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Franz Rosenzweig

Franz Rosenzweig (en allemand : [ˌfʁantÍĄs ˈʁoːzn̩ˌtÍĄsvaÉȘÌŻk][1] Son? Écouter [Fiche]) est un philosophe et thĂ©ologien juif allemand des XIXe et XXe siĂšcles (Cassel, - , Francfort-sur-le-Main).

Franz Rosenzweig
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Formation
École/tradition
Principaux intĂ©rĂȘts
Idées remarquables
Le temps comme modalitĂ© spĂ©cifique de l'ĂȘtre
ƒuvres principales
Influencé par
A influencé
Enfant
Rafael Rosenzweig (d)

NĂ© dans une famille juive assimilĂ©e Ă  la culture allemande dont de nombreux membres se sont convertis au christianisme, il est tentĂ© lui-mĂȘme de suivre cette voie avant d’effectuer un retour au judaĂŻsme et d'en faire la base de son Ɠuvre philosophique.

Biographie

Franz Rosenzweig est nĂ© Ă  Cassel, le . Il est le fils unique de Georg et AdĂšle Rosenzweig. Il grandit dans une famille juive d'industriels aisĂ©s. La mĂšre est fĂ©rue d’art et de littĂ©rature. L’observance juive de la famille se limite Ă  la Bar-Mitzvah et aux grandes fĂȘtes religieuses.

Rosenzweig Ă©tudie Ă  l'universitĂ© la mĂ©decine, l'histoire et la philosophie. Sa thĂšse de doctorat de 1912 porte sur Hegel et l’État (publiĂ©e en 1920). La question qui traverse la thĂšse de Rosenzweig est celle de savoir si l’État universel hĂ©gĂ©lien est adĂ©quat Ă  la rĂ©alitĂ© de l’État-puissance. Il subit alors l'influence de l'historien Friedrich Meinecke puis d'Eugen Rosenstock-Huessy, juif converti au protestantisme.

Peu satisfait du rationalisme hĂ©gĂ©lien, il songe Ă  se convertir au christianisme. Mais comme il veut que sa conversion soit celle d’un Juif et non d’un paĂŻen, Rosenzweig dĂ©cide, en 1913, de passer une ultime journĂ©e de Kippour dans une synagogue berlinoise. L'office de Kippour le dĂ©tourne de son idĂ©e premiĂšre et le rapproche de son judaĂŻsme. Puis sa participation directe Ă  la guerre le confirme dans ses rĂ©serves Ă  l’égard de la philosophie hĂ©gĂ©lienne de l’histoire qui justifie la mort des individus au nom de causes supĂ©rieures. Entre 1913 et 1921, il subit l'influence d'Hermann Cohen et entre en relation avec Martin Buber.

En 1917, Rosenzweig publie un manuscrit de la main de Hegel qu'il intitule « Le plus ancien programme de systÚme de l'idéalisme allemand » (Das Àlteste Systemprogramm des deutschen Idealismus). Il y voit un texte de Schelling et ouvre un débat concernant l'attribution, car d'autres affirment, au contraire, qu'il s'agit d'un texte de Hegel, voire de Hölderlin.

Durant la PremiĂšre Guerre mondiale, il Ă©crit son Ɠuvre maĂźtresse L'Étoile de la RĂ©demption (Der Stern der Erlösung, 1921), considĂ©rĂ©e comme une contribution Ă  la mystique et Ă  sa thĂ©orie[2].

Il publie dans le mĂȘme temps sa thĂšse en l’encadrant de quelques pages de prĂ©face et de conclusion qui montrent qu'il n'adhĂšre plus du tout aux idĂ©es de sa jeunesse. Rosenzweig voit bien que les courants intellectuels dont il a Ă©tĂ© proche ne sont pas Ă©trangers au dĂ©veloppement du pangermanisme et de l'antisĂ©mitisme. Il fonde ensuite Ă  Francfort une acadĂ©mie d'Ă©tudes juives pour adultes (freies jĂŒdisches Lehrhaus), oĂč enseignent les meilleurs savants juifs allemands.

