l'offensive et aux avant-postes sur les étapes 1, 2, 10, 14, 16, 17 et 18 soit sept des dix-neuf étapes en ligne[D 39] (d'ailleurs cette répétition participa probablement à sa victoire dans le prix de la combativité).
Figure sociale
Possiblement malgré lui, il incarnait aux yeux des observateurs, l'exemple même du cycliste des années 1950 cherchant à s'extraire de sa condition de « prolétaire rural ». Ainsi André Chassaignon rappelle que Gérard Saint est ce « garçon étonnamment intelligent, fils d'ouvriers agricoles, promis à un métier dur et peu rémunérateur n'ayant que son certificat d'études »[D 40] alors que Robert Chapatte analyse que « socialement grandi, il veut en premier chef tirer de la fortune le moyen de son évolution d'homme[D 40] ». Enfin, Jacky Desquesnes auteur de sa biographie parue en 2010, évoque le héros cycliste et prolétaire de Roger Vailland de 325 000 francs pour éclairer le destin de Gérard Saint[D 41].
Palmarès sur route
Amateur
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Professionnel
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Classements saisonniers
- 1954 : « Maillot des Jeunes » du Maillot des As
- 1959 : 5e du Super Prestige Pernod
Tour de France
- 1959 : 9e du classement général, 2e du classement par points, 3e du classement de la montagne et vainqueur du prix de la combativité
Résultats sur les classiques
Ce tableau représente les résultats de Gérard Saint aux classiques et grandes courses auxquelles il a participé au moins une fois.
Année | Grand Prix des Nations | Critérium national | Liège-Bastogne-Liège | Paris-Roubaix | Tour de Lombardie | Paris-Tours | Championnats du monde |
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1956 | 6e | Ab. | - | - | - | - | - |
1957 | 9e | 42e | 15e | - | - | - | - |
1958 | 2e | 35e | - | 25e | 59e | 88e | - |
1959 | 5e | Ab. | - | - | 21e | 47e | 40e |
Palmarès sur piste
- 1956
- Finale du brassard (poursuite) au vélodrome d'Hiver
- 1957
- 2e du championnat de France d'hiver de poursuite
Voir aussi
Bibliographie
- Jacky Desquesnes (préf. Jean Bobet, postface Michel Onfray), Gérard Saint ou l'espoir anéanti : gloire et mort d'un champion populaire, Alençon, De l'Ornal, , 185 p. (ISBN 978-2-9531812-7-2)
- Ouvrage collectif, Hommage à Gérard Saint, UJSF, 1960.
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- First cycling
- Mémoire du cyclisme
- (en + nl) ProCyclingStats
- (en) Site du Cyclisme
- Christophe Penot, « Gérard Saint, par l'horrible fatalité... », sur lncpro.fr
Notes et références
Notes
- Henri Huet était le président du VC argentanais en 1952.
- La première catégorie représente le haut-niveau régional.
- Le Maillot des As avait alors acquis une certaine notoriété dans la mesure où Jacques Anquetil l'avait remporté en 1953 après un premier succès en 1951 dans sa déclinaison du « Maillot des Jeunes ».
- Une révélation ultérieure de Jacques Anquetil relativise un peu l'exploit de Gérard Saint : lors de l'édition 1951, parti 2 min derrière son mentor Maurice Dieulois qu'il estimait beaucoup, il n'avait pas souhaité le dépasser sèchement lorsqu'il était revenu à sa hauteur. Ceci explique probablement le grand écart entre les deux temps considérés, à trois ans d'écart.
- La présence d'albuminurie était un motif très fréquent de réforme dans les années 1950.
Biographie de Jacky Desquenes
- Desquesnes 2010, p. 87.
- Desquesnes 2010, p. 48.
- Desquesnes 2010, p. 53.
- Desquesnes 2010, p. 18.
- Desquesnes 2010, p. 19.
- Desquesnes 2010, p. 20.
- Desquesnes 2010, p. 22.
- Desquesnes 2010, p. 23.
- Desquesnes 2010, p. 24.
- Desquesnes 2010, p. 25.
- Desquesnes 2010, p. 28.
- Desquesnes 2010, p. 26.
- Desquesnes 2010, p. 27.
- Desquesnes 2010, p. 29.
- Desquesnes 2010, p. 30.
- Desquesnes 2010, p. 31.
- Desquesnes 2010, p. 32.
- Desquesnes 2010, p. 33.
- Desquesnes 2010, p. 34.
- Desquesnes 2010, p. 178.
- Desquesnes 2010, p. 35.
- Desquesnes 2010, p. 36.
- Desquesnes 2010, p. 37.
- Desquesnes 2010, p. 38.
- Desquesnes 2010, p. 39-40.
- Desquesnes 2010, p. 41.
- Desquesnes 2010, p. 42.
- Desquesnes 2010, p. 123-124.
- Desquesnes 2010, p. 125-126.
- Desquesnes 2010, p. 134.
- Desquesnes 2010, p. 128.
- Desquesnes 2010, p. 127.
- Desquesnes 2010, p. 157.
- Desquesnes 2010, p. 158.
- Desquesnes 2010, p. 149.
- Desquesnes 2010, p. 92-93.
- Desquesnes 2010, p. 95.
- Desquesnes 2010, p. 112.
- Desquesnes 2010, p. 108.
- Desquesnes 2010, p. 117.
- Desquesnes 2010, p. 45.
Autres sources
- « Première nuit calme aux Six-Jours cyclistes de Paris », sur lemonde.fr, Le Monde, : « Auparavant le public avait applaudi longuement la victoire de Gérard Saint sur le champion du monde de poursuite, l'Italien Guido Messina ».
- « Liège-Bastogne-Liège 1957 », sur les-sports.info.
- Léon Zitrone, « Une année de cyclisme », sur lemonde.fr, Le Monde, .
- « Gérard Saint se tue dans un accident de voiture » [vidéo], sur ina.fr, .
- « Le coureur cycliste Gérard Saint se tue dans un accident de voiture », sur lemonde.fr, Le Monde, .
- « La vie de Gérard Saint, de A à Z », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
- « Le Critérium Gérard-Saint revient en ville ce dimanche », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
- « Paris-Camembert : le final rendra hommage à Gérard Saint », sur ouest-france.fr, Ouest-France, .
- « Exposition Gérard Saint », sur mediatheque-argentan.com, .
- « Cyclisme », sur lemonde.fr, Le Monde, .
- « D'un sport à l'autre », sur lemonde.fr, Le Monde, .