Tombe de Franz Rosenzweig au Nouveau cimetiĂšre juif de Franckfort-sur-Main (de)

Franz Rosenzweig reste avant tout un Allemand, un juif allemand, intĂ©grĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© allemande. Il Ă©crit en 1923 : « Mon retour au judaĂŻsme (Verjudung) a fait de moi un meilleur et non un pire Allemand... Et je crois qu’un jour L’Étoile [de la RĂ©demption] sera reconnue et apprĂ©ciĂ©e Ă  juste titre comme un cadeau que l’esprit allemand doit Ă  son enclave juive[3]. »

Paralysé les huit derniÚres années de sa vie par la sclérose latérale amyotrophique, il continue cependant à travailler[4]. Il traduit des poÚmes de Juda Halévy puis la Bible avec Martin Buber. Il continue à observer les préceptes pratiques du judaïsme.

La pensĂ©e de Franz Rosenzweig a eu un retentissement considĂ©rable sur l’intelligentsia allemande de l’entre-deux-guerres, notamment sur Martin Heidegger, Walter Benjamin et Gershom Scholem. Il a profondĂ©ment influencĂ© Emmanuel Levinas.

L'Ɠuvre de Rosenzweig est restĂ©e confidentielle en France jusque dans les annĂ©es 1980. Bernard-Henri LĂ©vy fut l’un des premiers philosophes Ă  signaler son importance[5]. À sa suite, une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’intellectuels, notamment StĂ©phane MosĂšs, Benny LĂ©vy, Jean-Claude Milner, lui ont reconnu un rĂŽle fondamental dans l’histoire du judaĂŻsme au XXe siĂšcle et dans celle de la philosophie.

Franz Rosenzweig a souffert de la sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot. Vers la fin de sa vie, il n'a pu écrire qu'avec l'aide de sa femme, Edith. Elle récitait les lettres de l'alphabet jusqu'à ce qu'il lui indique la bonne par un clignement des yeux.

Philosophie

Penser la guerre

« Le traumatisme originel fut ici celui de la PremiĂšre Guerre mondiale. Pour Rosenzweig, elle marque la fin d'une civilisation fondĂ©e sur la croyance en un ordre rationnel » selon StĂ©phane MosĂšs. « Mais c’est paradoxalement sur les dĂ©combres de la raison historique que l’espĂ©rance peut reprendre son essor[6] ». Le retour de Rosenzweig au judaĂŻsme se comprend sans cette dynamique, associĂ©e Ă  une expĂ©rience mystique.

« Alors que, pour Hermann Cohen, le peuple juif donne son sens ultime Ă  cette idĂ©e d’histoire dont il est le crĂ©ateur », pour Rosenzweig, au contraire, observe Sophie Nordmann, « le peuple juif est hors de l’histoire. Seul peuple qui Ă©chappe Ă  la marche linĂ©aire du temps, il est, affirme Rosenzweig, le peuple Ă©ternel[7]». Le peuple singulier, distinct de ce qu’il appelle les « peuples du monde » : le seul peuple qui ne repose qu’en lui-mĂȘme. « La vie dans le temps est interdite Ă  ce peuple, au nom de la vie Ă©ternelle », constate Rosenzweig[8].

Penser contre Hegel

Rosenzweig se bat sur deux fronts : Celui de l'assimilation des juifs allemands à l'idéologie universalisante et fusionnelle promue en Allemagne depuis le XIXe siÚcle. Et celui du sionisme auquel il se refuse à réduire le destin juif et dont il débat avec Gershom Scholem, en particulier.

Ce qui se joue, dans ce double refus, c’est le projet de « penser, contre Hegel, qu’il n’y a pas d’instance supĂ©rieure au tribunal de l’histoire », selon Bernard-Henri LĂ©vy. « La thĂšse de Rosenzweig, c’est que le judaĂŻsme est le mot manquant de l’hĂ©gĂ©lianisme. La preuve que l'hĂ©gĂ©lianisme ne marche pas, c’est la persistance du judaĂŻsme [
]. Si Hegel a raison, le judaĂŻsme doit disparaĂźtre. Si le judaĂŻsme ne disparaĂźt pas, c’est que Hegel a tort[9] ».

Qu’est-ce qui fait que le judaĂŻsme reste toujours vivant, pour Rosenzweig ? C’est le rapport Ă  la loi, le rapport Ă  la langue, le rapport Ă  la terre. Une loi plus importante, plus Ă©minente que l’histoire. Une terre pour une large part imaginaire, ou qui ne peut ĂȘtre aimĂ©e concrĂštement que si elle a aussi un siĂšge dans l’imaginaire. Une langue, enfin, qui garde en elle une part de saintetĂ©. Ce sont les trois Ă©lĂ©ments qui, pour Rosenzweig, constituent la singularitĂ© juive[9].

Rosenzweig et la religion

Le retour Ă  l’étude des textes juifs joue un rĂŽle fondamental chez Rosenzweig. Mais, au sens oĂč il l’entend, ce retour au texte ne doit pas, pour autant, ĂȘtre confondu avec un « retour Ă  la religion ». B-H LĂ©vy souligne que, dans une lettre adressĂ©e Ă  Rudolf Hallo, Rosenzweig rĂ©sumait ainsi la tĂąche qu’il s’assignait : « unreligios sein (ĂȘtre a-religieux) »[10], devise qu'il avait fait inscrire Ă  l’entrĂ©e de sa maison d’études. L'Ă©tude importe plus que la foi. LĂ©vy prĂ©cise que, pour Rosenzweig, il ne s’agit Ă©videmment pas d’ĂȘtre blasphĂ©matoire ; surtout pas indiffĂ©rent. « Non, irrĂ©ligieux. Refusant simplement, et jusqu’au bout, les facilitĂ©s de l’effusion, de l’expansion, de la fuite dans le sentiment[11]. »

Rosenzweig et la kabbale

Rosenzweig accorde une place remarquable Ă  la Kabbale dans sa philosophie. À partir des deux extrĂȘmes, « le dieu-esprit judĂ©o-grec » et « le dieu-homme judĂ©o-chrĂ©tien », entre lesquels se comprend le judaĂŻsme, selon lui, Rosenzweig cherche une autre voie. Il ne la trouve pas « dans les grotesques Ă©garements de la Kabbale Ă  ses dĂ©buts », mais « dans la Kabbale Ă  son apogĂ©e, dans sa phase tardive »[12]. Rosenzweig se rĂ©fĂšre essentiellement Ă  la kabbale lourianique, selon MoshĂ© Idel[13].

ParallĂšlement Ă  ses travaux en philosophie, Rosenzweig travaille Ă  une traduction allemande de la Bible avec son ami, Martin Buber. Un autre de ses amis, Walter Benjamin, travaille de son cĂŽtĂ© Ă  la traduction allemande d’À la recherche du temps perdu de Marcel Proust. Rosenzweig, Buber et Benjamin fondent une Ă©cole de traducteurs oĂč les concepts d’Isaac Louria (le tsimtsoum, la chevirat hakelim, le tikkun olam) prennent une importance considĂ©rable en retentissant sur leur philosophie. Gershom Scholem est trĂšs liĂ© Ă  ce groupe. L’embryon de l’école scholĂ©mienne de la Kabbale se crĂ©e autour de Rosenzweig. Elle trouvera son lieu de prĂ©dilection Ă  l’UniversitĂ© hĂ©braĂŻque de JĂ©rusalem Ă  fin des annĂ©es 1920.

Penser le langage

La pensĂ©e de Rosenzweig, axĂ©e sur la temporalitĂ©, requiert une nouvelle mĂ©thode, attentive au langage, selon les donnĂ©es qu'il trouve chez Isaac Louria. Le principe qui dĂ©termine l’analyse de l’existence humaine ne sera pas le logos (la raison), mais le langage lui-mĂȘme, pour Rosenzweig. Mais comment penser le langage ?

Dieu, le monde, l’homme ; CrĂ©ation, RĂ©vĂ©lation, RĂ©demption

Rosenzweig part de trois notions qui sont pour lui essentielles Ă  toute pensĂ©e, Ă  toute expĂ©rience et Ă  toute rĂ©alitĂ© : Dieu, le monde, l'homme. Ces trois notions, insĂ©parables, ne sont pas immobiles et sont mises en relation avec les trois notions que ce sont la crĂ©ation, la rĂ©vĂ©lation et la rĂ©demption. SymbolisĂ©s par deux triangles, ces notions se rejoignent et se recoupent Ă  la maniĂšre d’une Ă©toile transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration par l'Ă©tude de la littĂ©rature juive.

« Le judaĂŻsme, dans la comprĂ©hension phĂ©nomĂ©nologique que Rosenzweig en a livrĂ©, souligne Bernard-Henri LĂ©vy, ce n’est pas une identitĂ© biologique ; ce n’est pas seulement une identitĂ© religieuse et communautaire ; ce n’est Ă©videmment pas une identitĂ© seulement nationale ; c’est une identitĂ© qui existe par l’étude et qui procĂšde de l’étude[9] ».

JudaĂŻsme et christianisme

Plaque commémorative de Franz Rosenzweig sise à son domicile à Francfort, dévoilée le 29 avril 1993. Inscriptions : « Franz Rosenzweig. Il fut le pionnier du dialogue judéo-chrétien, compagnon de Martin Buber, maßtre de la germanisation de la Bible, fondateur de la « Maison juive libre d'enseignement » à Francfort-sur-le-Main. Né le 25 décembre 1886 à Cassel, a vécu dans cette maison de 1920 jusqu'à sa mort le 10 décembre 1929 ». « Et pourtant je reste toujours avec toi » (Psaume 73:23)

Rosenzweig ne fait pas du judaĂŻsme « l’ancĂȘtre » du christianisme, puisque, prĂ©cisĂ©ment, il se situe hors de l'histoire. Le judaĂŻsme et le christianisme constituent, pour lui, deux voies d’accĂšs Ă  la mĂȘme vĂ©ritĂ©, deux voix d’accĂšs fraternelles et Ă©gales en dignitĂ©[9].

Rosenzweig et Heidegger

L'Étoile de la RĂ©demption a eu beaucoup d'influence sur Martin Heidegger, notamment dans son essai Sein und Zeit (Être et Temps), paru en 1927.

« Avant Heidegger, Rosenzweig a compris le temps non comme une forme prĂ©existante dans laquelle les Ă©vĂ©nements viendraient se loger, mais comme une modalitĂ© spĂ©cifique de l’ĂȘtre-lĂ  de l’homme. Les trois temps qui, dans L’Étoile, articulent l’ordre de l’existence, prĂ©figurent les trois ek-stases temporelles de Sein und Zeit », selon Emilio Britto[14].

Toutefois, la pensĂ©e de Rosenzweig diffĂšre radicalement de celle de Heidegger. Le contraste se marque d’emblĂ©e dans la façon de comprendre les trois notions fondamentales : Dieu, le monde, l'homme.

« Le Dasein de Sein und Zeit s’enferme dans la rĂ©solution Ă  soi-mĂȘme, tandis que, pour Rosenzweig, « l’ĂȘtre » n’est pas en dĂ©finitive mon ĂȘtre, mais « son ĂȘtre » (l’ĂȘtre de l’Eternel) », selon Britto. « Pour Heidegger, le monde est un « existential », au moment oĂč se structure le Dasein ; en revanche, Rosenzweig comprend le monde dans l’ordre de la crĂ©ation[14] ».

Tous les autres contrastes entre Rosenzweig et Heidegger dĂ©rivent de ces divergences fondamentales : du cĂŽtĂ© de Heidegger, « on trouve le « projet jetĂ© », la « libertĂ© pour la mort », « l’ĂȘtre prĂ©sent pour son temps », la thĂšse de « je suis moi-mĂȘme le temps », la vĂ©ritĂ© de « chaque fois » ; du cĂŽtĂ© de Rosenzweig, « on rencontre la CrĂ©ation et la RĂ©vĂ©lation, la certitude de la vie Ă©ternelle, la disponibilitĂ© constante pour la venue du Royaume, la thĂšse que Dieu s’étend de l’éternitĂ© Ă  l’éternitĂ©, la vĂ©ritĂ© Ă©ternelle[14] ».

Rosenzweig et Levinas

Emmanuel Levinas a signalĂ© l’importance de Rosenzweig dans la formation de sa propre pensĂ©e[15] mais il ne l’a guĂšre commentĂ©e. En 1959, il prononce une confĂ©rence intitulĂ©e "Entre deux mondes" (La voie de Franz Rosenzweig), biographie spirituelle[16]. L’influence de Rosenzweig sur Levinas tient surtout Ă  la conception du « totalitarisme comme une propriĂ©tĂ©, non du politique, mais de l’ĂȘtre », selon Bernard-Henri LĂ©vy[9].

ƒuvres

  • Martin Buber et Franz Rosenzweig, Dialogue, tradition, traduction. Choix de lettres : 1919-1929, Paris, Hermann, 2015.
  • Franz Rosenzweig, Confluences : Politique, histoire, judaĂŻsme, Paris, Vrin, 2003.
  • Franz Rosenzweig, L'Étoile de la RĂ©demption, traduite par A. Derczanski et J.-L. Schlegel, Paris, Seuil, 1982.
  • Franz Rosenzweig, Foi et Savoir : Autour de L’Étoile de la RĂ©demption, Paris, Vrin, 2001.
  • Franz Rosenzweig, Livret sur l'entendement sain et malsain, Paris, Cerf, 1988.

Annexes

Bibliographie

  • GĂ©rard Bensussan, Dans la forme du monde. Sur Franz Rosenzweig, Paris, Hermann, 2009.
  • Myriam Bienenstock, Cohen face Ă  Rosenzweig. DĂ©bat sur la pensĂ©e allemande. Paris, Vrin, 2009, 256 pages, (ISBN 978-2-7116-2170-5).
  • HĂ©ritages de Franz Rosenzweig. « Nous et les autres ». Sous la direction de Myriam Bienenstock. Paris, Éditions de l'Éclat, 2011, 272 pages (ISBN 978-2-84162-227-6).
  • Emilio Britto, Heidegger et l’hymne du sacrĂ©, Peeters Leuven, 1999.
  • Catherine Chalier, « Franz Rosenzweig », in Le DĂ©sir de conversion, Paris, Seuil, 2011.
  • Catherine Chalier, PensĂ©es de l'Ă©ternitĂ©. Spinoza, Rosenzweig, Paris, Cerf, 1993.
  • Peter Eli Gordon, Rosenzweig and Heidegger : Between Judaism and German Philosophy, Berkeley: University of California Press, 2003
  • Sonia Goldblum, Dialogue amoureux et dialogue religieux. Rosenzweig au prisme de sa correspondance, Paris, Hermann, 2014.
  • Gilles Hanus, Quitter l'UniversitĂ© sans renoncer au savoir. Le Freies jĂŒdisches Lehrhaus de Franz Rosenzweig, Ă©ditions du Sandre, 2011.
  • Maurice-Ruben Hayoun : Franz Rosenzweig, une introduction; 2016; Éd.: Pocket-Agora; (ISBN 2266254227)[17].
  • Bernard-Henri LĂ©vy, PiĂšces d’identitĂ©, Grasset, 2010.
  • Bernard-Henri LĂ©vy, Franz Rosenzweig ou le gĂ©nie du judaĂŻsme, L’Arche, .
  • Bernard-Henri LĂ©vy, L'Esprit du judaĂŻsme, Grasset, 2010.
  • Salomon Malka, Franz Rosenzweig : Le cantique de la rĂ©vĂ©lation, Paris, Cerf, 2005.
  • Jean-Claude Milner, Le Juif de savoir, Paris, Grasset, 2006 .
  • StĂ©phane MosĂšs, Franz Rosenzweig : Sous l’Étoile, Hermann, 2009
  • StĂ©phane MosĂšs, L’Ange de l'Histoire : Rosenzweig, Benjamin, Scholem, Paris, Seuil, 2006.
  • StĂ©phane MosĂšs, SystĂšme et RĂ©vĂ©lation : La Philosophie de Franz Rosenzweig, Bayard, 2003 (rĂ©Ă©d. augmentĂ©e Verdier/poche, 2016)
  • Sophie Nordmann, Philosophie et judaĂŻsme : Cohen, Rosenzweig, Levinas, Paris, PUF, 2008.
  • Sophie Nordmann, Le peuple juif dans l'histoire ? H. Cohen et F. Rosenzweig, PardĂšs 2009 (no 45).
  • Norbert Waszek (Ă©d.), Rosenzweigs Bibliothek : Der Katalog des Jahres 1939 mit einem Bericht ĂŒber den derzeitigen Zustand in der tunesischen Nationalbibliothek, Freiburg & Munich, Alber, 2017. (ISBN 978-3-495-48941-3).
  • Norbert Waszek, "BibliothĂšque (personnelle de Franz Rosenzweig)". – In: Dictionnaire Rosenzweig, Ă©d. par Salomon Malka, Paris, Ed. du Cerf, 2016, p. 41-46. (ISBN 978-2-204-10560-6).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Prononciation en haut allemand standardisé retranscrite selon la norme API.
  2. La mystique face aux guerres mondiales
  3. Michael Löwy, La culture juive allemande entre assimilation et catastrophe, p 37, disponible sur
  4. (en)Barbara Ellen Galli, Franz Rosenzweig and Jehuda Halevi, McGill-Queen's Press, (ISBN 9780773524156, lire en ligne), p. 290
  5. Bernard-Henri LĂ©vy, Avez-vous lu Rosenzweig ?, Le Matin de Paris, en I982
  6. StĂ©phane MosĂšs, L’Ange de l'Histoire. Rosenzweig, Benjamin, Scholem, Seuil
  7. Sophie Nordmann, Le peuple juif dans l'histoire ? H. Cohen et F. Rosenzweig, PardĂšs 2009 (no 45)
  8. Franz Rosenzweig, L’Étoile de la RĂ©demption, Seuil, p. 359
  9. Bernard-Henri LĂ©vy, Franz Rosenzweig ou le gĂ©nie du judaĂŻsme, L’Arche, mai 2015
  10. Franz Rosenzweig, lettre Ă  Rudolf Hallo, citĂ© par Bernard-Henri LĂ©vy, L’Esprit du judaĂŻsme, Grasset, 2016, p. 415.
  11. Bernard-Henri LĂ©vy, L’Esprit du judaĂŻsme, Grasset, 2016.
  12. Franz Rosenzweig, cité par Myriam Bienenstock, Cohen face à Rosenzweig: débat sur la pensée allemande, Vrin, Paris, 2009
  13. Moshé Idel, Franz Rosenzweig and the Kabbalah, dans The Philosophy of Franz Rosenzweig, Brandeis University Press, Bradeis, 1988
  14. Emilio Britto, Heidegger et l’hymne du sacrĂ©, Peeters Leuven, p. 479
  15. Emmanuel Levinas, préface à l'édition allemande de Totalité et Infini, 1987
  16. Emmanuel Levinas, Difficile liberté, Paris, LGF, Le Livre de poche, coll. « Biblio-essais », 1984.
  17. Revue l'Arche : entretien avec M-R Hayoun
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